Une enfance malheureuse
Heureuse Vengeance est l’histoire d’un garçon issu d’un noble et d’une gouvernante. Cette dernière a profité de sa beauté pour obtenir les faveurs du maître du manoir et ainsi tomber enceinte. Une fois fait, elle a tout mis en œuvre pour que cela se sache au sein de la maisonnée, afin d’obtenir une protection et un haut statut.
Après la naissance du bambin, elle a profité de la situation et du luxe, alors que sa progéniture ne l’intéressait guère, en vérité. Et lorsque Noein a eu 9 ans, sa mère décéda d’une maladie.
Débarrassé de cette maîtresse et ne voulant s’occuper d’un bâtard, le comte Kivileft enferma le jeune garçon dans une cabane isolée et ce pendant six ans.
Et une fois atteint l’âge de quinze ans, son père lui rend visite. Alors qu’ils ne s’étaient plus vu depuis, le comte lui annonce qu’il le congédie.


Un cadeau empoisonné
Etant donné que la vue de son fils l’horripile et qu’il a atteint un âge suffisant, le paternel décide de ne plus l’entretenir. Et comme cadeau d’adieu, il lui offre un bout de terre, le titre de chevalier et une somme d’argent.
Mais Noeïn comprend bien de quoi il retourne en réalité. Même si le cadeau de départ semble correct, en vérité, il s’agit simplement de garder son fils le plus loin possible de lui. En effet, le terrain en question est à l’extrémité du royaume. Tout en ne laissant pas l’une de ses possessions à l’abandon et en faisant en sorte que Noeïn lui soit redevable.
Après avoir bénéficié d’aucun amour de ses parents, d’avoir subi la honte et le mépris toutes ces années et d’être enfermé durant si longtemps, la haine n’a fait que grandir dans le cœur de l’enfant. Ce dernier est donc bien décidé à se venger en usant de tous les moyens mis à sa disposition.

Un entraînement qui porte ses fruits
L’ironie des choses, c’est que Noeïn a profité de tout ce temps à l’abri des regards pour se cultiver via des livres. Cela lui permettait de passer le temps et en contrepartie de s’instruire.
De plus, dans ce monde, chacun obtient une bénédiction à l’âge de dix ans, que l’on soit esclave ou de sang royal. Grâce à celle-ci, une personne sur dix reçoit un don magique. A savoir qu’en général, les capacités reçues sont minimes. Sauf pour 10% des personnes avec une affinité à la magie qui peuvent user de compétences plus puissantes. Autant dire que ces individus sont rares.
Heureusement pour lui, Noeïn est un sorcier marionnettiste. Il est donc capable de manipuler des pantins comme des golems. D’autres auraient abandonné car l’entraînement est long et difficile, étant donné que ces êtres inanimés sont difficiles à ensorceler. Notre jeune garçon n’avait “que ça à faire” durant ces dernières années.
Cet entraînement forcé porte donc bien ses fruits. Ce qui permet au jeune garçon d’être entouré de plusieurs golems, afin de l’aider dans toutes les tâches difficiles.


Un duo atypique
Autre bon point pour notre jeune garçon, c’est qu’il n’est pas seul. Mathilda est une esclave qui appartenait au comte avant que Noeïn ne l’achète lors de son départ pour la forêt de Bezell. Elle a six ans de plus que notre chevalier et elle est anthropomorphe : elle ressemble à une jeune fille avec des oreilles de lapin. Elle est surtout la seule personne sur qui le jeune garçon a toujours pû compter lors de son enfermement dans la cabane.
Grâce à eux deux et aux pantins de Noeïn, le garçon reste confiant quant à ses chances d’accomplir ses desseins. Ce sera long et périlleux mais si notre chevalier a bien appris une chose, c’est la patience. Quoique, le territoire manque cruellement de sujets. Et à ce train là, il lui faudra bien plusieurs années pour en voir le bout.

Déjà les ennuis
Après avoir travaillé le terrain pour le rendre plus plat et obtenu de larges parcelles cultivables, Noeïn se rend bien compte qu’il est bien loin d’obtenir un domaine digne de ce nom. Un mois s’est écoulé et il y a encore tant à faire. Et c’est lors d’un moment de repos que Mathilda perçoit le danger à venir. Heureusement que grâce à son instinct et ses réflexes, elle parvient à protéger le jeune garçon face à plusieurs flèches.
Malheureusement, le combat semble perdu d’avance face à ce groupe bien entraîné. Quand bien même le sorcier arrive à faire mouvoir avec aisance ses golems, ces derniers ne sont pas assez rapides. Alors que le chevalier est menacé, cinq personnes dévoilent leurs visages au duo. Qui sont-ils ? Pourquoi veulent-ils tuer Noeïn ? Il devra réfléchir très vite pour se sortir de cette terrible situation…

Un être désabusé qui a repris goût à la vie
Dans cette heureuse vengeance, on apprend à connaître ce jeune garçon à l’enfance douloureuse. Heureusement pour lui, Mathilda lui a redonné le sourire mais avant cela, Noeïn a passé beaucoup de temps seul et sans attention. Ce qui en fait un protagoniste assez atypique de par son tempérament.
C’est grâce à cette femme anthropomorphe que l’affection a rempli le cœur de cet enfant abandonné. Et la vengeance s’est transformée en quelque chose de plus positif que le mot en lui-même. En effet, on pourrait croire que le garçon va nuire à son père de façon directe (en le tuant par exemple) mais il n’en est rien en vérité. Cette vengeance est bien plus complexe et vous allez découvrir comment dans ce premier tome.
De plus, le chevalier démarre cette quête avec presque rien. Heureusement pour lui, il a un don pour la magie et celle-ci semble plus puissante que le don offert à la plupart des personnes bénies. Sans tous ces éléments, on n’aurait pas donné cher à la survie de Noeïn. Toutefois, comme je le disais, tout n’est pas gagné pour lui. Nous verrons de quoi il retourne dans les prochains tomes.

