Akata a pour habitude de nous surprendre avec ses mangas particulièrement choquant, on pense notamment à Aime ton prochain dont l’article est à retrouver ici. Cette fois, c’est une toute nouvelle intrigue que nous découvrons et cela promet d’être particulièrement riche en émotions.
Mon mari dort dans le congélateur, n’est pas une lecture à mettre entre les mains de tous. La violence conjugale y est fortement abordée et pourrait choquer les lecteurs les plus sensibles. Découvrons ensemble cette histoire particulièrement bouleversante.
Adaptation d’un roman à succès, Mon mari dort dans le congélateur s’impose comme un polar psychologique littéralement glaçant qui questionnera ses lecteurs tout en montrant le destin tragique d’êtres humains qui s’entre-déchirent.
TOME 1
Depuis son mariage avec Ryo, Nana n’a que trop subi les coups de son mari. Aussi, le jour où elle finit par tuer ce dernier, elle ne ressent pas de tristesse et décide de cacher son corps dans le congélateur de la petite réserve du jardin. La jeune femme se sent alors enfin libérée et espère pouvoir profiter de la vie… Mais quand le matin suivant, Ryo réapparait comme si rien ne s’était produit, Nana commence à douter ? Son mari est-il vraiment décédé ? Pourquoi le cadavre de ce dernier est toujours là, recroquevillé dans la glace du congélateur ? À-t-elle tué la bonne personne ? À moins que ce soit elle qui soit en train de sombrer… dans la folie ?
MAINTENANT, JE SUIS LIBRE
« Mon mari dort dans le congélateur » est un nom qui s’annonce particulièrement intéressant. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à acheter cette série. Un pari risqué pour Misaki Yazuki, l’autrice qui aborde un sujet extrêmement sensible.
Dans ce premier tome, on découvre Nana, une épouse totalement dévouée pour son mari, Ryô, et qui apprécie de préparer de délicieux repas à son cher et tendre. Une vie douce et paisible aux premières impressions.
Malheureusement, la vie de la jeune femme n’est pas aussi belle qu’il y paraît car en fait, Nana est victime de violence de la part de son mari. Un calvaire que notre victime n’arrive plus à surmonter, jusqu’à prendre la décision de commettre l’irréparable : tuer son tortionnaire passant ainsi de victime, à assassin.
Un mot particulièrement fort lorsque l’on sait ce que la jeune femme a du subir. Par conséquent, nous pouvons convenir que cela était purement de la légitime défense. Le lecteur est donc encore impuissant face à cette situation qui est malheureusement bien réelle et toujours d’actualité en 2022.
Cepdant, l’histoire ne s’arrête pas là. Après avoir été libérée de celui qui a causé tant de souffrances, Nana développe des hallucinations et pense que Ryô est toujours en vie et se retrouve donc devant elle. Comment cela peut-il se produire puisqu’il se trouve dans le congélateur ?
TOME 2
Depuis que son mari supposément mort a réapparu sur le seuil de la porte, Nana ne sait plus comment se comporter. Cet homme est-il vraiment celui qu’il prétend ? Pourquoi se montre-t-il plus attentionné qu’autrefois ? A-t-il des intentions cachées ? En proie au doute, Nana pourrait peut-être trouver un allié en la personne de Kamata. Collègue de Ryô, ce dernier est un homme prévenant qui, lors d’une rencontre arrangée, était un peu tombé sous le charme de la jeune femme. Mais n’est-il pas trop tard pour changer les choses ?
QUI ES TU VRAIMENT
Au vu du tome précédent, j’avais hâte de pouvoir découvrir ce deuxième tome qui conclue cette série abordant un sujet particulièrement sensible : les violences conjugales.
Cependant, mon enthousiasme s’est très vite dissipé et n’était plus aussi important que le précédent tome, et pour cause… Le scénario qui dérape et très rapidement, devenant une lecture totalement inouïe sur un sujet malheureusement bien réel.
Je suis donc encore perplexe face à la tournure qui a été prise qui selon moi, était beaucoup trop surréaliste. J’aurais préféré davantage une histoire plus développée, quitte à rajouter un ou deux tomes et donc appuyer un peu plus sur le sujet de les violences conjugales. Je ne m’attendais clairement pas à une telle fin et encore moins à quelque chose d’aussi poussé de manière surréaliste.
Dans ce dernier tome on ne découvrons pas grand-chose sur le passé de Nana ni sur les véritables violences qu’elle a subies par son mari, Ryô. Cependant, cela n’empêche pas de créer une certaine tension, laissant ainsi le lecteur sur ses gardes. Jusqu’au bout, on se demande si les hallucinations de Nana sont réelles.