Vous êtes à la recherche d’un petit jeu d’horreur indépendant à moindre coût ? Eh bien, vous avez de la chance, car Dreamless débarque maintenant sur console ! Après sa sortie initiale sur Steam en octobre 2024, c’est désormais aux joueurs console de découvrir cette expérience.
Côté développement, on retrouve Setone Games, le studio également à l’origine de Scotophobia. Ce dernier est particulièrement concentré sur le genre de l’horreur psychologique, et Dreamless ne fait pas exception à cette ligne directrice.
Une histoire à dormir debout
Dans Dreamless, vous incarnez un lycéen sur le point de fêter ses 18 ans. Et quoi de mieux pour marquer le coup que de vous aventurer dans une maison hantée ? Surtout lorsqu’elle se trouve dans une ville isolée, où, tous les 25 ans, des adolescentes disparaissent mystérieusement… Bref, le scénario reste assez classique, presque cliché.



Armé de votre caméra infrarouge, vous vous rendez donc dans une maison abandonnée. L’habitante précédente, une vieille femme nommée Mme Marta, a laissé quelques notes qui vont rapidement éveiller vos soupçons. Très vite, vous vous rendrez compte que quelque chose cloche dans cette demeure… et, bien sûr, vous êtes rapidement pris au piège !
Un jeu d’enfant
Côté gameplay, Dreamless n’est vraiment pas compliqué ! Les déplacements se font comme dans n’importe quel jeu, avec en prime la possibilité de vous accroupir (même si, honnêtement, cela ne vous servira à rien) et de jeter un regard furtif à gauche ou à droite… encore une option totalement inutile !



À noter, vous ne pourrez pas courir, un détail qui peut vite devenir agaçant, surtout que votre personnage a tendance à marcher lentement. Et ce n’est pas tout : les interactions, comme allumer une bougie, prennent également leur temps. Bref, Dreamless est un jeu d’enfant, mais avec une lenteur qui le rend un peu frustrant à force.
Enfin, pas de gestion d’inventaire, ce qui est plutôt appréciable si l’on ne souhaite pas se prendre la tête avec des objets à récupérer ou manipuler !
Quand l’énigme devient le piège
Dans tout bon jeu d’horreur, il est presque incontournable de croiser quelques énigmes, et Dreamless ne fait pas exception à la règle. Vous y trouverez ainsi moins de cinq énigmes au total. Ces dernières sont relativement simples, à l’image de jouer une partie de morpion contre une entité ou de devoir placer des peluches dans un ordre précis.
Si vous êtes un minimum observateur, ces énigmes ne devraient pas vous poser de problème. De plus, aucun risque de vous égarer dans le jeu : la plupart des portes sont verrouillées, ne laissant ouvertes que celles nécessaires à votre progression.



Là où les choses se corsent, c’est avec le labyrinthe, où il vous faudra déplacer une boule jusqu’à un point précis. Et, permettez-moi un coup de gueule : ce genre de « défi » n’a absolument rien à faire dans un jeu d’horreur ! Ai-je perdu de précieuses minutes face à cette pseudo-énigme ? Oui. Est-ce que cela ressemblait davantage à un exercice de patience qu’à une réelle énigme ? Assurément. Mais soyons clairs, ce type de mécanique n’apporte rien à l’ambiance d’un jeu d’horreur, si ce n’est de vous rendre fou… et pas dans le bon sens du terme.
Durée de vie

En ce qui concerne la durée de vie, il faut bien admettre que le jeu laisse un léger goût de déception. Il vous faudra tout au plus une heure pour en venir à bout, bien que le labyrinthe puisse, dans certains cas, rallonger modestement votre temps de jeu. Si vous décidez de vous lancer dans une seconde partie afin de collecter tous les journaux, 40 minutes suffiront amplement pour explorer l’ensemble du contenu proposé.
Certes, la durée de vie est relativement courte, mais celle-ci trouve une certaine justification dans le prix du jeu, affiché à moins de 5 €. À ce tarif, on peut dire que le rendu proposé reste correct, même si l’on aurait aimé en avoir un peu plus !