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TEST GAMING

Burnhouse Lane

DATE DE SORTIE
02/12/2022 (Steam) – 29/06/2023
TEST RÉALISÉ SUR
Xbox Series
ÉDITEUR
Harvester Games / Feardemic
DÉVELOPPEUR
Harvester Games
CLASSIFICATION
PEGI 18
GENRE(S)
Aventure, Énigme, Narratif
PLATEFORME(S)
Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo

Aujourd’hui nous allons découvrir la dernière pépite en date du Studio Harvester Games, Burnhouse Lane. Si ce nom ne vous est pas inconnu c’est bel et bien parce que le studio a déjà fait ses preuves notamment avec The Cat Lady, sorti en décembre 2012. Encore plus récemment, nous pouvons retrouver Lorelai qui quant à lui, est disponible depuis avril 2019.

Burnhouse Lane

Harvester Games n’a donc plus besoin de faire ses preuves dans le domaine de l’horreur et ça tombe bien, puisque Burnhouse Lane est un jeu horrifique entièrement réalisé en 2D. Pour une anecdote, Burnhouse Lane aurait dû, en principe, se nommer The Cat Lady 2. Alors, bonne ou mauvaise idée ? C’est ce que nous allons découvrir maintenant. Il faut néanmoins retenir que le jeu est sorti depuis le 2 décembre 2022 sur la plateforme Steam. Les joueurs consoles devront quant à eux attendre le 29 juin avant de pouvoir à leur tour trembler de terreur. 

NEVER GIVE UP

Burnhouse Lane nous conte l’histoire de Angie Weathers, une infirmière travaillant en intérim et qui, malheureusement, ne cesse d’accumuler les drames dans sa vie. Après la mort de son mari (qui était auparavant son patient) Angie apprend qu’elle est également atteinte d’un cancer. La faute à son addiction à la nicotine développée suite au décès de son cher et tendre. Oui, fumer tue même dans les jeux vidéos.

Totalement dévastée la jeune femme décide de mettre fin à ses jours à l’aide d’une corde pour rejoindre son défunt bien aimé… Mais tout ne se passe pas comme prévu et l’infirmière se voit miraculeusement sauvée. Est ce que cela serait un signe de son ange gardien ? 

Après réflexion, Angie décide que son heure n’est pas encore venue et accepte une dernière mission : veiller sur un vieil homme prénommé George. Une fois cette mission accomplie et l’argent récolté, la jeune femme compte bien s’envoler vers le Japon afin de réaliser le rêve de James, pays de rêve de son mari disparu pour y voir les cerisiers en fleurs. 

CHAT ALORS

Seulement, les choses ne s’annoncent pas aussi simples que prévues. Angie découvre une mystérieuse porte sur son lieu de travail la menant tout droit à Burnhouse Lane, un monde à l’opposé de celui où elle se trouve. Dans ce monde obscure, elle fait la rencontre d’un chat gigantesque qui lui propose un drôle de marché lui permettant de modifier son destin : la soigner de son cancer, mais à quel prix ? 

Si cela ne vous semble pas clair d’emblé en voyant les photos, sachez que Burnhouse Lane n’est clairement pas un jeu à mettre entre les mains de tous. Les thématiques abordées (maladie, suicide, addictions) sont omniprsente dans le jeu. A cela s’ajoutent des dialogues très crus et des scènes qui pourraient clairement heurter les plus sensibles. En bref, si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure, soyez averti sur ce qui vous attend.

FUMER TUE

Burnhouse Lane nous propose un gameplay accessible et efficace. La mécanique est relativement simple puisqu’il vous faut interagir avec les éléments qui vous entourent. D’ailleurs tout est fait dans le détail. Pour sauvegarder il vous faudra par exemple, fumer une cigarette en cliquant sur un cendrier. Autant vous dire que vous allez fumer un sacré nombre de cigarettes. Vous aurez également la possibilité de choisir certaines de vos réponses, bien entendu, vos choix auront des conséquences… 

On retrouvera également des actions un peu plus simples comme le fait de préparer des sandwichs pour papy George… Mais tiens d’ailleurs, venons en au sujet qui fâche : comment peut-on faire un fuck*ng sandwich sans beurre ?! J’avoue que ce léger détail a sû me faire hérisser les poils. Qui plus est, j’obtenais un sandwich étrange sur un mélange d’ingrédients basiques : pain, salade, tomate ou encore un simple jambon emmental… Alors je ne sais pas comment les papys aiment manger leur sandwichs mais pour ma part c’est avec du beurre ou rien!

DIFFICULTÉ

Côté énigmes, cela ne devrait pas poser de problème (contrairement au beurre), même aux joueurs moins expérimentés. Celles-ci sont relativement simples et à vrai dire, les réponses seront constamment à votre portée. Ouvrez grand les yeux sur ce qui vous entoure sinon, vous pouvez toujours jeter un œil sur les quelques vidéos qui sont disponibles sur notre chaîne Youtube .

Pour ce qui est de la difficulté, et bien, le jeu n’en possède aucune. Entendez par-là qu’il n’y aura aucun moyen de modifier celle-ci. Burnhouse Lane adopte un système simple : dès lors qu’un ennemi vous touche, vous mourrez et reprenez au précédent point de sauvegarde. Oui, je vous avais prévenu que vous alliez fumer un paquet de cigarette. Fort heureusement, les combats ne sont pas réellement préoccupants (voir peu présents) et ils ne vous poseront pas de problème. Burnhouse Lane est tout sauf un jeu difficile, la seule difficulté étant de ressortir indemne de cette expérience particulièrement dérangeante… 

L’EXPÉRIENCE BURNHOUSE LANE

Penchons-nous maintenant sur ce scénario qui s’annonce si dérangeant mais également sur ce qui nous entoure durant notre expérience sur Burnhouse Lane. Pour rappel, le jeu est réalisé entièrement en 2D et il sera donc difficile voir impossible de vous perdre dans les décors. L’occasion pour profiter du paysage qui est tout bonnement magnifique avec des décors dignes des plus belles illustrations d’horreur ( horrifique ) si vous préférez. L’ambiance qui y règne (à la ferme comme à Burnhouse Lane) est clairement à souligner car c’est ce qui fait le charme du jeu. D’ailleurs si l’on regarde de plus près nous pouvons voir que l’écran devient noir lorsqu’un danger approche et si vous avez l’oeil, certains clins d’oeils ne vous laisseront pas de marbre. 

Il faut également souligner les protagonistes du scénario qui sont, à vrai dire, plutôt nombreux. J’ai une pensée particulière pour Bloody Mary et son cochon Jérémy ou encore “Putain de Trou de Balle”, oui, vous ne rêvez pas…Vous aurez l’occasion au fil de votre avancée de découvrir que le studio n’a pas hésité à ajouter une certaine pointe d’humour, et ça, on aime.

JE VOIS LA VIE EN ROUGE

Une mention spéciale également pour un passage bien spécifique… Je vois la vie en rose de Edith piaf + un jeu d’horreur ? Harvester Games l’a fait et ça marche du tonnerre. Bien que ce passage m’a particulièrement marqué, le jeu dispose d’une bande son totalement différente et qui s’y colle parfaitement et rend l’ambiance encore plus malaisante

Pour revenir aux adversaires, chacun dispose de sa propre histoire et vous aurez l’occasion de découvrir celle-ci durant leur chapitre dédiée. Le jeu en possède 7 au total. Dis comme ça, cela pourrait sembler court mais rassurez vous, Burnhouse Lane a une très bonne durée de vie. Selon votre manière de faire, compter environ 1 à 2 heures pour finir un chapitre. Qui plus est, plusieurs fins sont disponibles.

On peut également ajouter que le jeu est intégralement traduit en Français. Bon, d’accord, quelques coquilles se sont cependant glissées sur certains passages mais cela n’est guère dérangeant et ne vous empêchera pas de profiter (ou pas) de l’instant présent. Le doublage audio est quant à lui intégralement en Anglais et soulignons que celui-ci est parfaitement bien réalisé. 

CONCLUSION

Je me dois d’être honnête. Lorsqu’on m’a proposé le jeu, j’ai failli refuser. Sérieusement, un jeu d’horreur en 2D ? Comment celui-ci pourrait être effrayant ? C’est donc sans grande conviction que je me suis lancé dans l’aventure… et mon dieu ! 

Burnhouse Lane m’a tout simplement conquise et je pense que je peux véritablement dire que celui-ci est un véritable coup de cœur. Pour preuve, je n’ai pas décroché de ma manette durant une journée entière tellement je fût absorbé par le scénario.

Il est clair que le jeu ne rivalise pas en termes de graphismes sur le dernier Resident Evil, pourtant, il a réussi à faire quelque chose que d’autres n’ont pas su réaliser :  mettre mal à l’aise celui qui se trouve derrière l’écran, oui, Burnhouse Lane est tout simplement dérangeant. Difficile de vous en dire plus sans vous dévoiler le scénario mais il est clair que je n‘ai pas été sans reste face à certains passages qui, il faut le dire, sont vraiment malsains. 

S’ajoutent à cela des thématiques difficiles comme le suicide, la maladie les addictions… Un cocktail explosif qui ne peut nous laisser insensible, même s’ il ne s’agit que d’un jeu vidéo. Parce que oui, on verserait presque une larme sur certains passages.

En bref, Burnhouse Lane est une pépite (qui plus est, à un prix bas) et il serait fort dommage de passer à côté de celle-ci.

+ POINTS POSITIFS

  • Le doublage audio, vraiment très bon…
  • Traduit intégralement en Français…
  • On a eu le droit à du Edith Piaf ! 
  • Des énigmes sympathiques et à la portée de tous
  • Un prix relativement bas (13,99 euros sur Steam)
  • Bonne durée de vie
  • Certains passages particulièrement tordus (Mention spécial pour Bloody Mary)
  • L’ambiance, glauque à souhait mais qui nous ferait presque verser une petite larme
  • La prise en main, rapide et simple
  • Graphiquement, on en prend plein la vue
  • De jolies références aux films cultes de l’horreur
  • Plusieurs fins disponibles

- POINTS NÉGATIFS

  • … mais en anglais
  • … Malgré quelques oublis mais qui n’entravent pas le déroulement de la partie
  • La préparation des sandwichs qui laisse à désirer. Sérieusement, comment faire un bon sandwich sans beurre ? 
  • Certains pouvoirs, peu exploités
  • Pas de possibilité de rejouer les chapitres pour compléter les succès.

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