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TEST GAMING

Resident Evil : Village

DATE DE SORTIE
2 mai 2021
TEST RÉALISÉ SUR
Xbox Series
ÉDITEUR
CAPCOM Co., Ltd.
DÉVELOPPEUR
CAPCOM Co., Ltd.
CLASSIFICATION
PEGI 18
GENRE(S)
PLATEFORME(S)
PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
MODE(S)
Solo

La Louisiane, ça vous gagne 

Avant de débuter cet article, remettons-nous dans le contexte, “Resident Evil : Village” est la suite directe de : Resident Evil 7 : Biohazard. Qui lui était sorti en 2017 et disposait d’une version VR.

En 2017, nous incarnions donc Ethan Winters, qui décide de partir à la recherche de Mia, sa femme, qui a disparu depuis 3 longues années.

Et voilà notre protagoniste fraîchement arrivé en Louisiane, où semble se trouver sa bien-aimée. Une maison délabrée et qui semble être inoccupée, pourtant c’est tête baissée et avec beaucoup de courage qu’Ethan décide de retrouver sa moitié. Et ceux coûte que coûte !

Et du courage, il lui en faudra ! Après de courtes et tendres retrouvailles, notre duo tente de s’échapper de la maison. Malheureusement, l’habitation qui semblait vide est finalement occupée par un ménage et ses deux enfants. Une famille qui est bien loin d’être dans leur état normal et mettront des bâtons dans les roues à notre protagoniste.

Heureusement, tout finit par rentrer dans l’ordre et les deux tourtereaux n’ont plus qu’un seul but : reconstruire une nouvelle vie ! Une étape qui s’annonce bien difficile …

Je vois la vie en rose  

Ah le bonheur ! Quoi de mieux qu’un enfant pour reconstruire une nouvelle vie ? C’est ainsi que Mia donne naissance à la jolie Rose.

De quoi aider nos deux amoureux à tirer un trait sur les événements précédents, mais malheureusement cela ne semble pas suffire. Et la jeune maman a décidément beaucoup de mal à oublier ses dernières vacances en Louisiane et on ne peut que la comprendre.

Cependant, n’oublions pas que nous sommes dans un Resident Evil, la licence est très loin d’être réputée pour des histoires à l’eau de rose (sacré jeu de mots non ?). 

Voilà qu’un ancien protagoniste fait son apparition, et pas n’importe lequel. J’appelle donc Chris Redfield à la barre (qui, au passage, a subi une bonne chirurgie !). Coupable de meurtre sur la victime Mia Winters. Hein ? Qué pasa ? C’est l’incompréhension totale pour Ethan qui, il y a encore 3 ans, était soutenu par son ami dans le but de sauver Mia.

Pourtant, le meurtre de sa femme n’est que le début. Rose ainsi qu’Ethan se font kidnapper , jusqu’à ce que ce dernier se retrouve mystérieusement seul dans un village qui semble abandonné. Après sa femme, notre protagoniste n’a plus qu’un seul objectif : retrouver sa fille ! Bien entendu, le dit village est bien loin d’être inoccupé. Et malheureusement pour lui, les personnes s’y trouvant sont bien loin d’être aussi accueillantes qu’il le pense.

Un, Deux, Lady Dimitrescu te coupera en deux

J’espère que mes lecteurs auront la référence de cette douce mélodie (d’ailleurs, n’hésitez pas à me le dire à travers un commentaire !). C’est très certainement la première référence que l’on aura en découvrant l’une des antagonistes : Lady Dimistrescu. Celle-ci a d’ailleurs été longuement vendue avant la sortie officielle du jeu et honnêtement, cela a fonctionné et bon nombre de joueurs n’avait qu’une seule hâte : la découvrir ! 

Notre chère dame est de loin la meilleure dans cet opus. Arme tranchante, visage d’ange et des proportions immenses. Hop hop ! Je vous vois venir, je ne parle pas de sa poitrine généreuse, mais belle et bien de sa taille. Rappelons tout de même que notre Lady mesure pas moins de 2,9 mètres ! Forcément, ça en bouche un coin et c’est très clairement ce qui fait son charme.

La licence est réputée pour nous offrir des antagonistes pour la plupart effrayants, mais cette fois-ci, le studio décide de jouer une nouvelle carte et celle-ci fait son effet ! Malgré sa beauté, Dimitrescu est effrayante et il vaut mieux se méfier d’elle. De plus, la voix française est plus que réussie, on ne peut que féliciter Capcom pour son travail ! Et avouons qu’il est plus agréable de mourir des mains d’une telle beauté que celle de la mère Baker. (“mais t’inquiète Marguerite, on t’aime quand même !”)

Bien entendu, notre Lady ne sera pas la seule à vouloir notre peau puisque celle-ci sera accompagnée de ses acolytes. On fera la connaissance de Daniela qui est doublée par la célèbre Dorothée Pousséo. Et tout cela n’est que le début des problèmes. De nombreux ennemis seront présents allant du plus petit au plus grand.

Des nouveautés, ou pas.

Étant principalement une suite, il ne fallait pas s’attendre à de nombreux changements, et pourtant Capcom réussit à introduire certaines nouveautés qui auront pour but d’améliorer notre gameplay.

On retrouvera par exemple un allié ( c’est réellement possible dans un Resident Evil): Le Duc sera un ami. Tout comme Dimitrescu, vous avez pu constater qu’il a bénéficié de généreuses proportions. Vous le trouverez très régulièrement durant votre aventure. Son but ? Se faire de l’argent en vous proposant des armes. Une monnaie de jeu est donc introduite : Le lei. Grâce à celle-ci, vous pourrez vous procurer des armes ainsi que des munitions. Des armes qui soit disant passant devront être améliorées pour un effet encore plus “waouh”.

Et parce que le gras, c’est la vie ! Il vous sera également possible de concocter de délicieux petits plats. Leur bénéfice sera plus qu’important puisqu’ils vous permettront d’augmenter vos capacités comme : augmenter votre vie. Comme vous pouvez en doutez, il sera donc nécessaire de chasser pour obtenir des ingrédients : cochons, corbeaux ou encore poissons. Mettez donc quelques instants vos adversaires de côté et pensez régulièrement à préparer votre repas.

Il y a aussi le mode mercenaire qui fait également son apparition. Son principe ? Dégommer tout ce qu’il se trouve sur votre passage! Bien entendu, cela ne sera pas aussi simple qu’on le pense : il y a un timing et des objectifs à respecter. Plus votre score sera élevé et plus vous vous rapprocher de l’objectif : débloquer le rang le plus élevé pour débloquer le tant convoité succès “surhumain”.

À noter que pour débloquer ce mode, il faudra terminer l’aventure une fois et l’acheter avec 10 points PC. 

Bien entendu, on garde ce qui fait le charme de la licence : l’ambiance oppressante, quelques énigmes sur votre passage et une prise en main similaire à Biohazard. “Resident Evil: Village” ne sera pas une totale découverte mais cela reste appréciable pour les fans du jeu puisque celui-ci reste identique à son prédécesseur mais à quelques exceptions près. 

CONCLUSION

Grande fana de jeux d’horreur, j’attendais impatiemment cette sortie ! En jouant à cet opus ne vous attendez clairement pas au jeu d’horreur de l’année 2021. Même si celui-ci fait son effet et l’ambiance est tout bonnement présente. Vous passerez donc un bon moment en compagnie d’Ethan. De plus, certaines explications qui n’avaient pas été résolues dans Biohazard seront enfin élucidées.

On regrette cependant une durée de vie beaucoup trop courte : 8 h et en prenant son temps dans une difficulté standard. Un chouille dommage pour un jeu aussi attendu. Je vous recommande donc une découverte dans une difficulté plus élevée et forcément, ça piquera un peu plus mais cela ajoute une réelle difficulté !

+ POINTS POSITIFS

  • Une VF plus que réussie !
  • Des antagonistes comme on les aimes
  • Une bonne suite au précédent opus
  • Le mode Mercenaire

- POINTS NÉGATIFS

  • Une durée de vie trop courte
  • Peu d’énigmes

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2 réponses

  1. Oui l’univers est extra ! J’ai hâte de pouvoir faire le prochain. Petite préférence pour Biohazard cependant.

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