Sorti chez IMHO, le 20 octobre 2023 chez nous, et en 2020 au Japon, par LEED.
Ce seinen d’anthologie ayant pour thème l’horreur nous raconte en sept chapitres, 7 histoires courtes de moins de 30 pages, ayant comme similarité l’endroit où elles se situent. (une banlieue japonaise très glauque)
Taro Kanafuro est un mangaka japonais spécialisé dans les récits horrifiques , né en 1988 et originaire de la préfecture d’Okayama.
Il débute sa carrière dans les années 2015 avec “Nigiyakana shokuba”, publié dans le magazine “Young King”.
Suburban Hell est sa dernière œuvre en date, et sa première sortie en France.
Sept chapitres, sept histoires
Comme dit précédemment, ici un chapitre est égale à une histoire :
– La première a pour thème la réalité virtuelle (VR) et le porno. Cela nous montre comment un “incident” survenu dans la vidéo visionnée par ce protagoniste, va impacter sa vie.
– La seconde nous parle d’application de rencontre. Cela nous montre qu’il peut, peut-être, y avoir pire qu’UN serial killer, sur ce genre d’application.
– La troisième, de souvenirs perdus par le protagoniste de cette dernière, et l’horrible réalité se cachant derrière ceux-ci…
– La quatrième, sur l’enfer que des théories du complot (sur des ondes et de la “cyber torture“) peuvent créer.
– La cinquième histoire est sur un livreur type uber eats (assez spécial) et sur toutes les étrangetés que peuvent lui réserver son métier, dans ce monde peuplé d’infectés.
– La sixième histoire est un concentré de toute la folie et des atrocités qui peuvent subvenir dans cette “ville” à travers les yeux d’un adolescent…
– Et la dernière histoire, la septième, nous raconte (je pense) l’origine de cette folie, de toutes ces choses bizarres et étranges qui font de cette banlieue un enfer, ce chapitre est d’ailleurs en lien avec l’histoire 6.
Ce que j’en ai pensé :
Niveau dessin, on est sur du manga type réaliste en noir et blanc. C’est assez bien détaillé et agréable aux yeux. Quand bien même quelques rares planches “gore” sont assez brouillonnes et difficilement compréhensibles.
Et pour ce qui est de(s) l’histoire (s), au fur et à mesure des pages, j’ai trouvé la compréhension des histoires/chapitres de plus en plus compliqués.
Tellement compliqués, que je ne pense pas avoir compris les deux dernières ; ainsi que la fin de celle sur la “Cyber Torture“, qui part tellement dans tous les sens que je n’arrive pas à comprendre qui est qui, et surtout ce qui se passe vraiment…
Mais malgré ça, j’ai quand même passé un bon moment à lire ce one-shot d’environ 200 pages.
