La série Nos voisins les Yôkai (ou Tonari no Yōkai-san) est un manga du genre genki publié au Japon en 2018 et conclu en 4 tomes. En France, il est édité par nobi nobi! depuis 2024. Une adaptation animée, déjà disponible, est sortie au printemps 2024 et peut être visionnée sur Crunchyroll.
Nos Voisins les Yôkai est le premier manga de Noho, suivi par Tonari no Yōkai-san Gaiden (un spin-off de Nos Voisins les Yôkai) et Le Chat Mène l’Enquête, tous deux publiés en 2023.
Aux frontières des mondes
À l’image des précédents tomes, ce troisième volume nous propose une nouvelle fois une série de courtes histoires. Nous retrouvons Tanaka, accompagné d’un groupe de chasseurs. Tout semble se dérouler sans encombre, jusqu’à ce qu’un événement inattendu vienne bouleverser la situation.
Alors qu’il traque un cerf, Tanaka est soudainement surpris par une étrange créature à l’apparence effrayante. Heureusement, Hayachiyo, une Guhin, n’est pas loin. Désormais gardienne des lieux, elle intervient et explique que ces montagnes ont une particularité : situées à l’intersection de plusieurs mondes, elles facilitent l’ouverture de la porte des démons.
Le mystère reste entier, mais une chose est sûre : ce manga nous rappelle que le danger n’est jamais bien loin.
L’amour du risque
Elle nous avait manqué… Voici le grand retour de Nakagawa, qui reprend enfin le chemin de l’école ! Elle aussi a droit à son propre chapitre, et cette fois, c’est emmitouflée sous une multitude de vêtements que nous la retrouvons. La raison ? Voilà déjà quelque temps que la jeune fille est malade.
Nakagawa est atteinte d’un atavisme, une maladie rare qui touche principalement les descendants de yōkai. Heureusement, les médecins ont une solution pour l’aider, mais elle devra suivre des recommandations strictes : rester au chaud, éviter d’hiberner et, surtout, ne jamais se baigner dans l’eau froide.
Mais l’amour pousse parfois à prendre des risques… et il se pourrait bien que Nakagawa décide d’ignorer ces précautions, quitte à se mettre en danger.
Quand le passé refait surface
Ce troisième tome mettra également en lumière le passé de Jirô et sa relation avec Mutsumi. En réalité, tous deux sont bien plus liés qu’on ne le pense. Plus jeune, Jirô était proche de la grand-mère de Mutsumi, Kozue… mais ce n’est pas tout. Il connaissait également la mère de Kozue, soit l’arrière-grand-mère de Mutsumi, avec qui il partageait une relation particulière. Ce lien, tissé au fil du temps, est resté dans son cœur, influençant ses choix et son regard sur le monde.
Cette histoire, qui remonte à bien longtemps, s’avère particulièrement émouvante. Au fil des révélations, on découvre un Jirô plus nuancé, marqué par son passé et les souvenirs qu’il porte encore en lui. Ces liens, invisibles mais puissants, vont donner un nouveau tournant au récit et bouleverser les certitudes des personnages. Mutsumi, de son côté, se retrouvera face à des émotions qu’elle ne soupçonnait pas, la poussant à s’interroger sur ses propres sentiments.
Douloureux souvenirs
Et comment pourrions-nous oublier notre bon vieux Buchio ? Comme ses camarades, il poursuit ses aventures en compagnie de Chiaki, un yōkai de type Tsukumo-gami, capable de prendre l’apparence de n’importe quel objet, en l’occurrence, une voiture.
Si Buchio reste présent, ce tome nous permet surtout d’en apprendre davantage sur la vie de Chiaki. Contrairement aux apparences, derrière son éternelle bonne humeur se cache une histoire bien plus douloureuse. Tout comme Buchio, Chiaki a une famille, mais celle-ci a été brisée par la maladie. Depuis ce drame, il vit avec Kazuhiko, un homme profondément marqué par le décès de sa femme, qui n’est plus tout à fait le même…
Ce nouvel arc nous dévoile ainsi une facette plus intime et touchante de Chiaki, rappelant que derrière chaque sourire peut se cacher une blessure du passé.
