La Gardienne des Concubines (Kōkyūhi no Kanrinin) est un manga japonais publié pour la première fois en 2020. Comptant actuellement 8 tomes (série toujours en cours), il arrive enfin en France grâce aux éditions Mana Books, dans la collection XOXO.
Ce projet repose sur le travail de trois artistes : l’œuvre originale est signée Aki Shikimi, le manga est adapté par Shiori Hiromoto, et le character design est assuré par Izumi. Ensemble, elles donnent vie à un univers aussi raffiné que rempli d’intrigues…
Droit d’auteur : ©Shiori Hiromoto © Aki Shikimi , Izumi / KADOKAWA CORPORATION
Précédemment
Après un premier tome riche en révélations et en tensions à la cour, La Gardienne des Concubines revient avec un tome 2 qui promet encore plus de rebondissements. Yuran, marchande talentueuse devenue épouse du chancelier Kogetsu Haku, pensait pouvoir souffler un peu après avoir déjoué un complot visant Dame Shukuhi et appris la grossesse inattendue de Dame Kihi. Mais c’est mal connaître la cour intérieure…
Entre les félicitations de l’empereur Liu Ryo et la reconnaissance de ses compétences, Yuran pourrait croire avoir trouvé sa place. Pourtant, de nouvelles épreuves l’attendent. Car si les quatre épouses principales sont déjà bien complexes à gérer, elles ne sont qu’une petite partie des 121 femmes qui composent la cour. Et toutes ne voient pas d’un bon œil l’arrivée d’une roturière dans ce monde de privilèges.
Kogetsu, de son côté, continue de cacher certains pans de sa vie. Et si le choc de son travestissement a été encaissé, ses véritables intentions restent floues. Entre devoir, secrets et tensions, Yuran va devoir redoubler de prudence et de tact pour avancer dans ce nid de serpents… sans se faire mordre.

Un repos de courte durée
Dame Shukuhi est enfin remise. Pour célébrer son rétablissement, quoi de mieux qu’un moment paisible autour d’un thé. Yuran s’attend à une rencontre simple, mais une invitée inattendue fait son apparition : Dame Kihi. Contre toute attente, elle souhaite enterrer la hache de guerre. Elle affirme n’être pour rien dans l’étrange cadeau que Shukuhi a reçu et désire apaiser les tensions.
Les débuts sont froids. L’atmosphère est tendue. Mais peu à peu, les mots remplacent les silences. Les deux jeunes femmes commencent à dialoguer sincèrement… et regrettent presque de ne pas l’avoir fait plus tôt. Une chose est certaine : quelqu’un cherche à semer la discorde parmi les épouses. Mais qui agit dans l’ombre ?
Pour marquer cette nouvelle entente, Dame Kihi offre un présent unique : un ruquin d’un bleu resplendissant. Une véritable surprise pour Shukuhi, qui n’a jamais vraiment connu l’amitié. Élevée dès sa naissance pour devenir concubine de l’empereur, elle découvre ici une émotion nouvelle et sincère.
Yuran, quant à elle, est soulagée. Elle retrouve son mari, Kogetsu, et lui raconte tout. Ce moment partagé renforce leur complicité. Malgré les tensions à la cour, elle sait qu’elle peut toujours compter sur lui. Mais Kogetsu est-il aussi sage qu’il le prétend ?
Sous le poids des épreuves
Retour au palais impérial, où Kogetsu se tient face à l’empereur. Ce dernier déclare que Yuran a brillamment réussi la deuxième épreuve et qu’il ne lui en reste plus qu’une. Pour Kogetsu, cela devrait suffire : elle a déjà largement prouvé sa valeur. Mais pour l’empereur, il n’est pas question de s’arrêter là. Yuran doit impérativement achever toutes les épreuves, preuve ultime de sa loyauté.
Yuran, elle, ignore encore tout de ce qui se joue dans l’ombre. À l’approche du festival des campanules (une cérémonie importante en hommage aux défunts) elle se prépare à rejoindre Dame Kihi et Dame Shukuhi, qui l’y ont cordialement conviée.
Mais un autre souci vient troubler sa sérénité : son bureau a été mis à sac. Une nouvelle preuve qu’elle reste la cible d’un harcèlement persistant. Ce n’est pas la première fois. Entre objets lancés, croche-pieds et messes basses, elle subit en silence depuis quelque temps. Mais cette fois, la situation franchit un cap : l’intrus est entré dans son espace personnel.
En se rendant au puits pour laver ses affaires souillées, Yuran est soudainement poussée. Tandis qu’elle chute, sa vie lui revient en un éclair… Jusqu’à ce qu’elle aperçoive, au-dessus du puits, une main saisir la corde : celle de Kogetsu, étrangement présent à cet instant précis…


Les fleurs du Chaos
Yuran se retrouve heureusement saine et sauve chez elle, bien qu’affaiblie. À ses côtés, son mari Kogetsu ne doute pas un instant : tout cela était un plan destiné à nuire à son épouse. La porte n’ayant pas été forcée, il devient évident que l’agresseur possédait un double des clés. Mais de qui peut-il bien s’agir ? Qui souhaiterait s’en prendre à Yuran ? Difficile à dire, tant les personnes qui la voient d’un mauvais œil sont nombreuses. Un nom ressort cependant : Dame Kinbun, connue pour avoir répandu la rumeur selon laquelle Yuran aurait trouvé la mort.
Lorsque Yuran confronte Dame Kinbun, celle-ci panique, révélant au passage qu’elle semble en savoir bien plus qu’elle ne le devrait. Pourtant, aucune preuve formelle ne permet de l’incriminer. Tout ce que l’on sait, c’est qu’elle est la fille d’un secrétaire très influent, ce qui la rend difficile à attaquer frontalement. Mais Yuran est déterminée à découvrir la vérité.
Malheureusement, les événements s’enchaînent sans lui laisser de répit. La veille du festival des campanules, une intoxication alimentaire frappe de nombreuses personnes, y compris les chorégraphes chargés des danses rituelles. Impossible d’organiser le festival sans elles. Et comme si cela ne suffisait pas, les précieuses campanules ont disparu…
Il ne fait plus aucun doute : quelqu’un ne veut pas que le festival ait lieu.