Cette petite créature bleue ne vous est très certainement pas inconnue et si ce n’est pas le cas, vous en avez déjà très certainement entendu parler au moins une fois de la bouche d’enfants. Derrière ce sourire ravissant se cache en réalité une créature démoniaque portant le nom de Huggy Wuggy !
Poppy Playtime : Amis pour la mort est une fan fiction non officielle faisant référence au jeu vidéo du même nom sorti en octobre 2021 sur la plateforme Steam. Cette lecture est recommandée à partir de 15 ans. Idéal pour les adolescents en manque de frisson…
Une peluche inoffensive
Dans Poppy Playtime : Amis pour la mort, le lecteur se met dans la peau de Tom, un adolescent âgé de 17 ans. Pour lui rien de plus important que les filles et ses copains avec qui il passe beaucoup de temps. Tout le contraire de son petit frère, Joël qui n’a d’yeux que pour sa peluche Huggy Wuggy.
Jusqu’à présent, tout semble tout à fait normal. Pourtant Joël n’est pas un petit garçon comme les autres. Effectivement, le jeune garçon est autiste et demande beaucoup d’attention de la part de ses parents ainsi que de son grand-frère. Complètement obsédé par sa peluche, il en parle sans cesse, ce qui finit par agacer Tom qui a passé l’âge pour de telles bêtises. Le reste du temps, Joël est silencieux et il est très difficile pour lui de communiquer avec les autres.
Un jour, les parents de Tom et Joël décident de partir en week-end, la première fois depuis la naissance de Joël. Pour l’adolescent, c’est le désastre, lui qui avait prévu une soirée en compagnie de ses amis. Seule solution, faire venir une baby sitter. Malheureusement celle-ci lui fait faux bon, laissant Tom dans l’obligation de garder son petit frère.
Je te trouverais
Il est hors de question pour Tom de jouer la nounou. S’ il ne peut pas sortir, ce sont ses amis qui viendront à lui. Après une soirée fortement alcoolisée, Tom se réveille chez lui, totalement déboussolé.. La maison est silencieuse, ses amis sont partis… Subitement, il regarde l’heure, il est 16h00 et il n’a pas encore vu Joël. Il le cherche dans toute la maison, l’appelle, mais aucune réponse… C’est en regardant sur la table basse que Tom aperçoit un bout de papier…
Pour lui c’est une certitude, il s’agit là d’une mauvaise blague de la part de ses amis. Malheureusement, il n’a pas d’autres choix, il doit se rendre à l’usine pour y retrouver son petit frère. Quelle serait la réaction de ses parents si ils apprenaient que Joël a disparu ? Bien que cela l’embête, Tom n’a pas le choix, il doit partir à la recherche de son frère.
Toujours persuadé qu’il s’agit d’une blague, Tom se rend à l’usine et comprend très vite que la disparition de Joël n’est en réalité pas une mauvaise farce. Pire encore, l’usine bien qu’inoccupée se révèle être particulièrement bruyante. Tom n’est pas seul, il en est certain. Joël est là, mais pas seulement lui. Quelque chose de plus effrayant se trouve entre ces murs et s’ il souhaite retrouver son frère, Tom va devoir s’enfoncer au plus profond de l’usine.
Équipé d’un Grabpack lui permettant d’ouvrir des portes, Tom s’enfonce alors de plus en plus dans l’usine jusqu’à ce qu’il fasse une mystérieuse rencontre… Des créatures à l’apparence adorable mais qui n’ont qu’une seule idée : croquer à pleine dent cet étranger qui a pénétré dans l’usine. Ses créatures ne sont pourtant pas les seules sur les lieux et il va falloir beaucoup de courage à Tom s’il souhaite sortir de ce cauchemar.
Point de vue adulte
Pour moi, Poppy Playtime était encore il y a quelques mois, inconnu au bataillon ! Je n’avais encore jamais entendu parler de cette mystérieuse créature si ce n’est par l’intermédiaire de mon fils. C’était donc une première pour moi, moi qui ne suis pas une grande adepte des romans.
Lorsque j’ai découvert la couverture, je me suis sentie intriguée par l’univers et j’ai voulu tenter l’expérience. Résultat, je ne suis pas déçue. Dès le début, j’ai pris goût à suivre les aventures de ce duo. C’est d’abord la relation entre les deux frères qui m’a intriguée. Tom au début est distant avec son frère et puis c’est le retournement de situation. L’énervement laisse place à l’inquiétude. J’ai adoré ce changement soudain. Un ado qui s’inquiète pour son petit frère, il n’y a rien de plus beau. Pas certaine que mon fils en ferait autant pour son frère…
En ce qui concerne le côté horrifique, on reste clairement sur un ouvrage dédié aux adolescents. Le passage à l’usine est quant à lui clairement réussi. L’angoisse (bien que sobre) monte au fur et à mesure que les pages défilent. Pas de quoi faire frissonner un adepte mais c’est un bon début pour ceux qui souhaitent découvrir cet univers.
Point de vue adolescent
Poppy Playtime : Amis pour la mort est une lecture recommandée pour les adolescents dès 15 ans. Après m’être fait mon propre avis sur le roman, j’ai estimé que les scènes décrites ne seraient pas trop effrayantes pour lui. J’ai donc décidé de partager l’aventure avec mon fils âgé de 13 ans qui lui, est un fan du jeu vidéo (bien qu’il n’ait jamais eu l’occasion d’y jouer). Poppy playtime l’a toujours intrigué et ce roman était donc l’occasion parfaite pour en savoir un peu plus sur Huggy Wuggy sans passer par la case jeu vidéo.
Ce qui assez drôle, c’est qu’il n’est pas un grand fan de lecture, notamment quand il s’agit de lire des romans (comme sa mère d’ailleurs). Le manque d’images est un gros problème pour lui et il lui est difficile de s’imaginer les scènes décrites sans illustrations. Pourtant il a très rapidement pris goût à cette fiction et ce pour diverses raisons.
Comme dit précédemment, mon fils n’a jamais joué au jeu. Sa connaissance vient principalement des vidéos qu’il a pu voir sur Youtube. Résultat, il connaît déjà l’univers et sait pertinemment comment se déroule une journée dans l’usine. Bien que Poppy Playtime : Amis pour la mort soit une fanfiction non officielle- il a su me conter chaque petit détail également présent dans le jeu. Je pense clairement que c’est ce qu’il a le plus encouragé à poursuivre sa lecture : retrouver les multiples références présentes dans le livre. De plus, les textes sont relativement simples à lire et à comprendre ce qui fût un grand soulagement pour lui.
Second détail important, mon fils est autiste comme Joël qui, pour rappel, a une place très importante dans le livre. Retrouver un personnage atteint du même handicap l’a grandement encouragé à poursuivre sa lecture.
Pour finir, c’est un passionné de frisson. Poppy Playtime : Amis pour la mort a sû le captiver du début à la fin. Il n’a pas été effrayé à un seul instant mais il a apprécié cette sensation oppressante que rencontre Tom. Poppy Playtime : Amis pour la mort était sa première lecture du genre, mais sûrement pas la dernière…
