C’est en 1991, au Japon, que sort sur NES le tout premier opus de Ufouria (ou Hebereke).
Nous concernant, il faudra attendre 1992 avant de le découvrir.
32 ans plus tard, Hebe le pingouin albino accompagné de ses camarades, fait son grand retour sur les consoles nouvelles générations ! Au vue de son nom, on pourrait penser que le jeu est une suite, mais détrompez vous ! Il s’agit bel et bien d’un remake et celui-ci est notamment réussi.
L’occasion donc de découvrir (ou redécouvrir) ce jeu de plateforme particulièrement mignon.
Globalement, ça parle de quoi ?
On part déjà sur du positif puisque le jeu est intégralement traduit en Français ! Une traduction réussie et dont les dialogues sont tout à fait adaptés pour les jeunes enfants. On part sur quelque chose de simple, amusant et sans prise de tête. À l’occasion de ce remake, le jeu a même le droit à une histoire retravaillée.
Vous incarnez alors Hebe, un adorable petit pingouin albino, coiffé d’un petit chapeau bleu. Les bumyons ont envahi les environs. Ce sont de petites boules de slime qui se collent à tout et n’importe quoi. Votre objectif ? Les contrer à l’aide de vos popounes ! Heureusement, pour vous aider dans votre tâche vous pourrez compter sur la présence de vos amis.
Prise en main
Concernant la prise en main, celle-ci est relativement simple. Il faut dire qu’à l’époque, nous n’avions pas 30 six milles boutons ! On reprend donc les touches classiques qui nous permettent de sauter et d’attaquer nos adversaires. En bref, c’est simple, efficace et adapté à tous.
Au total, 4 personnages sont disponibles et chacun dispose de capacités différentes. Il suffira d’appuyer sur la touche attribuée pour basculer entre chaque personnage.
- Hebe, c’est le premier que vous incarnerez. Celui-ci aura par la suite, la capacité de grimper sur les murs.
- O-chan, vêtue de son déguisement de chat, elle pourra nager sur l’eau.
- Sukezaemon, lui, est un fantôme blanc. Il ne peut pas traverser les murs, mais il peut cependant planer, plutôt cool non ?
- Pour finir, Jennifer, qui est un poisson vert. À l’inverse de O-chan, il pourra nager dans les profondeurs pour atteindre de nouvelles zones.
Là où ça peut coincer c’est au niveau de la difficulté. En soit, rien de bien folichon mais certains passages peuvent s’avérer un peu plus coriaces notamment lorsqu’il faut sauter. Ce n’est pas sans nous rappeler la difficulté des jeux de l’époque…
Ufouria : The Saga 2 reprend un système déjà connu en ce qui concerne votre vie. Au commencement du jeu, vous posséderez 3 cœurs qui vous permettront de retenter votre chance en cas de défaite (si vous chutez ou vous faites toucher). Une fois vos 3 vies écoulées, vous perdrez vos pièces (voir plus bas) et il vous faudra recommencer le niveau dans sa totalité.
Un monde qui change sans cesse
L’une des particularités de Ufouria : The Saga 2 c’est qu’on ne s’ennuie jamais ! Effectivement, chaque niveau change de façon aléatoire et ce, à chaque fois que vous y mettez les pieds ! Autant dire que pour découvrir toutes les zones, vous avez beaucoup de chemin à faire.
Pour chaque zone, vous retrouverez un défi. Il vous faudra alors basculer entre les différents personnages afin d’utiliser leurs capacités et atteindre des zones jusqu’alors inaccessibles.
À noter que des pièces seront éparpillées dans chaque niveau. Celles-ci vous serviront en tant que monnaie d’échange dans la boutique du jeu.
Les graphismes et la bande son
Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de jouer à la première version… Et oui, j’étais encore dans le ventre de ma mère à la sortie du jeu ! Je suis donc partie à la recherche de différentes infos et vidéos de gameplay de l’époque afin d’en savoir plus et il n’y pas à dire, la différence est visible dès le premier coup d’œil.
Tout d’abord : les pixels (que l’on aime tant) ont eu le droit à une refonte des plus importantes laissant ainsi un tout autre style. Cette fois-ci, nos personnages sont dessinés de manière artisanale, en feutrine plus exactement, un peu comme dans Yoshi’s Wooly World. Un style graphique qui colle parfaitement à l’univers. Lors de ma session, je n’ai eu envie que d’une seule chose : prendre dans mes bras les différents personnages afin de leur faire un câlin. On aurait réellement cru incarner une petite peluche, c’est cute !
Les pixels ne sont pas pour autant mis de côté. On retrouve également les écrans de chargement ainsi que les dialogues en perles à repasser. Encore une fois, cela rend particulièrement bien et donne un certain charme au jeu.
En ce qui concerne la bande son, c’est aussi un succès ! Celle-ci est parfaitement adaptée au jeu et nous envoie tout droit dans les années 90 ! Par moment j’avais même l’impression d’être sur Kirby et ça, c’est un compliment !
