Kotaro en solo ou Kotarou wa Hitorigurashi est un manga sorti en 2015 au Japon. En 2022, une version animée voit le jour sur Netflix.
Composé de seulement 10 épisodes, cet animé à la fois drôle et touchant, nous conte l’histoire de Kotaro Satô, un jeune garçon de 4 ans pas comme les autres…
Nous concernant et pour découvrir la version papier, il faudra attendre avril 2024 pour découvrir les aventures de Kotaro. C’est l’éditeur Panini qui se charge de l’édition. 10 tomes sont prévus mais concentrons nous sur le premier disponible depuis le 3 avril 2024.
Allô maman bobo
Au commencement de notre lecture nous faisons la rencontre de Kotaro Satô, qui, comme le dévoile son apparence, est un enfant. Âgé de seulement 4 ans, Kotaro est un petit garçon presque ordinaire (on découvrira pourquoi par la suite). Il est également un grand fan du dessin-animé Tonosa-man qui semble être un modèle pour lui. Il y reprend d’ailleurs régulièrement des répliques et a un langage très soutenu pour son âge.
Fraîchement arrivé dans la ville, Kotaro se dirige vers la supérette du quartier afin d’y acheter des mouchoirs. On pourrait alors croire que celui-ci vient en aide à sa maman, mais non, Kotaro est en réalité seul. Cet achat n’est pas non plus une coïncidence. Notre petit bambin a bel et bien une idée derrière la tête : les offrir à ses voisins en gage d’amitié et afin de les prévenir de sa présence dans le quartier.
C’est ainsi que Kotarô va faire la rencontre de son voisin, Karino, un trentenaire célibataire sans enfants et qui cumule les conquêtes amoureuses.
Karino est typiquement le trentenaire flemmard et bordélique qui n’en a rien à faire de ce qui l’entoure. Son appartement est un véritable capharnaüm, il ne se lave que très peu et ses dessins deviennent démodés selon son patron. En bref, c’est un peu le train train quotidien pour lui. Sa rencontre avec son voisin va littéralement changer sa vie.
Tu n’es pas seul
Au fur et à mesure, Karino, contre son gré, va prendre sous son aile son nouveau voisin.. Bien que débrouillard, Kotaro reste encore très jeune et il est clair qu’un enfant de cet âge ne peut pas se débrouiller seul indéfiniment.
C’est d’ailleurs une question que se pose Karino, comment est-ce possible que celui-ci puisse vivre seul ? A t il des parents quelque part ?
Karino ne sera pas le seul à s’inquiéter pour Kotaro. Tamaru, un père qui a perdu la garde de son fils, ainsi que Mizuki, la jolie voisine vivant à l’appartement 201 vont également se prendre d’attachement pour le petit garçon solitaire.
Une relation va alors se tisser entre le trio et le jeune garçon. Tous auront un but : prendre soin de Kotaro mais surtout, comprendre où sont ses parents qui, jusqu’à présent, n’ont pas pointé le bout de leur nez…
Durant ce premier tome, nous suivons alors leur train-train quotidien dont l’inscription à l’école de Kotaro, qui, comme vous le verrez, ne se passe pas comme prévue…
Une belle surprise
Lorsque j’ai découvert le manga, je n’avais pas connaissance de la série disponible sur Netflix, c’est donc un peu vers l’inconnu que je me suis lancée dans cette lecture.
Et bien, c’est une très belle surprise ! Je m’attendais à un contenu très enfantin et tourné sur l’humour mais c’est loin d’être le cas. Kotaro en solo est le genre de lecture qui nous fait rire, mais pas seulement.
Au fil des pages, on découvre une histoire beaucoup plus sombre que l’on imagine. Kotaro semble marqué par l’absence de ses parents et l’exprime à sa manière, sans en alerter son entourage. On ne sait pas véritablement le pourquoi du comment, ni comment Kotaro en est arrivé à vivre seul…Mais une chose nous pousse à croire que ce choix est dû à un événement dramatique.
Ne vous attardez donc pas longtemps sur sa jaquette rouge vif et le visage angélique de Kotaro. Kotaro en solo n’est pas un manga à mettre entre les mains de tous.
Il est difficile de vous en dire plus sur cet article sans pour autant vous spoiler l’intégralité de ce premier tome. Kotaro en solo est un manga plein de surprises et il serait dommage de passer à côté de ce petit bijou qui, j’en suis certaine, en marquera plus d’un.