D’où provient Eclipse ?
“Eclipse” fait partie de YBY Editions (You, Be yourself !) ou si vous préférez “sois toi-même !”. Il publie des romans littéraires queer et inclusifs et apprécie de mettre en scène la diversité sous toutes ses formes. Surtout les orientations sexuelles, les identités de genre, mais aussi les variations de caractéristiques sexuelles. C’est ce que l’on va découvrir aujourd’hui à travers cet ouvrage.
Une vie sans couleurs
Dans la première partie, on découvre l’univers de Térébenthine, une petite fille solitaire, discrète voir effacée, car elle est née albinos. Dû à sa particularité, elle a toujours vécu dans l’ombre, comme exclue de la vie qui l’entoure. Cette attitude isolée engendre l’incompréhensions des autres, ce qui ne fait que renforcer le vide autour d’elle. Cette jeune adolescente voudrait comprendre ce que ressentent les gens, elle voudrait vivre par elle-même ce que signifie “être rouge de colère” ou encore “avoir une peur bleue ». Pour cela, Térébenthine va partir à la quête des couleurs.
Se posant au bord d’un quai, elle observe ce que la nature lui offre afin de commencer son apprentissage des différents coloris. Son esprit commence à s’ouvrir et elle semble détecter les nuances dans le ciel, dans l’eau et sur les différents objets qui se trouvent près d’elle. Une fois qu’elle a pu mettre des mots dessus, elle continue sa quête, laissant son cœur s’emplir des couleurs qu’elles refusait de ressentir jusqu’alors. Ce qui lui demande des efforts et un laisser aller, là où nous autres subissons toutes les nuances sans y prêter attention.
De la créativité à la réalité
Pendant que Térébenthine continue ses recherches, nous allons rencontrer un nouveau personnage, Elisabeth, où devrais-je dire Elie. Une fille à l’imagination débordante, avec tout son panel de couleurs et où sa créativité s’avère être un danger pour notre héroïne. L’imagination d’Elie est si riche et si vibrante, que cette dernière craint de voir ses idées fantasques prendre vie et présenter un quelconque danger.
À l’inverse de notre personnage albinos, Elie part à la recherche du Dàn, ce qui signifie la fadeur, le détachement, la disponibilité, la réserve… Elle veut faire le vide dans son esprit afin de pouvoir le reposer et ne plus craindre de voir des êtres étranges tout droit sortis de son imagination l’envahir. Grâce à l’apparition d’un chat d’un blanc immaculé, avec qui elle peut communiquer par la pensée, elle commença à y voir plus clair pour mener à bien sa quête. Une piste concernant le théâtre lui sera soufflée par son nouveau compagnon comme un moyen de contrôler son esprit créatif.
Une rencontre de couleurs
Une rencontre des plus insensées mettra notre chère Térébenthine sur le chemin d’Elisabeth, afin de leurs faire comprendre que le but qu’elles ont recherché chacune de leur côté n’était en réalité que la communion de leurs quêtes. Leur union ouvre à toutes deux les perspectives nécessaires à leur bonheur. Grâce aux murmures d’Elisabeth, Térébenthine compris que “le blanc est la synthèse de toutes les couleurs”.
2 Responses
Une lecture qui a l air très intéressante 😊
Oui c’était une vision très intéressante 🙂