Après Paranormal VHS et The Demon Within Me, le studio Elite Lords nous propose une toute nouvelle expérience psychologique. Le jeu est disponible depuis le 24 mai 2024 sur la plateforme Steam.
Toc, toc, qui est là ?
Witch’s Doll reprend un spitch plus ou moins classique. Vous voilà fraichement arrivé dans votre nouveau quartier. La nuit tombe et il vous faut rapidement rejoindre votre appartement et ce, avant l’arrivée de l’orage.
Manque de pot, vous êtes situé au 5ème étage et bien entendu, il n’y a pas d’ascenseur. Vous vous retrouvez donc, affaires en main, à déambuler dans les nombreux escaliers. L’occasion de faire du porte à porte chez chacun des voisins mais malheureusement, personne n’est décidé à vous accueillir.



Désormais dans votre appartement, il vous faut ranger celui-ci qui se trouve être un véritable capharnaüm. Après cela, vous décidez d’écrire votre roman jusqu’à ce qu’une coupure d’électricité survienne…
Et la lumière fût !
C’est à ce moment-là que votre aménagement va se transformer en véritable cauchemar ! Privé de lumière et disposant seulement d’un briquet et d’une lampe torche, il va vous falloir arpenter les couloirs sans savoir ce qui pourrait s’y trouver…
C’est dans une ambiance très lugubre qu’un cri va alors retentir dans l’immeuble. Celui-ci semble survenir de l’appartement voisin, là où demeure une vieille dame.



Pris de courage, vous décidez alors de rejoindre celui-ci afin de vous assurez que tout va bien pour votre voisine. C’est très certainement la pire décision que vous aurez prise dans votre soirée. Votre nuit s’annonce particulièrement mouvementée.
Même pas peur
Witch’s Doll n’a donc rien de bien original du côté de son scénario. Pourtant, le jeu arrive finalement à se démarquer face à ses concurrents.
En achetant un jeu d’horreur nous avons tous un objectif : avoir peur au moins une fois. Avec Witch’s Dolls, l’objectif sera bouclé. Grande habituée des jeux de ce genre je dois l’admettre : j’ai bel et bien sursauté !



Les jumps scares sont assez nombreux et qui plus est, totalement inattendu. D’ailleurs, pour rendre l’expérience encore plus immersive, il est rudement recommandé de jouer avec un casque et bien sûr, lumière éteinte. En cumulant le bruit et l’obscurité, vous êtes certains d’être surpris au moins une fois. De ce côté là, le studio Elite Lords fait clairement un sans fautes. Dommage cependant que le jeu se veuille aussi court, 1h environ pour venir à bout du dernier chapitre.
Je lis sur les cartes
En plus de devoir venir en aide à votre voisine, vous aurez également la possibilité de partir à la recherche de cartes, d’un tarot plus précisément. Celles-ci sont dissimulées un peu partout, à vous de toutes les trouver !

Cela n’apporte rien de plus à votre partie si ce n’est la satisfaction d’obtenir un succès.
Cours forest
C’est bien connu, dans un jeu d’horreur, si vous souhaitez survivre, il vous faut prendre vos jambes à votre cou. Dans Witch’s Doll, les choses se déroulent différemment.
Ici, pas question de fuir. Votre personnage se déplace lentement, très lentement. Au début, cela semble perturbant mais, au fur et à mesure de l’avancement du jeu vous comprenez là raison et elle semble évidente.



Et oui, le fait de marcher doucement rend l’immersion encore plus efficace. Dans la pénombre, vous vous avancez à pas de chat sans savoir ce qui vous attend au bout du couloir…Courir n’aurait clairement pas eu le même effet.
Je fût l’une des premières à râler sur la lenteur du déplacement mais comme dis précédemment, en sprintant, l’expérience n’aurait clairement pas été la même ! Finalement, c’est un très bon choix de la part de l’éditeur. De plus, cela permet de rallonger la durée de vie du jeu qui, pour rappel, est extrêmement courte.