KIDS - GAMING

Dead End Job

DATE DE SORTIE
13/12/2019
TEST RÉALISÉ SUR
Xbox Series
ÉDITEUR
Headup Publishing
DÉVELOPPEUR
Ant Workshop Ltd
CLASSIFICATION
PEGI 7
GENRE(S)
Action
PLATEFORME(S)
Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, Xbox One
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Compatible
MODE(S)
Solo

UN TRAVAIL MORTEL

Dead End Job ouvre le bal des jeux dédiés à nos chers petits trolls pour notre mois dédié à l’horreur ! C’est un gentil PEGI 7 qui apparaît pour ce jeu promettant de drôle moment. Pas de panique, ici, pas de sang ni de langage grossier. DEJ convient tout à fait aux bambins qui aiment les fantômes…

D’ailleurs, nos ennemis sont loin d’être effrayants, bien au contraire ! Les ennemis sont colorés, visuellement drôle, mais également avec des prénoms loufoques ! Il sera également possible de les modifier pour ajouter tout ce qui vous passe par la tête. Une chose que j’ai tenu à vous montrer directement en photo, plutôt ressemblant non ?

Bon, blague à part. Il va falloir vous débarrasser de vos ennemis. C’est donc armé de votre pistolet plasma et de votre aspirateur que vous vous apprêtez à attraper des fantômes… Tiens, ça sonne familier !

Qui n’a jamais rêvé de devenir chasseur de fantômes ? Après Luigi Mansion et GhostBuster, c’est au tour de Dead End Job de s’y coller ! Reste à savoir si ce petit jeu des studios Ant WorkShop parviendra à se démarquer de ses concurrents… Place au test !

L’EMPOYÉ DU MOIS

On approuve le générique bien sympathique

À la fois drôle et coloré, Dead End Job correspond parfaitement au thème d’Halloween. Vous incarnez Hector, le protagoniste qui est en réalité un chasseur de fantômes. Son objectif ? Nettoyer les différentes zones sur son passage qui sont envahis de différentes créatures, chacune avec ses propres capacités. Vous pourrez ainsi sauver les citoyens pris au piège. Une fois les clients secourus, votre mission sera enfin terminée, du moins jusqu’à ce que vous atteigniez la porte de sortie… 

Dead End Job

Bien que le scénario ne soit particulièrement pas innovant, Dead End Job arrive malgré tout à sortir du lot en proposant son style bien à lui. On apprécie les décors colorés et la musique digne d’un cartoon des années 90. L’absence de dialogue audio, remplacé par des bruitages amusants (voir stupide) ajoute un charme bien à lui. Vous l’aurez compris : D.E.J fait partie des jeux à jouer sans prise de tête, enfin, si on met la difficulté à part.

Encore du travail 

Tout d’abord, les niveaux sont complètement aléatoires. Un point qui peut sembler perturbant au prime abord, mais finalement, le joueur s’adapte très rapidement et n’hésitera pas à recommencer les missions autant de fois que nécessaire. Par conséquent, il vous est impossible de vous créer des repères.

Deuxième point, vous avez 30 jours pour finir le jeu. Ce qui signifie, 30 tentatives maximum pour collecter le montant demandé. Si ce n’est pas le cas et que comme moi, vous vous baladez tranquillement dans la zone 1, vous devrez recommencer le jeu dans sa totalité. C’est-à-dire retour à la case départ ! Un système plutôt rageant, avouons-le, mais qui ajoute une certaine difficulté.

Dead End Job

Bon, sur une notre plus positive, les atouts collectés seront encore présents. Ce qui vous permettra de rattraper très rapidement le temps perdu.

Info : Un mode coopératif local est également disponible. Celui-ci n’apporte pas véritablement de charme au jeu puisque le second joueur pourra seulement ralentir ses ennemis (tout comme son allié, hector). Dommage de ne pas s’être penché un peu plus sur cette option qui aurait pu être beaucoup plus amusante. 

Niveau prise en main, pas de panique ! Hector n’a pas de temps à perdre et il vous faudra peu de temps avant de maîtriser les touches. On retrouve donc les touches classiques : RT pour tirer, LT pour aspirer vos ennemis. Pour utiliser vos objets, rien de plus simple : LB et RB feront l’affaire.

Plus le nombre de fantômes aspirés augmentent, plus notre chasseur de fantômes sera promu et gagnera un bonus loin d’être négligeable. Alors comprenez que plus vous gagnez des missions, plus vous serez efficace !

Un challenge 

Là où le jeu pose véritablement problème, c’est au niveau de sa difficulté. Hector n’a que trois cœurs, inutile de vous préciser que dans ce cas, la mission est terminée et votre personnage rétrogradé !  

Heureusement, on peut compter sur de nombreux objets présents pour finalement vous rebooster, tout dépend de ce que vous prenez… Certains auront la capacité de régénérer vos pvs tant dis que d’autres pourront vous être néfaste, et par conséquent, vous faire perdre des points de vie ou vous ralentir.

Dead End Job
La pomme a le pouvoir de vous faire regagner des pv ou l’inverse…

Les objets ne seront pas uniquement là pour regagner votre vie. Certains vous permettront de devenir plus puissant tandis que d’autres, accélérons la vitesse de votre personnage. Comme pour la nourriture, le risque 0 % d’avoir un malus n’existe pas. Il est donc important de vous rendre dans votre manuel et ainsi connaître chaque usage. 

Concernant les tirs, ils ne sont pas illimités, il en va de même pour votre aspirateur. La jauge (visible en bas à droite) sera partagée entre vos deux objets, soyez donc prudent pour ne pas tomber à court face à un fantôme. Heureusement, le temps de recharge n’est pas bien important. 

CONCLUSION

Dead end Job est un jeu divertissant malgré son côté répétitif que l’on peut apprécier (ou non).

Particulièrement colorée et non effrayant, il permettra de passer un agréable moment avec nos chers petits trolls même si le mode coop n’est pas vraiment abouti. Après tout, il vaut mieux être seul que mal accompagné ! Vous pourrez aisément laisser votre chasseur de fantômes partir à l’aventure seul.

Loin d’être en mesure d’égaler son rival, notre plombier vert favori, il reste cependant, un jeu fort sympathique à essayer au moins pendant une journée.

+ POINTS POSITIFS

Particulièrement addictif

De l’humour à n’en plus finir

Un bestiaire plutôt sympathique

- POINTS NÉGATIFS

L’utilité des objets, parfois assez vague.

Le mode coop, trop peu exploité.

Un poil difficile pour les plus jeunes (et pas que!)

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