Février, le mois de l’amour. Manque de pot, tu es célibataire et tu ne sais pas quoi faire… Et si tu lisais un manga complètement dément pour te changer les idées ?
Alors je t’arrête tout de suite, on ne parle pas de One Piece où que sais-je encore. Cette fois-ci, c’est un manga qui, malheureusement, est trop peu connu… Pourtant, celui-ci mérite clairement de sortir de l’ombre pour différentes raisons (soit patient, je vais y venir).
Tout d’abord, parlons de l’artiste français qui est à l’œuvre de cette pépite : Drawneverdie (si tu veux le suivre, c’est ici). Ce grand monsieur n’en n’est pas à son premier manga puisqu’il est également auteur de Kiss, Life of Dead Zombie ou encore, Black Pearl Chronicles… Bref, tu comprendra donc que l’expérience, il l’a.
Pour le soutenir, on retrouve l’éditeur français, Kool Books, qui a l’habitude d’éditer de jolies pépites de l’ombre comme Rigel of Afterlife ou encore, Azhel Project. Aucun doute que The Stairway : Les marches du Paradis s’annonce tout aussi intéressant !
La taille, ça ne compte pas.
The Stairway : Les marches du Paradis c’est avant tout un big manga pour t’en mettre plein la vue. Au total, ce n’est pas moins de 312 pages qui t’attendent… Et oui ! En réalité, c’est l’intégralité du manga qui y est présent. Pas besoin donc d’avoir je ne sais combien de livres dans ta mangathèque.
Le tout est illustré en format A5 pour t’en mettre plein la vue. On peut dire que l’auteur Drawnerverdie a vu les choses en grand et ce n’est pas pour nous déranger vu de la qualité des illustrations.
Bon, si tu n’es pas un amateur des gros bouquins, tu peux cependant te rediriger vers un format Ebook afin d’avoir les deux tomes séparés. Promis, on ne te jugera pas (on va essayer)… Tu risques juste de louper la jaquette réversible ainsi que les illustrations en fin de tome qui sont de toute beauté. Ça serait bien dommage !
Les portes du paradis
On débute donc de One-shot avec une mise en page qui nous fait frissonner. D’emblée, nous comprenons que le sujet principal de The Stairway : les marches du Paradis évoquera dieu ainsi que de nombreuses références à la mythologie… Si tu es un amateur du genre, tu apprécieras fortement cet ouvrage.
Je dois cependant te prévenir, cette lecture n’est pas adaptée à tous les lecteurs. Au programme, des boobs, des combats, encore des boobs et quelques scènes sanglantes. Certains sujets sensibles comme la prostitution et l’esclavage seront également abordés. En bref, ce n’est pas un livre d’histoire à donner à ton enfant.
En route champion
Place maintenant au résumé du livre. Dans cet ouvrage, nous suivons Jim Kelly, un jeune homme tout juste majeur qui a un objectif : rejoindre Stairway qui s’avère être le Paradis. Pourquoi ? Et bien sur terre, ce n’est plus réellement la joie depuis que les dieux ont mis leur grain de sel. Les quelques habitants restants recherchent un peu de tranquillité et pour ça, rien de mieux que Stairway.
C’est donc particulièrement motivé que Jim s’en va en direction des marches du Paradis. Pour ça, il pourra compter sur Senrica, une aventurière qui partage le même désir que lui. Très rapidement, ils seront rejoints par Crystal et Myrtille qui, devines le, ont elles aussi la même intention : rejoindre Stairway
Bien entendu, leur route sera semée d’embûches… En réalité, c’est toute la population qui a décidé d’atteindre les fameuses marches et on les comprend vu ce qu’il se trame sur terre. Certains gangs leur prêteront main forte tant dis que d’autres n’hésiteront pas à leur mettre des bâtons dans les roues.
Et puis, il y a également les membres de la Rive Rouge qui sont loin d’être de gentils religieux. Hors de question pour eux de laisser s’échapper Crystal et Myrtille qui sont en réalité, des esclaves sexuelles…
Malgré les obstacles, l’objectif reste le même : atteindre Stairway. Rien n’entrave la volonté de Jim qui est bien déterminé à sauver sa peau et pour ça, il va devoir trancher quelques têtes par-ci par là…
Un défaut de taille
Malheureusement, The Stairway : les marches du Paradis a un défaut. C’est beaucoup trop court ! On pourrait s’attendre à ce que celui-ci soit relativement long au vu de sa taille mais ne vous fiez pas à son apparence.
Il m’aura fallu une trentaine de minutes pour venir à bout de cet intégrale et pour ça, il y a deux raisons.
Je fus tout d’abord complètement absorbée durant ma lecture et les pages ont défilé à une vitesse folle. Il m’était impossible de m’arrêter tant bien que j’étais conquise par l’histoire. Les illustrations étaient quant à elles magnifiques et je me suis arrêtée plus d’une fois pour admirer le travail réalisé. C’est ma faute, j’aurais dû prendre plus de temps pour le lire mais on ne va pas reprocher à l’auteur de faire bien son travail et de m’avoir envoûté par son ouvrage.
Mais ce sont justement les illustrations qui, si on peut le dire, prennent beaucoup de place (et très certainement de temps pour être réalisées). Sur certains passages, les illustrations prennent une place intégrante de la page qui, pour rappel, est en format A5. Il arrive même que certaines pages comportent uniquement des illustrations et ce, sur plusieurs pages d’affilée.
En soit, c’est magnifique et j’ai eu un réel coup de cœur pour ce coup de crayon. Cependant au vue de la fin et de certains événements, j’aurais préféré plus de dialogues et moins d’illustrations afin que l’histoire soit développée davantage.