Rechercher

LIVRES / MANGA

Pumpkin Night

DATE DE SORTIE
04/10/2023
DESSIN
Seima Taniguchi
AUTEUR
Masaya Hokazono
ÉDITEUR
Mangestu
TYPE
Seinen
NOMBRE DE PAGE
180 pages
PRIX
8,20
CLASSIFICATION
18 +

Ce soir, Asumi Nakatani a gagné une nouvelle followeuse sur les réseaux sociaux : la mystérieuse “Pumpkin Night”. Peu de temps après, elle reçoit une menace de mort… avant d’être sauvagement assassinée, le soir même, par une jeune fille avec une citrouille en guise de masque.

Kazuya, à l’autre bout du fil, reçoit lui aussi un avertissement. Ses amis et lui seront les suivants ! Serait-ce une simple coïncidence ? Une fois qu’elle vous a pris pour cible, impossible d’échapper à Pumpkin Night… Rien ni personne ne pourra l’empêcher d’assouvir sa soif de vengeance !

Nous y voilà, le mois d’octobre. Ce mois où les températures baissent soudainement et où l’on a envie que d’une seule chose : se blottir au fond de son canapé, le tout équipé d’un plaid ainsi qu’un bon chocolat chaud. Et quoi de mieux qu’un livre pour se sentir encore mieux ? Pour ce mois d’octobre sous le signe d’halloween, je vous propose une lecture qui s’annonce particulièrement sanglante. Attention, ce manga est destiné à un public averti… vraiment averti. 

Pumpkin Night

Pumpkin Night est fraîchement arrivé en France ce mercredi 4 octobre avec un premier tome particulièrement sanglant. Il a pourtant déjà eu l’occasion de faire trembler de peur ses lecteurs. Effectivement, ce Seinen est disponible depuis 2017 au Japon et compte à l’heure d’aujourd’hui 7 tomes. Découvrons alors ce tout nouveau seinen qui, je le rappelle, est destiné à un public averti. Je tiens vraiment à inciter sur ce point car Pumpkin Night est véritablement une boucherie du début à la fin. D’ailleurs, les premières images (en couleur s’il vous plaît) en témoignent. Alors, prêt à trembler ?  

Vous avez reçu une invitation

Après un court aperçu qui a le mérite de nous faire recracher notre déjeuner, passons au scénario principal et clairement, c’est du cliché à l’état pur. Vous connaissez le film Scream ? Et bien on reprend un peu le même principe.

Nous faisons la rencontre de Asumi Nakatani, une adolescente banale qui comme la plupart passe son temps sur les réseaux sociaux. Ce jour-là elle reçoit une notification lui stipulant l’arrivée d’un nouvel abonné portant le nom Pumpkin Night. Son profil est quant à lui agrémenté d’une photo un poil particulière. Il n’en faudra pas plus pour faire rire la lycéenne qui ne se doute pas d’une seule seconde ce qui va se passer.

Quelques secondes plus tard, Asumi reçoit un message pour le moins inquiétant : “Asumi Nakatani, je vais te tuer”. Un message qui fait froid dans le dos d’autant plus que quelques secondes plus tard, la sonnette de sa maison retentit. Effrayé, Asumi décide de descendre pour savoir qui se trouve derrière la porte… Parce que oui, c’est sûrement la première chose à faire après avoir reçu un tel message…

C’est le soulagement pour Asumi qui par la fenêtre reconnaît le livreur Amozon (pas de pub s’il vous plaît). Soulagée, elle décide d’ouvrir la porte sans se rendre compte qu’en réalité, son assassin se trouve non loin de là. Le livreur n’était en réalité qu’une diversion. 

La vengeance est un plat qui se mange sanglant 

Asumi se trouve désormais en mauvaise posture. Heureusement pour elle, son téléphone retentit. À l’appareil Kazuya Makiko, un camarade qui n’est pas là pour prendre de ses nouvelles. 

Kazuya lui explique qu’une psychopathe traîne dans la ville. Il s’agit de Naoko Kirino et cette fille, ce n’est pas n’importe qui. Naoko est en réalité une ancienne camarade qui a été internée dans un hôpital psychiatrique. La raison ? Peut-être un peu folle mais pas seulement. En réalité, Naoko a été victime de harcèlement durant le collège et vous l’aurez compris, elle n’est pas là pour se faire des amies, son but étant de se venger de toutes ses années de souffrance.

Malheureusement, pas le temps pour Asumi de faire ses excuses et de toute manière, à quoi bon ? Après avoir pénétré dans la demeure de Asumi, Pumpkin Night, alias Naoko, se jette sur sa proie et l’assaille de coups de couteaux sans aucun répit. Le tout en filmant le moindre détail histoire d’avoir un petit souvenir de cette visite amicale.

Malgré ses blessures, Asumi trouve le moyen de s’enfuir mais malheureusement, elle n’ira pas bien loin. Quelques mètres plus loin, la jeune fille se fait broyer par un camion. Il n’en faut pas plus pour réjouir Naoko qui s’empare du téléphone de la victime et prononcer les mots suivants : Maintchenant, ch’est votre tchour. 

Tu es le suivant 

Vous l’aurez compris, Asumi n’est en réalité que la première victime. La liste est longue pour Naoko qui est bien décidée à se venger de ce qu’elle a subi autrefois.

Dans ce premier tome, les dialogues sur le harcèlement sont peu présents. Pourtant on le sait : la motivation de Naoko vient du fait qu’elle a été harcelée. Le sujet est très peu abordé et il faudra certainement attendre les tomes suivants pour en découvrir plus. Quelques indices sont cependant présents comme le fait qu’elle ne parle pas normalement et écorche la plupart de ses mots. 

Même si cela semble ridicule, Naoko est une victime avant d’être une meurtrière. Reste à savoir si sa folie est due à ses années collèges ou à autre chose.

Ce qui est certain, c’est que Naoko, alias Pumpkin Night est bien décidée à assouvir sa soif de vengeance. Les élèves ne seront pas les seules victimes. D’ailleurs on apprend dès les premières pages que la tueuse au masque de citrouille, s’est évadée de l’asile psychiatrique et pour ça, elle n’a pas hésité à tuer tout le personnel. Pour tuer ses victimes, elle pourra compter sur sa force surhumaine ainsi que les nombreux objets utilisés… Naoko déborde d’imagination quand il faut tuer ceux qui l’ont fait souffrir.

Ch’un coup de choeur 

Si Pumpkin Night est destinée à un public averti, ce n’est pas pour rien.  Au début on pourrait s’attendre à un scénario cliché : la fille qui reçoit un message terrifiant mais qui décide malgré tout d’ouvrir sa porte. Clairement, j’ai presque hurlé de rire devant cette scène tellement cela était ridicule. Pourtant, il a fallu très peu de temps pour que mes yeux s’émerveiller devant les scènes qui vont suivre ***Oui, tout va bien chez moi***

Que ça soit du début à la fin, le manga est gore à souhait. Oui certe, le scénario est clairement cliché, certaines scènes (comme la force surpuissante de Naoko) sont surréalistes et pourtant, c’est un plaisir de découvrir chaque pages. Je pense que clairement, dans ce genre de lecture il ne faut pas s’attendre à un scénario qui vole haut mais plutôt se dire qu’il va y avoir des boyaux à tout va. 

Les illustrations sont d’ailleurs  sublimes. ça gicle dans tous les sens et on ressentirait presque la douleur de chaque victime. En bref, un plaisir pour les amateurs du genre.
Au début de ma lecture, j’avais réellement peur que le manga tourne au ridicule et tombe dans le cliché de l’horreur. Pourtant au fur et à mesure, le scénario prend du sens, on a même le droit à quelques surprises. La fin est quant à elle diabolique, comment peut-on nous laisser de la sorte ? Attendre jusqu’à décembre ? Cela va clairement être difficile.

CONCLUSION

Pumpkin Night est mon coup de cœur de cette année 2023 ! Petite mention par ailleurs pour la jaquette qui est tout simplement sublime : L’effet de brillance laissant apparaître les yeux ainsi que les dents de notre tueuse est tout simplement magnifique.

J’ai littéralement été plongée dedans du début à la fin et je crois que pas même un tremblement de terre aurait pu me sortir de cette bulle où j’étais plongée.

Les amateurs d’horreurs doivent à tout prix se procurer cette licence qui va certainement occuper le top 3 de vos mangas les plus terrifiants. Espérons que les prochains tomes soient au même niveau voir encore plus. Cela s’annonce néanmoins difficile, au vue du contenu déjà proposé, difficile de faire pire.

Pumpkin Night est gore à souhait, ça ne s’arrête jamais et on a envie que d’une seule chose : connaître la suite. Pour ça, il va falloir attendre le 6 décembre. Inutile de vous dire que pour ma part, il est déjà précommandé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *