Bienvenue à bord du Geek Paresseux marin d’eau douce. Ce fier navire qui lèvera l’ancre pour découvrir Curse of the Sea Rats. Ce trésor est un metroidvania haut en couleur, riche en références et plein d’aventures.
Il était une fois
Un petit peu d’histoire histoire de savoir de quoi il retourne. Sur un navire anglais, une sorcière, Flora l’ardente, lance un maléfice pour s’échapper. Ce faisant, toutes les personnes à bord se retrouvent transformées en rat. Sans équipage pour le manoeuvrer, le bateau se retrouve échoué sur une île. Profitant de la situation, Flora kidnappe le petit Timothy, le fils du capitaine, et s’enfuit suivie de ses pirates. Désespéré, l’Amiral offrira la liberté aux quatres prisonniers restants si ces derniers parviennent à lui rendre son fils.
Choix du perso
Dans Curse of the Sea Rats, votre périple commencera par le choix du prisonnier qui vous représentera. L’impact de ce choix se ressentira dans le style de combat et des statistiques du personnage. Si on doit faire une analogie avec les classes d’un jeu de rôle classique, vous avez : David Douglas, le guerrier utilisant un sabre ; Buffalo Calf : la voleuse maniant les dagues ; Bussa : le barbare jouant de ses poings ; Akane Yamakawa : une guerrière à la lance.
Pour faire simple, David sera équilibré, Buffalo enchaînera rapidement ses coups, Bussa frappera fort mais lentement et Akane profitera d’une bonne allonge.
En route pour l’aventure
En quittant la plage, vous rencontrez l’équipage qui vous expliquera ses malheurs et de temps en temps vous demandera une faveur. Malheureusement une fois sorti de la douce tranquillité du campement, vous devrez sortir vos armes. En effet, c’est à travers des crabes, coquillages, bernard l’ermite et pirates qu’il vous faudra vous tailler un chemin jusqu’à votre premier Boss.
Les pirates de Flora
Tout au long de votre périple, Flora aura demandé à ses meilleurs éléments de vous arrêter. Loin d’être très malins, ces derniers vous donneront du fil à retordre tant que vous n’aurez pas appris leurs schémas d’attaques et de déplacement. Et il est probable que le premier d’entre eux vous fasse mordre la poussière plus d’une fois.
Trop faible ?
Heureusement, pour nous, il est possible d’améliorer son personnage et ce, de deux manières. La première, la plus commune, est de gagner de l’expérience en exterminant la vermine rencontrée. Ce faisant, vous gagnerez des niveaux et augmenterez vos statistiques. Il est à noter que le niveau est commun quel que soit le personnage utilisé. Si vous jouez 2 heures avec David et que vous décidez de changer pour Buffalo, cette dernière aura le même niveau que David.
La seconde manière de renforcer son personnage est de débloquer les différents éléments de son arbre de compétence. Chaque personnage a son arbre dédié avec des compétences bien à lui. De ce fait, débloquer des éléments pour un personnage n’aura pas le moindre impact sur l’arbre d’un autre personnage.
Wu Yun
Ce mécanisme d’arbre de compétence se débloque au début du jeu. En effet, lors de votre exploration, vous trouverez une amulette habitée par Wu Yun. Ce dernier vous apprendra que l’amulette ancestrale est l’une des deux parties de l’Oeil du Serpent, un puissant artéfact donnant puissance et pouvoir à son détenteur. C’est grâce à ce pouvoir que Flora a pu lancer son maléfice. Mais tout a un prix ! Wu Yun recherche donc Flora pour lui faire payer sa dette.
De l’or et de l’énergie
Ayant un but commun, retrouver Flora, Wu Yun vous aidera en vous rendant plus puissant via votre arbre de compétence. Comme rien n’est gratuit, chaque amélioration nécessitera un certain montant d’énergie spirituelle. Par chance, l’acquérir n’est pas bien compliqué, il suffit de pourfendre des monstres.
Si maintenant vous désirez voyager plus vite pour retourner à un endroit riche en monstres, vous pouvez utiliser les portails célestes. Là encore, Wu Yun vous demandera une compensation pour l’activation de ces portails.
Cependant, l’énergie spirituelle n’est pas la seule monnaie de l’univers de Cursed of the sea rats. Car qui dit pirate, dit or et coffres aux trésors. Mais quel est l’intérêt d’amasser des montagnes d’or si on ne peut rien en faire ? C’est là que Robert, le quartier-maître entre en jeu. Contre un peu de minerai jaune, il vous donnera outil et provision.
Un long voyage…
Fort de toutes ces connaissances, vous êtes fin prêt à parcourir les différents environnements de l’île, de terrasser les insectes, crustacés, pirates, squelettes et autres créatures qui oseront se mettre sur votre chemin ainsi que de déjouer les pièges, dénicher les zones secrètes et autres raccourcis.
…plein d’humour
Si vous faites attention à votre environnement, vous rencontrerez Link ou encore Conan… Vous ramasserez le chapeau de Luffy ou une broche elfique du Seigneur des Anneaux.
Outre toutes ces petites références, l’humour a surtout été mis dans les personnalités des pirates qui sont bêtes… Lors des différentes saynètes vous découvrirez l’envers du décors des méchants et pourriez même avoir pitié de Flora…
Plus on est de fous
Pour terminer, il est à noter que le jeu peut bien sûr se jouer seul, mais aussi jusqu’à 4 joueurs via un mode coopératif local. Cela permet à un joueur mort de revivre après une délai de 10 secondes, mais les ressources seront partagées entre les différents membres du groupe. Enfin, “partager” n’est pas le bon terme. Disons que tous les joueurs partagent le même inventaire.
Fin
Excellente surprise de Curse of the Sea Rats, le jeu propose non pas une ni deux, mais bien trois fins différentes ; chacune dépendant de l’énergie que vous décidez d’allouer à faire le jeu. Sachez cependant que pour le faire intégralement à 100%, une dizaine d’heures de jeu sera nécessaire.
Mon expérience
J’ai fait le jeu en coop tout du long et le plaisir fut au rendez-vous. Bien que le premier boss nous ait donné du fil à retordre, la suite fut plus simple une fois le jeu et les personnages bien en mains.
Les différentes quêtes bien que souvent farfelues sont plaisantes à accomplir même si l’une d’entre elles a été victime d’un bug et nous nous sommes vus dans l’impossibilité de la finir.