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TEST GAMING

Alone in the Dark

DATE DE SORTIE
20/03/2024
TEST RÉALISÉ SUR
Xbox Series
ÉDITEUR
THQ Nordic
DÉVELOPPEUR
Pieces Interactive
CLASSIFICATION
PEGI 18
GENRE(S)
Action, Aventure, Horreur
LANGUES
Français
PLATEFORME(S)
PC, PlayStation 5, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo

Alone in the Dark est, tout comme Résident Evil, l’un des survival horror qui a bercé l’enfance de nombreux d’entre nous. C’est en 1992 que sort le tout premier jeu de la franchise et qui, au passage, est un jeu Made in France.

S’en suivra plusieurs opus dont Alone in the Dark : Illumination sorti en 2015 et qui introduira le mode multijoueurs. Malheureusement, le jeu s’avère être un véritable désastre pour les fans et la licence passe ainsi aux oubliettes… 

Cet événement va pourtant provoquer un effet boule de neige. Quelques années plus tard, le studio THQ Nordic reprend les droits et décide de sortir de l’ombre ce survival horror. L’idée étant de créer une lettre d’amour au jeu culte sorti en 1992. Celui-ci reprend le même principe que le premier tout en apportant sa note de fraîcheur. Il est d’ailleurs possible d’ inclure les skins originaux afin de les incarner lors de notre session. 

Longtemps attendu et plusieurs fois repoussé, il est grand temps de découvrir ce que vaut réellement ce nouvel opus, soit 32 ans après le premier ! 

Bienvenue en Louisiane 

1920, Émily Hartwood reçoit une lettre très inquiétante de son oncle, actuellement disparu. Dans celui-ci, Jérémy lui conte ses inquiétudes et la folie dont il est victime. Il pense alors être possédé par un homme ténébre qui le surveille constamment… Pour résoudre cette énigme, sa nièce décide d’avoir recours à Edward Carnby, un détective hors pair qui compte bien élucider cette affaire.

À votre arrivée sur les lieux, le Manoir Derceto, vous devez choisir quel personnage vous souhaitez incarnez : Émily, incarnée par Jodie Corner ou encore Edward qui prête ses traits à l’incroyable David Harbour

Le choix du personnage importe peu puisque globalement l’histoire reste la même. Quelques changements seront néanmoins apparents selon votre choix : vous aurez accès à des zones inaccessibles avec l’un et aurez des dialogues différents. En bref, une deuxième partie est nécessaire si vous souhaitez découvrir tous les secrets du jeu. 

Gameplay 

Une fois votre personnage choisi, il ne vous reste plus qu’à arpenter les nombreuses pièces du manoir, mais pas seulement ! Dans une ambiance très jazzy, vous aurez également la possibilité de découvrir la Nouvelle-Orléans ou encore l’Égypte ancienne.

Bien entendu, votre route sera semée d’embûches et des adversaires (pas très effrayants) n’hésiteront pas à vous attaquer. Pour vous défendre, vous retrouverez différentes armes dont un revolver ou encore, un fusil de chasse. Nombreux seront également les cocktails Molotov qui, une fois lancés, vous permettront de mettre le feu à vos adversaires…

Mais que serait un survival horror sans ses énigmes ?  Bien entendu, Alone in the Dark propose son lot de casses-tête et autant dire que certains risquent de vous donner du fil à retordre… On pourra néanmoins compter sur une option loin d’être négligeable et qui vous permettra de les résoudres en un rien de temps. 

Certains graphismes laissent à désirer 

Les paramètres

Globalement, Alone in the Dark reprend les bases de tout bon survival horror. Les touches sont traditionnelles et ne demandent pas une grande maîtrise de l’art. Il est possible de jouer au clavier comme à la manette. L’utilisation d’un gamepad est cependant rudement recommandé pour une expérience optimale. 

En ce qui concerne la difficulté, il est possible de l’ajuster selon votre souhait et sur plusieurs niveaux : Facile, qui vous permettra de profiter de l’ambiance à son maximum, Standard pour une difficulté moyenne et pour finir, Difficile pour les plus téméraires.

Pour finir, vous avez l’option “conseils au joueur”, loin d’être négligeable au vue de ce qui vous attend. Certaines énigmes auront le mérite de vous creuser les méninges. Une fois l’option activée, celle-ci permettra de fournir un nombre d’indices plutôt conséquent et vous facilitera ainsi la tâche. 

Par exemple, les indices seront mis en évidence dans les documents ainsi que sur la carte. De plus, il sera possible de révéler les points d’interaction. Pour ceux qui souhaitent un peu plus de challenge, il vous suffira de désactiver celle-ci à tout moment.

Durée de vie 

Alone in the Dark (1992) avait une durée de vie plutôt faible (enfin, pour ceux qui arrivaient à le finir). En ce qui concerne la version de 2024, c’est une très belle surprise !  Comptez pas moins de 8 heures pour venir à bout de votre première session ce qui s’avère être plus du double de son aîné ! 

À cela s’ajoute également le deuxième round (selon le personne que vous avez choisi) ainsi que les nombreux objets collectors dissimulés un peu partout dans les environs. Au total, ce ne sont pas moins de  45 collectibles. Considérez cela comme un challenge.

CONCLUSION

Né dans les années 90, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’essayer la version de 92. C’est donc avec un œil nouveau que je me suis aventuré dans Alone in the Dark qui, lors de la démo, m’avait fortement donné envie.

Mon avis reste cependant mitigé. Je ne serais pas honnête si je disais que cette refonte n’en est pas une bonne. Si l’on compare cet opus au tout premier, le résultat est vraiment très bon. Par contre, si l’on compare celui-ci avec un jeu de 2024, ça pique ! J’ai rencontré beaucoup de bugs, les graphismes ne sont pas extraordinaires (dans certaines zones en particulier) et je ne compte pas non plus le nombre de fois où le jeu s’est mis a redémarré tout seul, un sérieux problème qui m’a valu quelques vilains mots… La déception est également présente en termes de combats, trop peu à mon goût et les adversaires sont loin, très loin d’être effrayants.

Malgré ça, j’ai passé un agréable moment sur le jeu. La plupart des énigmes étaient simples, mais certaines ont sû me prendre plusieurs longues minutes avant d’être résolues. J’ai particulièrement apprécié l’ambiance très jazzy ainsi que les décors de la Louisiane. En bref, après avoir fini le jeu, j’ai eu envie de découvrir la totalité de l’univers de Alone in the Dark.

Ce n’est pas le survival horror de l’année et le jeu n’est en aucun cas effrayant. Cependant, il reste une très belle lettre à l’amour du premier opus et qui, je l’espère, n’est que le début d’une longue lignée. Selon moi, l’objectif est rempli : cette version de 2024 est un véritable hommage au premier opus et pour cela, je remercie THQ Nordic qui a eu le mérite de le faire.

+ POINTS POSITIFS

  • Un très bon Remake/reboot de la licence…
  • Le casting est bon : David Harbour et Jodie Comer
  • Différentes difficultés disponible
  • Possibilité de jouer avec les skins originaux 
  • Un doublage Français réussi
  • Les filtres vintages pour une ambiance digne des années 90
  • Durée de vie doublé par rapport au premier opus
  • Des énigmes complexes comme on aime
  • Dialogues uniques selon le personnage choisi (Émily ou Edward)

- POINTS NÉGATIFS

  • …mais les graphismes ne sont pas pour autant extraordinaire
  • Un jeu pas si effrayant
  • L’interaction avec les portes horriblement longues (fermeture automatique)
  • Courir n’a jamais été aussi difficile, David Harbour n’a clairement pas une bonne endurance…
  • Décalage sonore notamment lors des fusillades
  • Quelques bugs graphiques (bloqué dans le décor) qui demande la recharge d’une sauvegarde
  • Au final, très peu de combat
  • Graphiquement, ça laisse à désirer.
  • On aurait voulu en savoir plus sur les différents PNJ 
  • Pas de possibilité de jouer au premier opus

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