Rechercher

LIVRES / MANGA

Double Play

DATE DE SORTIE
15/12/2023
DESSIN
Koji Murata
AUTEUR
Koji Murata
ÉDITEUR
Meian
TYPE
Manga
NOMBRE DE PAGE
166
PRIX
6,95 euros
CLASSIFICATION
16 ans et plus

Tamao Hiroi et Ran Homura ne pourraient pas être plus opposés : lui a quitté son club de base-ball, elle est l’as du club de softball et la plus belle fille du lycée. Mais quand leurs parents se remarient, ils se voient forcés d’habiter sous le même toit… Jusqu’au jour où Tamao découvre le ” secret ” de Ran. Dès lors, un double jeu commence entre eux et leur relation devient de plus en plus immorale !

L’éditeur Meian nous a décidément bien gâté en cette fin d’année. Après la sortie des deux premiers tomes de One Half of a Married Couple (l’article est disponible ici), c’est au tour de Double Play de faire sa sortie dans les librairies. 

Double Play n’est pas le premier manga de Murata Koji. Il est également l’auteur de Hana l’inaccessible ainsi que Akai Ringo, tous deux sortis en 2019. Concernant Double Play, 4 tomes sont actuellement disponibles au Japon.

Chaud devant

Avant de vous détailler mon avis sur ce manga je me dois néanmoins d’apporter quelques précisions sur le contenu qui vous attend. Double Play n’est ni un shojo, ni un seinen. Sur le dos de celui-ci est mentionné “Daitan”, l’une des collections de Meian. Cette catégorie propose un contenu destiné à un public mature.

Au programme de cette collection nous retrouvons des thématiques décalées, sensibles osées et surtout, du sexe. D’ailleurs, nous avons d’ores et déjà eu un aperçu lors de notre review sur Brisée par ton amour (l’article est disponible ici) et dont nous attendons patiemment la suite ! 

Si ce genre de lecture vous dérange, nul besoin de vous y aventurer. Double Play est composé de nombreuses scènes de sexe et on ne parle pas de simples baisers au coin du feu… Si vous êtes néanmoins adepte du genre, vous êtes au bon endroit.

Un plaisir partagé

Les quatres premières pages de Double Play sont intégralement en couleurs. Sur celles-ci nous découvrons Ran Homura, personnage principal féminin de ce manga. Sur ces premières illustrations nous constatons que la jeune fille se donne du plaisir… Oui, comme ça; dès le début. Je vous avais prévenu ! 

Cette scène aurait presque pu paraître anodine, le plaisir sexuel étant tout à fait humain. Sauf que non. Derrière la fenêtre se cache Tamao, un jeune lycéen qui pendant un court instant décide de se rincer l’œil… La raison ? Il se trouve que Ran est en réalité dans sa propre chambre et que celle-ci ne peut s’empêcher de citer son nom tout en se donnant du plaisir.

Bon, d’accord. Encore une fois cela reste naturel et jusqu’alors, le scénario n’a rien d’extraordinaire si ce n’est deux adolescents qui se donnent du plaisir. Là où ça coince un peu, c’est le moment où Ran surprend Tamao en plein plaisir solitaire… De quoi énerver la jeune fille qui s’empresse de sortir en le frappant.

Le véritable problème est qu’en réalité, Tamao et Ran sont désormais frère et soeur, leurs parents ayant décidé de se remarier… Cette situation rend la scène d’autant plus gênante si on prend en compte que chacun des deux adolescents ont pris du plaisir en se masturbant.

Un esclave sexuel 

Comme vous pouvez vous en douter, cette scène si particulière ne sera pas la seule…Après avoir surpris Ran par la fenêtre, la jeune fille décide de menacer son nouveau frère. Si celui-ci n’exécute pas ses ordres, Ran inventera une terrible rumeur stipulant que Tamao a essayé de la violer.

Suite à ses menaces, Tamao va donc s’exécuter et suivre les moindres ordres que lui dictera sa maîtresse. Comme on pouvait s’y attendre, les consignes de celle-ci seront d’ordre sexuel. Ce petit jeu va donc très rapidement tourner au vinaigre et une relation très particulière va s’engager entre les deux adolescents qui ne savent plus réellement sur quel pied danser.

Pour compliquer la tâche, Tamao va faire la rencontre d’une camarade qui secrètement est amoureuse de lui. De quoi rendre Ran jalouse, bien décidée à ne pas laisser son frère/esclave… Dit comme ça, c’est un peu étrange. 

Le triangle amoureux prend forme. Tamao va devoir prendre une décision s’ il ne souhaite pas que les rumeurs s’étendent dans le lycée. Doit il laisser parler son coeur ou son désir sexuel ? 

Une lecture torride

Double Play est une lecture très particulière, et ce, dès le commencement. Les scènes sexuelles sont partie intégrante de ces deux premiers tomes. Comme dit précédemment, nous sommes loin de simples baisers. En plus du plaisir solitaire, on assiste régulièrement à des passages beaucoup plus torrides. Sous la douche, à l’infirmerie où encore, dans des buissons… Bref, vous aurez compris, Double Play propose du sexe à n’en plus finir.

Pour autant, on ne rentre pas dans le domaine du Hentai. Le scénario est bel et bien présent et celui-ci est particulièrement intriguant. Le premier tome nous propose une situation peu banale et il en va de même pour le second. Certaines scènes seront quant à elles malsaines et un peu poussées mais c’est ce qui fait le charme de ce manga si particulier. Il a donc clairement sa place dans la collection Daitan. 

A la fin de notre lecture, nous ne savons pas sur quel pied danser. Tamao est très hésitant : doit-il choisir la plus belle fille du lycée qui est désormais sa sœur ou bien sa jolie et douce camarade… Difficile à dire pour l’instant.  

Pour le découvrir, il va falloir attendre quelques mois avant de le découvrir. 

CONCLUSION

J’avais particulièrement apprécié Brisée par ton amour qui, lui aussi, fait partie de la collection Daitan. Il était donc logique pour moi de me rediriger vers Double Play. Résultat ? Je ne suis clairement pas déçue et mes attentes ont été comblées. Je pense qu’on peut même parler de coup de cœur en cette fin d’année. 

Si vous aimez les lectures torrides, ce manga est clairement fait pour vous. Il faudra néanmoins se soumettre à certaines scènes qui semblent légèrement surréalistes. 

Point positif : sa sortie en deux tomes qui nous permettent de profiter un peu plus de l’ouvrage. En ce qui concerne le troisième tome, il faudra attendre le 20 mars 2024.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *