(Garantie sans spoil !)
Qui n’a jamais entendu parler de LeatherFace ? À moins de vivre dans un monde de Bisounours (« Coucou GirlyTaz« ), vous avez déjà eu connaissance au moins une fois de lui. Et pour cause : il nous hante depuis 1974 et c’est Tobe Hooper qui est aux commandes. D’ailleurs, merci M.Hooper, vous avez bercé mon enfance.
De nombreux films ont vu le jour : 9 au total dont le dernier en date sorti le 18 février sur Netflix. Mais avant de vous dévoiler notre avis sur ce dernier “Massacre à la tronçonneuse”, revenons quelques années en arrière et plus exactement en 1974, année de sortie du premier film. Détail important, le tout dernier film est la suite du premier opus. De quoi faire plaisir aux plus nostalgiques, ou pas.
Une pépite qui prend de l’âge.
Dans ce premier film, nous suivons les aventures de Sally, son frère Franklin ainsi que ses amis à bord de leur van traversant le Texas. Sur leur route, ils décident d’aider un auto-stoppeur… Mauvaise décision ! Heureusement, celui-ci ne fera pas beaucoup de dégâts et les voyageurs reprennent leur chemin, direction l’enfer.
Bande annonce – Massacre à la tronçonneuse 1974
Malheureusement pour eux, leurs vacances vont se transformer en véritable cauchemar car ils vont faire la rencontre de Leatherface. Un homme, dont le visage est caché par un masque très particulier, ce qui le rend encore plus terrifiant !
Notre tueur en série fera bon nombre de victimes, cependant Sally arrivera à s’échapper et deviendra alors, la seule survivante de cette boucherie. De quoi faire enrager Leatherface qui brandira sa tronçonneuse pour exprimer sa colère.
Il est clair qu’en 2022 le film passerait pour un véritable navet auprès des plus jeunes. Mais ils ne comprendront jamais la sensation qu’ont pu ressentir les premiers fans. D’ailleurs, le film a été interdit dans plusieurs cinémas pour sa violence, car en 1974 ce film était tout simplement une pépite (et il l’est toujours selon moi). Sachez néanmoins qu’il n’est pas obligatoire de voir le premier opus, en revanche retenez seulement le nom de Sally et plus particulièrement son précédent rôle. Il est clair que notre survivante aura soif de vengeance (et on la comprend).
Histoire de vous frissonner un peu plus, sachez que le premier film est basé sur des faits réels ! Et plus particulièrement sur la vie d’Edward Gein (Ed pour les intimes), surnommé “le boucher de Plainfield” entre 1954 et 1984. Suite à différentes disparitions, les policiers se rendent chez Ed et c’est à ce moment-là qu’ils font une macabre découverte. Trouvant de nombreux objets en peau humaine chez lui comme des rideaux avec de la peau humaine (il avait un goût particulier en guise de décoration). Mais ce n’est pas tout puisque des corps sont retrouvés pour la plupart en bocaux. Officiellement, le tueur n’a avoué que 2 meurtres. Le reste des victimes étant des cadavres qu’il aurait lui-même déterré pour ensuite les décapiter. Terrifiant !
Sally is back
Pour moi, les premières impressions ont été mauvaises, et cela, à cause d’un petit détail. La durée du film est beaucoup trop courte : 1h23. C’est bien trop peu pour un film d’horreur et encore plus pour un « Massacre à la tronçonneuse » ! De quoi créer une véritable boucherie sans réellement laisser place à une éventuelle histoire.
Pourtant, Netflix avait la carte de la nostalgie en faisant le choix du retour de Sally qui, rappelons-le, était la seule rescapée du premier opus. Une annonce qui avait donné la hype à bons nombres de fans, même si nous avons tout de suite pensé au dernier Halloween, qui avait également choisi de faire revenir une rescapée : Laurie Strode. D’ailleurs, celle-ci est interprétée par la même actrice : Jamie Lee Curtis. La reine de l’horreur !
Si ce choix a fonctionné pour Halloween, cela n’était pas le cas pour “Massacre à la tronçonneuse”. Le choix d’acteur est cependant très bon, sous les traits de Sally, nous retrouvons Olwen Fouéré. Malheureusement, l’actrice originale (Marilyn Burns) est décédée en 2014 et ne pouvait donc pas reprendre son rôle. Malgré tout, la rage est présente dans les yeux de l’actrice, mais pas suffisamment. En même temps, cela est difficile de le faire plus longtemps au vu de la durée de la projection. Finalement, son passage est assez bref, très certainement faute à la durée et à l’introduction des nouveaux personnages, car à défaut de vengeance, il est grand temps de faire place. D’ailleurs Lyla, incarnée par Elsie Fisher, fait très bonne impression.
Une histoire courte
Il fallait s’en douter avec une telle durée. L’histoire est brève, on retrouve Mélodie et Lyla deux sœurs accompagnées de Dante et sa fiancée. Leur but ? Racheter la ville de Harlow dans le Texas et faire en sorte que celle-ci devienne touristique. Mais franchement, quelle idée !
Durant la visite, nos acheteurs découvriront un orphelinat qui malgré les apparences est toujours habité par une vieille femme, mais pas seulement. Pourtant, les choses sont claires : l’habitante doit plier bagages, mais pourtant pas certaine que celle-ci décide de partir de sa maison. Cet événement sera le déclenchement du cauchemar qui attend nos amis, mais pas qu’eux, puisque des touristes font également leur apparition en arrivant dans un bus. “Oui, my god ça annonce déjà une bonne dose d’hémoglobine”.
À côté de ça, on retrouve donc Leatherface qui n’a pas pris une ride malgré les 50 ans qui sont passés, d’ailleurs on pourra même apercevoir une partie de son visage sans son masque. NON NON et NON, on ne veut pas voir le visage de l’ennemi ! On aimerait tous avoir sa recette pour avoir autant d’énergie, notamment quand celui-ci brandit sa tronçonneuse. Et au final, nous n’apprendrons rien sur ses années passées. Un peu dommage, mais Netflix a plus d’un tour dans son sac et compte très certainement nous en dévoiler plus dans les années à venir ?!
Et comme vous vous en doutez, le film misera plutôt la carte de la boucherie plutôt qu’une histoire détaillée. Un poil regrettable mais nous sommes plus ou moins habitués. Différentes histoires ont vu le jour, on pense notamment au film de 2013 où l’on découvre le seul et unique membre de la famille du tueur : sa cousine. Oui, carrément ! Ce n’est donc pas dans ce film que vous en apprendrez sur LF.
Une boucherie qui fonctionne
C’est très certainement un des points les plus importants lorsque vous regardez un “massacre à la tronçonneuse” ! Du sang, en veux-tu en voilà ! Il faut dire que Netflix a misé fort sur le ketchup et on retrouve une bonne dose d’hémoglobine. De quoi faire plaisir aux amateurs.
On pense notamment à la scène du bus visible dans la bande-annonce qui selon moi, est le meilleur passage dans le film. On retrouve donc LeatherFace, à la poursuite de ses victimes, qui est prêt à tout pour assouvir sa soif de trancher des gens.
D’ailleurs, ce passage pourrait faire sourire un grand nombre de personnes. Durant cette séquence, notre tueur, armé de sa tronçonneuse, fait son entrée dans le minibus. Ce à quoi les occupants sortiront leur portable pour filmer ce qui se trouve sous leurs yeux. Quoi de plus normal ? Un homme, portant un masque en peau humaine, qui brandit une tronçonneuse. Sortons nos téléphones et filmons ça ! Oui, cela résume très bien la mentalité et le comportement que certains pourront avoir face au danger.
À côté de cette scène, on retrouve, bien entendu, d’autres passages où l’hémoglobine sera présente, voire même des petits craquements d’os. D’ailleurs, ce « Massacre à la tronçonneuse » est très certainement le vainqueur de la coupe du plus sanglant. C’est clairement ce qu’on retiendra du film : du trash à gogo !