FILM

Destination Finale : Bloodlines

DATE DE SORTIE
14/05/2025
GENRE(S)
Horreur
TYPE
Film
RÉALISATEUR
Zach Lipovsky, Adam Stein
OÙ REGARDER ?
Cinéma
CLASSIFICATION
Interdit aux moins de 12 ans
DURÉE
1h50 min

S’il y a bien une licence horrifique que je chéris depuis toujours (autre que Massacre à la tronçonneuse), c’est Destination Finale et ça tombe bien puisqu’un nouvel opus à vu le jour : Destination Finale : Bloodlines. Cette saga a accompagné mon adolescence et mon amour grandissant pour le cinéma d’horreur. Elle m’a fait voir les avions et les poids lourds sur l’autoroute d’un tout autre œil, et a su, film après film, raviver cette angoisse face à l’inévitable… tout en m’offrant, il faut bien l’avouer, de sacrés fous rires devant certaines morts aussi absurdes qu’improbables.. Mais après tout, c’est un peu la marque de fabrique de la saga, non ?

Alors, quand on a annoncé qu’un nouveau volet allait voir le jour (après un cinquième épisode qui, il faut le dire, clôturait la série de manière presque parfaite), j’étais absolument ravie. Malgré certaines rumeurs qui circulaient : remake ? Reboot à bord d’un bateau ? Rien n’était vraiment défini… Et puis, la première bande-annonce a débarqué, augmentant encore mon enthousiasme et mon impatience de découvrir ce nouveau film… Et quelle surprise !

J’ai eu la chance de découvrir le film en avant-première (en excellente compagnie d’ailleurs – merci encore à toi pour ta présence), et je peux vous dire une chose : Destination Finale : Bloodline a clairement su conserver l’essence qui faisait le charme de la saga !

Rassurez-vous : cet article est garanti sans spoiler ou du moins, rien ne sera révélé au-delà de ce qui figure dans le synopsis et la bande-annonce. Pour les plus curieux, un bouton « Spoiler » est à votre disposition si vous souhaitez en savoir davantage sur le film. De toute façon, soyons honnêtes… on s’en doute déjà : il y aura des morts. Beaucoup de morts.

Petit retour en arrière sur une saga imblématique…

Destination Finale est l’une des licences emblématiques du genre, offrant un scénario à la fois innovant et reconnaissable à chaque nouvel opus. À chaque film, le protagoniste mène une existence ordinaire jusqu’à ce qu’il soit frappé par une vision prémonitoire, annonçant un événement catastrophique imminent.

Suite à cette vision, il tente d’avertir son entourage, mais, comme on pouvait s’y attendre, ses avertissements sont souvent ignorés. Le résultat est inévitable : certains succombent, tandis que d’autres échappent à la mort… mais pas pour longtemps. Les survivants doivent alors faire face à la Mort, qui, insatiable, va tout tenter pour récupérer ce qui lui revient : leur vie !

Retrouvez ci-dessous un récapitulatif des cinq premiers films. Il n’est pas indispensable d’avoir vu les précédents volets pour apprécier Bloodline, mais cela reste fortement recommandé, surtout si vous souhaitez profiter pleinement des nombreux clins d’œil disséminés tout au long du film !

Précédents films

Vol mortel à destination de Paris

Destination Finale (2000), réalisé par James Wong.

Alex Browning, un lycéen américain de 17 ans, voit sa vie basculer lorsqu’il a une vision prémonitoire d’un accident d’avion sur le vol en direction de Paris. Grâce à cette vision, il parvient à avertir son professeur et ses camarades, leur sauvant ainsi la vie. Cependant, la Mort, implacable, reviendra les chercher un à un…

Attention sur la route

Destination Finale 2 (2003), réalisé par David Richard Ellis.

Ce second film se déroule un an après le crash du vol 180. Il est fortement conseillé d’avoir vu le premier film avant celui-ci, car nous retrouvons l’un des protagonistes du premier volet. Cette fois, c’est Kimberly qui se rend en Floride et qui est victime de visions sur l’autoroute. Un immense carambolage se profile à l’horizon. Un film qui a profondément marqué plus d’un spectateur, notamment avec la scène d’introduction de l’accident impliquant un camion transportant des rondins de bois…

Un petit tour de manège ?

Destination Finale 3 (2006), réalisé par James Wong.

James Wong revient aux commandes avec ce troisième opus. Quelques références au premier film seront présentes, sans pour autant être essentielles.

Une fois encore, le film reprend les bases des précédents volets : Wendy pensait passer une agréable soirée dans un parc d’attractions en compagnie de son petit ami et de ses camarades de classe. Malheureusement pour elle, elle devient victime d’une vision annonçant un accident imminent sur les montagnes russes.

La suite, vous la connaissez… Dans ce film, une mort en particulier (ou plutôt, deux morts) reste gravée dans les esprits. Vous ne regarderez plus jamais une séance d’UV de la même manière.

Course contre la Mort

Destination Finale 4 (2009), réalisé par David Richard Ellis.

Nick pensait assister à une course automobile en toute tranquillité. Malheureusement, vous vous doutez bien de ce qui va se passer. Une vision, et tout bascule. Un à un, les morts s’enchaînent, et la Mort n’a aucune pitié, pas même pour les mères !

Ce film est malheureusement loin d’être le meilleur (et peut-être même le pire). À ce moment-là, la saga commence déjà à s’essouffler…

Le pont du destin

Destination Finale 5 (2011), réalisé par Steven Quale.

Sam se rend à un séminaire d’entreprise, accompagné de sa petite amie et de ses collègues. Victime d’une prémonition, il assiste à l’effondrement imminent d’un pont suspendu. Grâce à sa vision, Sam survit, entouré de quelques compagnons… Mais est-ce vraiment une chance ? Pas vraiment. Car, une fois encore, la Mort va venir les récupérer un par un.

La véritable surprise survient à la fin du film, où l’on découvre qu’il s’agit en réalité d’une préquelle au premier opus. En effet, dans la scène finale, Sam embarque dans un avion… le même que celui du vol 180. Une révélation habile, qui clôt brillamment le film – du moins, c’est ce qu’on pensait. Mais il faut croire que la Mort n’en avait pas encore fini…

Casting

Avant de parler du film, faisons un petit tour du côté du casting. Il faut avouer que celui-ci reste plutôt modeste (les Destination Finale ne sont pas vraiment connus pour avoir de grands noms au générique), sauf pour une exception.

Tony Todd

Et cette exception, c’est bien sûr Tony Todd. Malheureusement, il est décédé des suites de son cancer. Tony Todd est un acteur de talent, que l’on connaît pour de nombreux films, et il restera gravé dans les mémoires pour son rôle emblématique dans Candyman.

Pour ceux qui l’ont découvert dans Destination Finale, il est difficile de ne pas remarquer la transformation de l’acteur, visiblement amaigri. Malheureusement, Tony Todd nous a quittés quelques mois après la fin du tournage. Paix à son âme.

Kaitlyn Santa Juana

Kaitlyn Santa Juana incarne Stéfany la protagoniste. Bien qu’elle soit relativement nouvelle dans l’industrie cinématographique, elle a déjà marqué les esprits par ses performances dans plusieurs productions notamment dans le film d’horreur The Friendship game ou encore, dans la série The Flash (2 épisodes).

Richard Harmon

Son visage d’ange ne vous est pas inconnu, et pour cause, Richard Harmon a déjà fait ses preuves dans le monde du cinéma !

On se souvient notamment de son rôle dans la série Les 100, où il incarne Murphy, un personnage à la fois complexe et intrigant. En plus de ce rôle emblématique, Richard Harmon est également connu pour ses apparitions dans des films d’horreur tels que Grave Encounters, Puppet Killer et The Return.

Teo Briones

Jeune acteur de seulement 20 ans, Téo a déjà su se faire un nom dans l’industrie du cinéma ! Il est particulièrement connu pour son rôle dans la série Ratched et, plus récemment, dans Chucky, où il s’illustre aux côtés d’autres acteurs talentueux.

Vous pourrez également le retrouver dans le second opus de Five Nights at Freddy’s, dont la sortie est prévue pour décembre 2025.

La famille Lewis et Campbell est particulièrement vaste et regorge de talents, avec des acteurs tels que Brec Bassinger, Owen Joyner, Rya Jilhstedt, et Gabrielle Rose, qui incarne la grand-mère. Bien que ces acteurs ne soient pas forcément très connus, ils se retrouvent tous dans la même situation : tenter, coûte que coûte, de défier la Mort et de survivre à l’inévitable !

Un scénario différent

Stéphanie est une étudiante hantée, depuis plusieurs mois, par un cauchemar récurrent. Chaque nuit, elle rêve de sa grand-mère, Iris, avec qui elle n’a plus aucun contact depuis longtemps.

Il y a 50 ans, Iris a échappé à la mort grâce à une prémonition. Ce don lui a permis de sauver une dizaine de personnes… des personnes qui, selon le cours naturel des choses, n’auraient jamais dû survivre. Et si la Mort décide de quelque chose, il ne faut surtout pas la contrarier. En croyant bien faire, Iris ignorait qu’elle venait de déclencher une série d’événements tragiques. Ce choix allait entraîner de lourdes conséquences… et surtout, beaucoup de morts.

L’objectif de Stéphanie est donc de sauver sa famille et pas seulement son frère Charlie. La Mort a décidé de s’en prendre à toute sa lignée, c’est-à-dire à tous les membres de sa famille ayant un lien direct avec Iris et son mari, Paul. Car si Iris n’avait pas empêché ce drame, ils n’auraient jamais dû naître.

Un scénario qui évoque immanquablement Destination Finale, mais avec une différence majeure : pour la première fois, le protagoniste n’est pas celui qui a la vision. Stéphanie ne voit pas le futur, mais revit la prémonition de sa grand-mère, survenues un demi-siècle plus tôt. Ce détail sera le fil conducteur de tout le film et franchement ? Cela fonctionne du tonnerre malgré la nouveauté !

Spoiler

Je pensais que le cinquième opus serait le dernier. Il clôturait parfaitement la saga. Mais Destination Finale : Bloodlines a réussi là où beaucoup de reboots échouent : redonner une nouvelle peau à une saga culte, sans trahir son esprit.

Cette reprise est vraiment réussie. L’idée d’une prémonition qui remonte à 50 ans, c’est à la fois original, malin et fidèle à l’univers. Pour une fois, la protagoniste n’est pas directement concernée par les visions. Ce qu’elle voit, ce sont les souvenirs de sa grand-mère, Iris. Et c’est cette approche qui donne tout son souffle nouveau au récit.

Au moment de la prémonition, Iris était enceinte de son premier enfant. Elle aurait dû mourir lors de cet incident — cet enfant n’aurait donc jamais dû naître, encore moins le suivant. Pas d’enfants, pas de petits-enfants… Toute la lignée aurait dû s’éteindre ce jour-là.

Mais depuis tout ce temps, Iris était cachée… cachée de la Mort. La Mort a mis beaucoup de temps à la retrouver, et ceux à cause du nombre de vies sauvées ce jour-là. Mais le moment est venu.

Après avoir retrouvé Iris, Stéphanie assiste à un moment bouleversant : sa grand-mère, consciente de l’horreur qu’elle a déclenchée cinquante ans plus tôt, choisit de se donner la mort devant elle. Un geste radical, mais profondément symbolique.

Par cet acte, Iris veut ouvrir les yeux de Stéphanie, lui faire comprendre que la Mort ne peut pas être trompée éternellement… qu’il y a toujours un prix à payer. On retrouve alors la tension, l’inéluctabilité et la panique qui font tout le sel de Destination Finale. La fameuse flamme est toujours là.

Et puis, l’un des thèmes récurrents de la saga revient : « Pour tromper la mort, il faut lui en offrir une autre. » Ce principe est respecté, exploité avec justesse, et honnêtement : on apprécie. Le film pousse même le scénario plus loin : Erik n’est pas directement lié à la Mort, puisqu’il n’est pas sur la liste. En effet, il n’était pas le fils biologique de Howard, ce qui, théoriquement, aurait dû signifier qu’il n’était pas destiné à mourir.

Dans Bloodlines, les descendants d’Iris et Paul sont censés être les victimes principales, mais Erik ne fait pas partie de ce cercle. Et pourtant, à force de jouer avec le destin et de tenter de défier la Mort, il finit par en être une victime. Il n’était pas censé mourir, mais, comme toujours dans l’univers de Destination Finale, la Mort ne fait pas de distinction. Erik pensait pouvoir tromper la Mort. Et bien… il a perdu le pari (voir le spoiler de « des morts toujours plus sanglantes »).

Des morts toujours plus sanglantes !

Ce qu’on aime dans Destination Finale, ce sont les morts bien gores. Et devinez quoi ? Destination Finale : Bloodlines ne déroge pas à la règle. Vous voulez du sang ? Vous allez être servis !

Dans ce sixième opus, les morts sont toujours plus inventives. La bande-annonce en donne déjà un avant-goût : l’une des victimes se fait broyer… par une tondeuse. Une scène qui n’est pas sans rappeler celle du quatrième film, où un personnage mourait après avoir été percuté par un caillou projeté sous une tondeuse, sauf qu’ici, la machine devient carrément l’arme du crime. Et aussi sanglante soit-elle, cette mort est loin d’être la pire.

Les décès s’enchaînent, chacun plus macabre et spectaculaire que le précédent… Clairement, niveau hémoglobine, on est servi. Mais attention, tout s’enchaîne très vite ! Les morts de cet opus sont plutôt ingénieuses, même si je les ai trouvées un peu moins poussées que dans certains des films précédents.


De belles morts pour la plus part, enfin… si on peut parler de « jolies morts ».

Spoiler

S’il y a bien une mort qu’on retiendra dans Destination Finale : Bloodlines, c’est sans doute celle d’Erik.
Une mort qui, ironiquement, n’aurait jamais dû avoir lieu. Comme dis précédemment,, on apprend qu’Erik n’est pas le fils biologique de Howard. Théoriquement, il ne figurait donc pas sur la liste de la Mort. Mais voilà : la Mort déteste qu’on se moque d’elle.

En voulant la défier, Erik a scellé son propre sort. Sa mort reste l’une des plus marquantes, d’autant que tout le monde pensait qu’il allait mourir dans les flammes comme le suggérait la première bande-annonce. Mais non. Finalement, c’est dans une salle d’IRM qu’Erik trouve la mort. Et autant dire qu’il a particulièrement souffert.

Franchement, Erik… quelle idée de rentrer dans une salle d’IRM quand tu sais que tu es couvert de piercings, notamment à un endroit très, très fragile pour les hommes ? En plus d’avoir provoqué la mort de ton frère (certes en essayant de le sauver), tu as aussi signé ton propre arrêt de mort. Un point en moins pour les Campbell, un point pour la Mort.

Tony Todd, une légende

Si je vous dis que Tony Todd était un acteur très apprécié, vous ne serez sans doute pas surpris.
Mais ce que beaucoup ignoraient, c’est qu’il était malheureusement atteint d’un cancer lors du tournage de Destination Finale : Bloodlines. Tony Todd a toujours eu une place essentielle dans la franchise. Et comme il se doit, il a repris son rôle une dernière fois.

Affaibli, oui. Mais déterminé à être là. Il a tenu à apparaître dans ce dernier opus, ce qui sera malheureusement son dernier film. Quelques mois après le tournage, l’acteur nous a quittés. Le film lui rend un hommage émouvant à la fin du générique. Et je dois l’avouer, ce moment ne m’a pas laissé indifférent.

Tony Todd était un grand acteur, une présence marquante, un visage que j’ai toujours associé à la saga. Le revoir, même affaibli, a été un véritable plaisir… et une vraie émotion.

Spoiler

Le réalisateur l’a bien compris : Tony Todd est la pièce maîtresse de Destination Finale. Et dans ce sixième opus, il en a clairement joué… avec justesse et respect. Dans Bloodlines, on découvre enfin les origines de son personnage. Et oui, ce petit garçon qu’Iris a sauvé il y a 50 ans… c’était lui. Depuis le début, il était là. Il avait survécu, il avait vu la Mort… et il avait réussi à la déjouer.

Mais ce qui m’a le plus touché, ce sont ses adieux. Lorsqu’il explique à Stéphanie qu’il en a assez de fuir, qu’il est fatigué, malade, et qu’il est temps pour lui d’affronter la Mort… j’ai eu un nœud à la gorge (et actuellement, une poussière dans l’œil). Pour une fois, j’ai ressenti de la peine, une vraie émotion, dans un Destination Finale. Et ces adieux… c’était majestueux.

Merci, Tony Todd, pour ton implication, ta présence… Tu auras défié la Mort plus longtemps que personne. Et elle a, malheureusement, fini par te rattraper.

Les références des précédents films

Des références de films ? En veux-tu, en voilà ! Mais ça, on le savait déjà grâce à la bande-annonce, avec le livre que Stéphanie récupère de sa grand-mère Iris. Dans ce livre, on aperçoit un clin d’œil aux événements des premiers films, avec un client du premier et du second opus. Et ce n’est pas tout ! Si l’on pousse un peu plus loin, on peut aussi repérer un autre clin d’œil quand Erik est à deux doigts de se faire renverser par une voiture, ou encore lorsque Iris et Stéphanie se font piquer le doigt, un moment qui n’est pas sans rappeler l’angoisse du premier film.

Franchement, ça, c’était vraiment l’un des points forts du film. Et on peut dire qu’il y en a un paquet ! Le deuxième film doit très certainement être le préféré du réalisateur, vu le nombre impressionnant de clins d’œil qu’il intègre. Certainement marqué par les camions transportant des rondins de bois sur l’autoroute, un détail qui n’a pas manqué de rappeler des souvenirs bien ancrés dans la mémoire des fans.

Spoiler

Une des plus belles références du film est sans doute celle en lien avec le deuxième volet de la saga. Kimberly, le personnage du deuxième film, est directement cité dans Bloodlines. Un clin d’œil qui, tout en étant subtil, ravira les fans de la saga, et montre que le réalisateur a vraiment voulu rendre hommage aux précédent film.

L’avenir de Destination Finale

La question est légitime : la saga Destination Finale est-elle vraiment morte ? Avec ce nouvel opus, qui, à mon avis, est une véritable réussite, il est difficile de dire si la saga a réellement trouvé sa fin.

Le cinquième film avait, à l’origine, parfaitement clôturé la saga. Il offrait une conclusion solide, un sentiment de boucle bouclée. Mais avec ce nouveau chapitre, Bloodlines, on pousse encore le bouchon un peu plus loin et on explore des réponses à des questions qui étaient jusque-là mises en sourdine. C’était osé… mais, c’était réussi. Donc, oui, Bloodlines est un très bon choix et une réussite pour raviver la flamme.

Maintenant, à l’heure actuelle, peut-on imaginer un autre opus ? Je pense que oui, parce qu’il n’y aura jamais assez de morts pour satisfaire les fans de la saga. Mais en termes de réponses et de véritable conclusion, je pense qu’on a fait le tour.

Alors, business ou nouvelles idées ? Ça, ça reste à voir.

Spoiler

À la fin du film, nous assistons à la mort de Stéphanie et Charlie. Clairement, on ne s’y attendait pas (ou du moins, presque pas). Mais au-delà de ce coup de théâtre, le mystère concernant Tony Todd, qui incarne un homme de la morgue (rappelons-le), a enfin été élucidé. Pour moi, c’est l’un des plus grands mystères du film et c’est une vraie révélation.

Alors, que dire de plus ? On sait très bien comment la Mort peut être déjouée : soit en tuant quelqu’un et en prenant ses années de vie, soit en mourant et en étant résisté. Mais tout réside dans l’art de réussir à le faire. N’est-ce pas Erik ? La seule piste possible serait de revenir sur le rôle de Kimberly… mais honnêtement, elle a déjà échappé à la Mort, donc elle ne devrait plus être concernée. À priori, son sort est déjà scellé.

Alors une suite pour élucider encore plus de mystères… Je ne pense pas que ce soit nécessaire. En revanche, une suite pour du gore, pourquoi pas. Mais pour ma part, j’ai déjà eu mes réponses avec les précédents films.

Stop les bandes annonces !

La première à être sortie nous montrait Erik qui prévoit une mort plutôt… chaude.


L’autre bande-annonce nous donnait un aperçu du décès du père, là encore, zéro surprise dans le film.
Alors oui, ça commence déjà à en dire un peu trop, mais rassurez-vous, la bande-annonce ne vous révèle pas tout, et j’ai été plus d’une fois scotché sur mon siège par des événements totalement inattendus.

Spoiler

La mort d’Erik, brûlé par les flammes, dans la bande-annonce ? Eh bien, que nenni ! Notre survivant préféré a survécu sur une île. Vous croyez vraiment qu’il allait mourir d’une manière aussi stupide ? C’était un joli coup de pub de la part de la production.

Par contre, ce que je ne comprends pas, c’est cette scène présente dans la bande-annonce où l’on voit Darlene prise au piège dans le tourniquet de l’hôpital. Cette séquence n’était pas dans le film. Alors, oubliée, retirée à la dernière minute ? Personne ne sait. Ce qui est sûr, c’est qu’on peut en conclure qu’il ne faut jamais se fier à une bande-annonce.

À défaut de tromper la Mort, c’est le réalisateur qui nous a trompés, et c’était un joli coup de pub en proposant cette bande-annonce avec Erik. Bien joué ! Soit dit en passant, le t-shirt d’Erik était lui aussi un petit clin d’œil au drame qu’il a vécu. L’aviez-vous remarqué ?

CONCLUSION

En lisant mon article, vous avez probablement compris une chose : j’ai adoré ce nouvel opus, et croyez-moi, je n’ai pas été payé pour le dire !

Si je dois être honnête, le quatrième film était, à mon sens, le pire de la saga. Le cinquième, quant à lui, m’a bien convaincu avec sa fin, mais ça n’était pas non plus foufou. Mais alors, ce sixième opus… j’ai adoré, vraiment ! Le scénario, les morts, le choix du casting… tout y est ! Et bien sûr, une petite touche d’humour noir (notamment grâce à la présence de Richard Hamon) qui fait tout le charme du film. Et comment ne pas mentionner la présence de Tony Todd, indispensable selon moi. C’était vraiment extraordinaire.

Je suis vraiment ravi de voir qu’ils ont réussi à relancer la saga avec brio, et je ne m’attendais vraiment pas à être aussi agréablement surpris. Je redoutais un peu le retour de la sage, mais dès les premières minutes, mon appréhension s’est évaporée. C’était tout simplement du génie. Maintenant, à l’heure actuelle, je ne vois pas de suite possible… mais c’est exactement ce que je pensais après le cinquième film !

En tout cas, si vous êtes fan de Destination Finale, vous ne pourrez qu’apprécier ce nouvel opus. Pour ma part, je n’ai pas vu le temps passer, et c’est clairement un point positif !

Alors, qu’attendez-vous pour affronter la Mort de nouveau ?

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2 réponses

  1. Salut l’ami !

    Je viens de dévorer ton article sur « Destination Finale : Bloodlines » et je dois dire que j’ai passé un super moment à te lire. C’est vraiment cool de voir à quel point tu es passionné par cette saga, ça se ressent à chaque ligne. J’ai bien aimé la façon dont tu as mis en lumière l’hommage à Tony Todd, c’était touchant et ça donne vraiment envie de revoir le film juste pour ça.

    Son rôle est emblématique et c’est une belle manière de lui dire au revoir. Franchement, ton analyse sur l’évolution de la franchise et le côté préquelle du 5 m’a rappelé pourquoi j’aimais tant ces films à l’époque. C’est toujours un plaisir de se replonger dans ces histoires de destins inévitables.

    Par contre, si je devais chipoter un peu, j’aurais peut-être aimé que tu développes un peu plus sur les nouveaux personnages, histoire de voir s’ils apportent un vrai plus à l’univers. Et puis, même si tu mentionnes que la saga s’essouffle, j’ai hâte de découvrir les moments de sursaut dont tu fais part en fin d’article. Continue comme ça, c’est un régal !

    Bonne journée !

    1. Hey, bonjour Pascal ! Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂 Effectivement, j’aime énormément la saga Destination Finale, donc cet article me tenait vraiment à cœur ! Pour ce qui est des personnages, tu as raison, j’aurais pu développer un peu plus, mais j’avais peur que ça fasse un peu long à la lecture haha. Merci encore pour ton avis et au plaisir de te revoir ici !

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