Mais d’ailleurs, un Yakuza, c’est quoi ?
Un yakuza (ヤクザ) est un membre d’un groupe du crime organisé au Japon (mafia). Les yakuzas sont représentés par quatre principaux syndicats, présents sur tout l’archipel, et possèdent également des ramifications dans la zone Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis.
Source : Wikipédia
IL A UNE TÊTE DE TUEUR
Lors du premier tome, nous faisons la connaissance de Tooru Kirishima, 28 ans, Yakuza et premier lieutenant du clan Sakuragi. Son surnom ? Le démon des Sakuragi. Un surnom qui lui colle à la peau et vous comprendrez d’ailleurs très vite pourquoi. Nous faisons également la connaissance de Kazuhiko Sakuragi, qui n’est d’autres que le boss de Kirishima, mais surtout, le grand boss de son clan.
Lassé du comportement de son employé qu’il juge trop irresponsable, Kazuhiko décide de lui confier une mission pour le moins particulière, mais non sans responsabilités… Veiller sur sa propre fille, Yaeka.
Une tâche qui s’annonce pour le moins difficile pour notre Yakuza plutôt habitué à briser des phalanges. Pour votre gouverne, coiffer une petite fille de 7 ans chaque matin est un véritable combat, si si je vous assure!
Kirishima va donc devoir apprendre à mener sa vie de Yakuza tout en veillant sur sa jeune protégée. C’est ainsi que le Démon des Sakuragi se change en nounou des Sakuragi laissant ainsi apparaître une toute nouvelle facette de notre Bad Boy.
Face à ce premier tome je retiendrais une phrase particulièrement marquante : “La famille ne se limite pas aux liens du sang”. Bouleversant et pourtant, tellement vrai. Cela annonce une belle complicité entre nos deux protagonistes !
Le second tome sera tout aussi riche en émotions. Si vous vous attendiez à de la bagarre dans celui-ci, vous avez fait fausse route. A la place nous découvrons de nouveaux personnages qui seront tout aussi attachants, une pensée particulière pour Sarah qui est clairement trop cute ! Cependant, mon petit doigt me dit que les prochains tomes risquent d’être un poil différents…
MAIS IL EST TRÈS GENTIL
Un gang, un Yakuza particulièrement badass… On s’attendait presque à voir des bastons assez régulièrement, et bien non. Assez rapidement, une complicité naît entre les deux personnages et honnêtement, cela est magnifiquement réalisé ! Néanmoins, on n’oublie pas pour autant le premier vrai métier de Kirishima: tuer ! Entre quelques pages de fou rires notre Yakuza préféré nous montre qu’il ne faut clairement pas le chercher.
Tsukiya, l’auteur, arrivera malgré tout à vous faire verser quelques larmichettes, et ce, plus d’une fois. Pour cause ? Une fillette très attachante. Décidément, ce manga est rempli d’émotions.
Une version animée est également disponible sur la plateforme Crunchyroll. prévoyez néanmoins quelques mouchoirs…
Yaeka, du haut de ses 7 ans, a une vie pour le moins difficile, forcément, avoir un père chef de gang, c’est pas facile à vivre tous les jours. Ce n’est pourtant qu’une infime partie de ses problèmes..
C’est ainsi que la jeune fille dégage une certaine mélancolie à laquelle le lecteur ne tardera pas à succomber. On a clairement envie de prendre Yaeka dans nos bras. Hein, quoi ? On me dit dans l’oreillette qu’il s’agit là d’une simple lecture et que ce n’est point possible. N’empêche que Yaeka est terriblement attachante.
Pourtant Yaeka n’est pas la seule a être aussi attachante. Kirishima, habitué à tuer plutôt que de s’occuper des autres, devient à son tour quelqu’un de très agréable et on oublierait presque que son passe-temps est de casser des figures. Le lien entre ces deux personnages est très fort dès le début, c’est beau ! Notre mignon petit duo n’est pourtant pas le seul et vous découvrirez des personnages qui, eux aussi, ont une histoire à vous faire partager.
Concernant la lecture, les chapitres sont plus petits que la moyenne. Cela pourrait paraître gênant au premier abord mais au final, cela permet une lecture fluide et sans ressentir le moindre ennui. Mais en même temps, difficile de se lasser de cette complicité si belle entre Kirishima et Yaeka.
Côté dessin, c’est du très bon travail ! Au point que même sans lire ce qui est dit, vous comprendrez tout de suite ce qui se trame. Les émotions sont parfaitement dessinées et vous feront passer ainsi, du rire au larme.
Et pour un maximum de plaisir, nous pouvons découvrir le chapitre 0, imprimé intégralement en couleur derrière les jaquettes.