La protagoniste
Karin O est donc la fille du célèbre O Ko, un fonctionnaire diabolique corrompu qui tire les ficelles dans l’ombre pour asseoir son pouvoir sur la cour impériale. Torturer, assassiner cela ne lui pose aucun problème. Les gens racontent même qu’il démembre ses victimes pour boire chaque soir leur sang afin d’obtenir la jeunesse éternelle.
Karin, lassée de vivre seule avec son père et n’ayant pas d’amies, décide de travailler en tant que servante à la cour intérieure. Cependant, son père accepte qu’à condition qu’elle fasse l’espionne pour lui et lui rende compte régulièrement de ce qu’il se passe là-bas. Karin accepte, néanmoins dans sa tête elle refuse de jouer l’espionne pour son père. Pourtant malgré elle, son père envoie ses espions pour la surveiller et l’aider en cas de besoin…
Difficile de se lier d’amitié
Karin n’arrive pas à se faire apprécier par les autres servantes. À chaque fois qu’elle arrive pour aider, celles-ci la soupçonnent de vouloir les tuer. Karin n’a seulement que le nom de son père, mais pour les servantes, elle agit en douce pour lui. Même lorsqu’elle prépare une broderie pour les concubines afin de pouvoir être affectée auprès d’une de ces dames, les autres apprenties servantes la soupçonnent qu’elle empoisonne les fils. Elles décident donc en douce, de détruire la broderie qu’elle a faite afin de la saboter et pour qu’elle n’accède pas au titre de servante pour aider les concubines de l’empereur.
Une assassine malgré elle
Étant élevée par un père assassin, Karine connaît toutes les techniques secrètes pour tuer ses assaillants. Malheureusement pour elle, son aventure à la cour intérieure ne se passe pas comme prévu. Elle qui pensait être loin de tout ce monde de corruption, se rend vite compte que tout n’est pas rose au palais. À plusieurs reprises, elle va déjouer des plans qui visent à assassiner le jeune empereur. Une aventure qui ne sera pas de tout repos pour cette jeune servante.
Une mangaka à l’écriture du Palais des Assassins
En effet, c’est Tabasa Iori qui est au scénario et aux dessins. En France, elle a déjà publié un manga qui s’appelle Heroines Game et dont l’histoire est conclue en 3 tomes. Elle a commencé à écrire Le Palais des Assassins en août 2021, avant d’être publiée en octobre de la même année, au Japon dans le magazine Spirits de l’éditeur Shôgakukan.
Avis perso
Le style graphique et l’histoire m’ont tout de suite fait penser au manga de la même maison d’édition : Les Carnets de l’Apothicaire. Tout comme ce dernier, Le Palais des Assassins, comme son nom l’indique, se passe au palais de l’empereur et possède aussi un système de concubines, de cours intérieures, de servantes, exactement comme Les Carnets de l’Apothicaire. Mao, la protagoniste de celui-ci déjoue également des tentatives d’assassinats comme Karin dans Le Palais des Assassins. Le style graphique est très joli aussi et je pense que c’est ce qui m’a attiré.
2 réponses
C’est effectivement très rigolo, j’ai aimé le côté décalé qu’apportait Karin par rapport aux autres récits en cour impériale.
Oui j’ai hâte de voir la suite de ses aventures ! 🙂