Qui est Raúl Treviño
Raúl Treviño est un artiste mexicain basé au Japon et qui n’en est pas à son premier Webcomics. En plus de Live Forever, il est également à l’œuvre de Magic Soda Pop que vous pouvez retrouver directement ici.
Une vie à 100 à l’heure
Il faut savoir avant tout que Live Forever aborde des thématiques assez difficiles : la mort, le deuil ainsi que la maladie. D’ailleurs le résumé vous en fait part, aucun spoiler sur ce qui suit donc.
Tout commençait bien pour cette jeune adolescente. Passionnée par le rock, (tout comme son père qui lui même est musicien) Sarah vit sa vie à 100 à l’heure et jongle entre sa vie de grand soeur et sa carrière de musicienne
Heureusement pour elle, elle peut compter sur le soutien de sa mère qui est sans nul doute, sa plus grande fan. Malheureusement, un célèbre dicton dit que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers… Celui-ci s’avère vrai encore une fois.
Effectivement la mère de Sarah était malade. Un lourd secret qu’elle avait décidé de garder pour ne pas inquiéter ses proches dont ses deux enfants, Sarah ainsi que son jeune fils, Aaron. Sarah va donc devoir surmonter le décès de sa mère tout en veillant sur Aaron qui, bien trop jeune, ne comprend pas ce qu’il se passe.
En tant que lecteur nous n’avons que très peu de détails et de temps pour s’intéresser à cette femme mais bien que son décès soit peu exploité, on ne peut s’empêcher d’être touché par la défunte. Finalement, l’histoire de Sarah fait partie de la réalité : un décès est brutal et nous ne sommes jamais prêts pour cela…
J’ai les crocs
Bien que les thématiques utilisées (la mort, le deuil, la maladie…) soient tout à fait crédibles pour le commun des mortels, Live Forever apporte sa petite touche de fantastique. Ici pas de fées ni de trolls mais bel et bien des vampires.
Notre jeune héroïne est tellement dévastée par le décès soudain de sa mère qu’elle est prête à tout pour soulager sa peine et protéger ses proches. Et quoi de mieux que du sang de vampire pour bénéficier de l’immortalité ?
C’est donc déterminée que celle-ci se rend chez son voisin sur les recommandations de son ami qui lui affirme que son voisin est un vampire. Mais, est-ce vraiment le cas ? Comment un vieil homme pourrait-il être un vampire ? Cet homme, vieux, accompagné de son chat qui semble si gentil… Pourtant on le sait bien, les apparences sont souvent trompeuses.
Sans grande conviction sur ce qu’elle va trouver, notre enquêtrice se rend sur les lieux et va finir par trouver la réponse à sa question, mais pas seulement…
Sarah est déterminée à trouver ce remède qui donnera la vie éternelle à ses proches. Quitte à se mettre elle-même en danger et à faire des choses inimaginables comme voler son propre père ou encore, empoisonner des briques de lait…
Une lecture prenante…
Je ne suis pas une grande adepte des Webcomics, pourtant il faut avouer que Live Forever m’a tout de suite fait de l’œil.
Tout d’abord par sa couverture qui est réellement magnifique. Celle-ci est principalement noir avec des tons de couleurs rouge et blanc (tout comme le contenu du livre). On y découvre tout de suite l’héroïne, Sarah, radieuse dans une robe rouge et couverte de fleurs autour des bras.
Le résumé, qui est tout de même relativement court, m’a également donné l’envie de le lire. Il en dit beaucoup, sans pour autant décrire les nombreux mystères dont regorge le premier tome. Je peux clairement dire que je ne regrette en aucun cas de m’être lancée dans cette lecture qui réserve beaucoup de mystère.
…Et adapté pour tous
Parlons format car oui, ce premier tome est tout simplement énorme ! Ce n’est pas moins de 304 pages qui vous attendent. Il faut se le dire, le livre pèse son poids et il sera difficile de l’enfourner dans votre petit sac à main. Sa taille est pourtant un point positif, car on est très vite pris dans l’histoire et on aimerait que celle-ci ne se termine jamais. J’ai littéralement dévoré les pages et je n’ai pas vu le temps passer.
Pour ceux qui ne sont pas de grands lecteurs, rassurez-vous. Les pages sont relativement grandes ainsi que les illustrations. Les dialogues sont quant à eux écrits dans une taille de police plutôt correcte rendant ainsi la lecture très agréable sans en avoir trop d’un coup. C’est un point que j’apprécie pour ma part car plus il y’en a, plus j’ai l’impression de me perdre dans les dialogues.
Il faut aussi souligner les illustrations qui, oh mon dieu.. sont magnifiques ! Le livre est intégralement illustré en noir et blanc mais pour notre plus grand bonheur on peut néanmoins découvrir quelques petites touches de rouge sur la plupart des pages. Les détails sont vraiment minutieux comme par exemple une tâche de sang ou encore, une coccinelle. C’est souvent peu visible mais cela rend vraiment très bien. Par moment cette particularité sera plus prononcée et encore une fois, on en prend plein la vue.