A Propos
Développé par le studio français La Moutarde, Terra Memoria vous permettra d’explorer un monde haut en couleurs et tout en pixels. Ce RPG tactique vous proposera des combats en tour par tour dans lesquels la force brute ne sera pas la meilleure solution.
Deux héros pour le prix d’un
La ville de Constance se fait attaquer par d’antiques machines de plus en plus fréquemment, et les citoyens se sentent sans défense. Fort de sa formation de mage, Moshang est envoyé au front pour stopper l’assaut et réparer les défenses. Grâce à sa magie, l’ennemi est vaincu et ses aptitudes en tant que Mercky lui permettent de remettre les barricades en place. La ville ne tiendra pas longtemps et la pénurie de cristaux, source d’énergie, devient plus que problématique.

Ayant quitté l’école des invocateurs Karsak, Syl revient en ville retrouver ses parents. Malheureusement pour elle, la demeure familiale est maintenant habitée par des Mercky et personne ne sait où sont ses parents. Syl doit quitter la ville pour les retrouver et comprendre pourquoi Mamili, l’esprit de la famille, à lui aussi disparu.

Deux héros différents dont les chemins vont se croiser. Deux quêtes impossibles à réaliser seul. Moshang et Syl vont unir leur force pour comprendre et résoudre la pénurie de cristaux ainsi que retracer le parcours des parents de Syl.
Une compagnie animée
Bien que commençant le jeu avec Moshang, puis alternant avec Syl, on se retrouve vite avec un groupe de 6 joyeux compagnons avec chacun une personnalité bien marquée. Moshang, le Mage incompris; Syl, l’invocatrice qui manque de confiance en elle; Alto, le barde en soif d’inspiration; Edson, l’ingénieur en soif de connaissance; Opale, la forgeronne justicière et Méta; la métamorphe amnésique.
Nos 6 compères peuvent être divisés en 2 groupes. Les 3 “sorciers”, Moshang, Syl et Méta sont la force de combat. Edson, Opale et Alto sont le groupe de soutien.

Des combats tout en stratégie
Contrairement à l’habitude, Terra Memoria ne propose que des attaques magiques. Il n’est pas question d’épée, hache ou autre. Seule la magie compte car la bonne gestion des caractéristiques élémentaires des attaques/défenses peut faire la différence entre une victoire ou une défaite.
Cependant, tout le combat repose sur la maîtrise de la ligne de temps. Chaque adversaire parcourt cette ligne et recule en fonction de ses attaques ou des malus subis. Celui qui contrôle la ligne contrôle le combat, et peut faire en sorte de terminer un combat sans laisser la possibilité à l’adversaire de faire le moindre dégâts.
En combinant le contrôle de la ligne du temps et la gestion élémentaire, il est possible, et même conseillé, de mettre un ennemi en faiblesse totale. Autrement dit, il devient faible face à tous les types d’attaque et en plus, se voit envoyer tout à la fin de la ligne de temps.



Une touche de hasard
Pour varier les combats, les paires sorcier/soutien sont faites de manières aléatoires. Et oui, c’est ici qu’entre en jeu cette notion. Les sorciers peuvent avoir jusqu’à 4 compétences de combat. Un soutien ajoutera une variation.
Une compétence de combat a 4 caractéristiques : sa puissance, le nombre de cibles (unique ou multiple), son type élémentaire et son coût en temps (autrement dit, le recul sur la ligne de temps).
Le fait de se voir coupler avec un soutien permet la modification d’une des caractéristiques.
Alto va convertir une attaque en soin ou l’inverse. Edson va lui impacter le nombre de cible et la puissance. Un attaque à cible unique deviendra multiple mais moins puissante. Cependant une attaque à cible multiple ne touchera plus qu’un seul adversaire mais avec plus de puissance. Et pour finir, Opale permettra la modification du type élémentaire de l’attaque.
Il est à noter que si une combinaison nous fait horreur, il est possible de l’interdire pour un maximum de 3 interdictions.
Level UP
A la suite de chaque combat, le groupe récoltera de l’expérience, de l’argent et suivant les adversaires, des objets. Comme dans tout bon RPG qui se respecte, les attaquants de votre groupe auront la possibilité de monter de niveau pour gagner en puissance. Cependant, atteindre le montant requis d’expérience ne sera pas suffisant. En effet, cela ne sera effectif que lors d’une veillée au coin du feu ou lors d’une nuit à l’auberge.

Cuisine
Les veillées sont aussi l’occasion de préparer un bon repas. Car oui, Terra Memoria inclut aussi un système de préparation de plat. Si vous avez les ingrédients et la recette pour concocter un festin, alors à vos fourneaux. Après un mini jeu, les membres du groupe auront droit à un bonus de points de vie permanent lorsqu’ils mangeront le plat pour la première fois.


Forge
Autre activité possible lors de la veillée, la forge. Et oui, Opale étant une forgeronne, elle aura la possibilité de vous fabriquer des pin’s. Encore une fois, il vous faudra avoir les plans et surtout les composants requis. A vous de voir si vous préférez les vendre ou bien les équiper.


Un rien les habille
Car oui, équipement il y a. Cependant, dans Terra Memoria, il est des plus limité. D’abord, tous les personnages n’en ont pas, et ensuite seuls Moshang, Syl et Méta ont la possibilité de changer d’équipement. Ensuite lorsque l’on parle d’équipement, très vite, on imagine des armes, armures, bijoux et autres ornements. Mais pas ici… Nos personnages peuvent avoir 3 pin’s chacun. Evidemment, chaque pin’s améliorera une ou plusieurs caractéristiques et … Et bien, et c’est tout, toute la gestion d’équipement se résume à ces pin’s…

Construction
Rassurez-vous, bien que l’équipement soit restreint, il vous est possible de construire une ville. Oui oui, tout une ville. En effet, suite à la pénurie de cristaux, un groupe de citoyens a décidé de fonder une nouvelle cité. Mais n’ayant pas les connaissances pour bâtir ce nouveau foyer, ce sera à vous de vous charger. Il vous faudra trouver les matériaux et les plans de chaque édifice pour y parvenir.


Mon expérience
Après plusieurs heures de jeu, j’ai pris plaisir à parcourir le monde de Terra Memoria et découvrir ses secrets. Les graphismes en pixel art riches en couleurs font plaisir aux yeux et l’humour des personnages vous mettra le sourire aux lèvres.
Cependant, bien que le côté stratégique des combats m’ait plu durant les premières heures, je n’ai pas trouvé de difficulté dans ces derniers et l’ennui a pointé le bout de son nez. L’association des soutiens apporte un peu de variation mais ensuite, les combats se ressemblent un peu tous.
Mais si je dois mettre un mauvais point, je le mettrai au niveau d’un bug lié aux ports USB de mon pc… Ce bug faisait courir le personnage contrôlé en haut à gauche de l’écran et il fallait lutter en continu avec la manette ou le clavier sous peine de voir le perso faire n’importe quoi.