Trente-deux ans après le premier opus de la série, Simon revient dans un préquel, Simon The Sorcerer: Origins. Pour notre plus grand plaisir, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série avec un peu de modernité.
Avant propos
Pour être tout à fait transparent, bien que ce soit le cinquième opus de la série, Simon The Sorcerer: Origins est mon premier jeu de la franchise. Je découvre donc l’univers à travers ce test.
Un autre point important est le temps de jeu. Pour pas mal de raisons personnelles, je n’ai pas pu accorder autant de temps que d’habitude à ce jeu, seulement six heures pour atteindre le chapitre 6. Je pense cependant avoir vu la majorité des mécaniques proposées.
Changement d’école
L’histoire de Simon The Sorcerer: Origins commence dans notre monde. Après pas mal de soucis et un renvoi de l’école, la famille de Simon déménage dans l’espoir que ce changement d’environnement le remettra sur le droit chemin. En explorant sa nouvelle maison, Simon se retrouve aspiré dans un autre monde. Simon apprend rapidement qu’il fait partie d’une prophétie et qu’il lui faut retrouver les grimoires du Premier Sorcier pour pouvoir retrouver son monde.


Préquel
Avec pas mal de ressemblances avec le premier opus au niveau de certains décors, Simon The Sorcerer: Origins n’est pas un remake/remaster mais bien un préquel. Ce dernier relate les évènements qui se sont passés peu de temps avant le premier opus de la série. Les personnes ayant fait les précédents épisodes retrouveront les personnages mais découvriront aussi une toute nouvelle histoire.
Point & Click
Au niveau du gameplay, on retrouve les principes de base des Point-and-Click. En effet, à travers les différentes scènes de Simon The Sorcerer: Origins, il faut trouver des objets, parler avec certains PNJ et résoudre des énigmes dans le but d’avancer dans l’histoire.

En déplaçant Simon, des points d’intérêts sont mis en évidence et il peut interagir avec. De plus, Simon aura la possibilité de combiner et d’utiliser les différents objets ramassés et même, de lancer des sorts.


Effet papillon
Un point important dans Simon The Sorcerer: Origins, est que parvenir à ouvrir une porte, débloquer un chemin,… et à fortiori finir un chapitre, va modifier les environnements connus. Il est de ce fait important de revisiter les précédents lieux et environnements, qui sait, cela va peut-être donner accès à de nouvelles choses.


Humour et référence
Autre point fort de la série qui est toujours bien présent dans Simon The Sorcerer: Origins, l’humour. Dès les premières minutes, on repère l’humour du jeu. En effet Simon à tout à fait conscience d’être dans un jeu vidéo. Par exemple, la maman de Simon nous dit de ne pas courir dans toute la maison pour essayer les contrôles. Ou encore un vieux magicien qui chuchote que Simon et lui ne sont pas censés se connaître dans ce préquel.

Autre point fort, les références, elles sont hyper nombreuses et variées. Pour ma part, j’ai repéré des allusions à Game of Thrones, Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Excalibur, …


Coincé?
Contrairement à beaucoup d’autres jeux du style, Simon The Sorcerer: Origins ne propose aucun système d’indice. Il faut donc discuter avec des personnages, être attentif et observateur ou à défaut essayer tous les objets possibles. Cependant tout est logique, il ne sert à rien de vouloir utiliser une louche pour ouvrir une porte.
Mon expérience
J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir Simon The Sorcerer: Origins. L’humour et les références sont vraiment agréables et donnent l’impression d’avoir un lien réel avec Simon. J’ai vraiment été surpris de trouver Simon The Sorcerer version PS2 dans le jeu.
Les énigmes ne sont pas simples et souvent, je me suis retrouvé à connaître la suite d’actions à faire mais à être bloqué à une étape. Après un certain temps, je trouvais la solution et la suite s’enchaînaient facilement jusqu’au point bloquant suivant.
Personnellement, je pense que cet opus est plus simple que le premier du nom car les actions sont implicites. On combine un objet, on l’utilise sur un personnage ou un autre objet et c’est tout. En comparaison, le premier volet de la série demandait à définir l’action précisément. J’ai par exemple longtemps cru qu’utiliser un objet sur Simon faisait la même chose que d’observer ce même objet dans l’inventaire car la réaction de Simon était similaire.
J’avoue aussi que la nouvelle direction artistique me plaît moins. Le côté pixel art avait vraiment un cachet que je préfère.
Au niveau de la bande son, j’ai eu la chance de recevoir le DLC me permettant d’avoir les nouvelles bandes sons ou bien celle du jeu originel. Cependant, changer de scène remet les nouvelles bandes sons ce qui est embêtant.