TEST GAMING

DeathOmen

DATE DE SORTIE
05/02/2025
TEST RÉALISÉ SUR
PC
ÉDITEUR
CreativeForge Games
DÉVELOPPEUR
Jeff Winner
GENRE(S)
Horreur
LANGUES
Anglais
PLATEFORME(S)
PC
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo

2025 est déjà bien entamé et, comme à chaque début d’année, de nombreux jeux indépendants ont vu le jour. Parmi eux, un titre particulier a attiré mon attention, et c’est avec une grande curiosité que je me suis lancé dans l’aventure : il s’agit de DeathOmen, un jeu créé par Jeff Winner.

Passionné par l’horreur et reconnu pour son talent dans ce genre, Jeff Winner n’en est pas à son coup d’essai. Il s’est déjà fait remarquer avec deux jeux qui, malgré leur potentiel, ont reçu des critiques plutôt moyennes sur Steam : Horror Story: Hallowseed, un jeu sorti en 2021, et Slender Reborn, un jeu plus récent sorti le 10 janvier 2025. Ces titres ont suscité un intérêt certain, mais n’ont pas totalement convaincu l’ensemble des joueurs. Maintenant, avec DeathOmen, on se demande si Jeff a pris note des retours de ses fans et a intégré leurs conseils pour offrir une expérience plus aboutie.

Allô Môman Bobo

DeathOmen

Côté scénario, on ne va pas se voiler la face, il n’y a rien de bien original.Mais on le sait tous, parfois, pas besoin de compliquer les choses pour que ça fonctionne. Tout ce que vous devez retenir, c’est que votre maman adorée semble un peu différente… Mieux vaut éviter de la réveiller pendant sa sieste ! Malheureusement, c’est précisément ce qui va se passer, et dans ce cas, mieux vaut ne pas être dans les parages.

Vous devrez alors parcourir la maison à la recherche de votre mère, qui a mystérieusement disparu de sa chambre. Là où ça se complique un peu plus, c’est du côté de l’électricité, avec de nombreuses coupures qui vont ajouter une dose de stress. Et ça, sans compter les bruits angoissants (à l’exception du bruit de la machine à laver) qui résonnent dans chaque coin, amplifiant l’atmosphère inquiétante et vous plongeant dans un malaise permanent.

Mais ce n’est pas tout, sur votre chemin, vous allez également découvrir quelques notes qui vont vous en révéler un peu plus sur votre enfance…

Commandez, récupérez, survivez !

Pour survivre, vous aurez besoin de trois objets indispensables : une lampe torche, des pilules pour lutter contre vos crises d’angoisse, ainsi qu’un hotdog, parce que oui, même dans les jeux vidéo, le gras, c’est la vie. Et surtout, vous devrez vous nourrir si vous ne voulez pas entendre votre ventre grogner sans cesse.

Le principe pour obtenir ces objets est plutôt simple. Vous devrez les commander directement via un ordinateur, mais pour cela, il vous faut de l’argent. Et l’argent, ça se mérite ! Il vous suffira donc de vous rendre sur un PC, de visionner les caméras de surveillance, et en faisant cela, vous récolterez de l’argent. Une fois que vous avez suffisamment, vous pourrez passer votre commande.

Une fois la commande passée, direction la porte pour récupérer votre butin ! Pas de livreur, non, juste vous et vos achats… C’est simple, mais efficace

DeathOmen

Sorry, no speak French

DeathOmen

C’est certainement le plus gros défaut des jeux indépendants… Généralement, la plupart ne disposent pas de traduction, et je ne compte pas le nombre de jeux que j’ai dû refuser à cause de cela ! Pourtant, quand j’ai essayé la démo de DeathOmen, je me suis dit que la langue ne devrait pas être un frein, et j’ai eu raison.

Étonnamment, même sans être parfaitement fluent, le jeu reste tout à fait compréhensible. Même sans lire les documents, vous saisirez facilement l’histoire et votre objectif. Sachez que les énigmes présentes dans le jeu ont pour but de donner une série de chiffres, et dans ce cas, cela ne change absolument rien à la compréhension générale du jeu.

En conclusion, même si l’anglais reste la langue principale, DeathOmen parvient à rendre l’expérience accessible, même aux joueurs qui ne sont pas des experts en langue anglaise.

L’horreur à portée de tous

Comme mentionné précédemment, les énigmes, pour la plupart, consistent principalement à chercher des chiffres pour déverrouiller des portes. Si vous fouillez bien, vous trouverez des notes qui contiennent les solutions. En bref, rien de bien compliqué. Les énigmes sont suffisamment simples pour ne pas ralentir votre progression,

DeathOmen

Galerie

CONCLUSION

Je suis une grande fan de l’horreur, et plus particulièrement des jeux indépendants, car c’est généralement dans là que j’ai eu le plus de surprises. Et bien, DeathOmen ne déroge pas à la règle, ce fut une excellente surprise, une très bonne surprise même ! Dès les premières minutes, j’ai été envoûtée par la bande-son, à la fois douce et angoissante. Les effets sonores (comme la pluie, par exemple) sont également très réussis, ce qui m’a beaucoup plu, surtout avec un casque.

Autre point positif : les jumpscares, bien que peu nombreux en raison de la durée de vie du jeu, sont particulièrement efficaces. Je dois admettre avoir sursauté plusieurs fois !

Ma seule déception reste la durée de vie, assez courte, et les énigmes qui, bien que simples, permettent à un grand nombre de joueurs d’y jouer sans trop de difficultés.

Alors oui, ce n’est pas le jeu de l’année, et on ne rivalise pas avec des mastodontes comme Resident Evil, mais franchement, seriez-vous capables d’en faire autant ? Mes félicitations à son créateur, que j’encourage vivement à continuer sur cette lancée. D’ailleurs, je vais de ce pas surveiller de près son prochain jeu, EvilTrap, qui devrait sortir courant de l’année. J’ai hâte de voir ce qu’il nous réserve !

En conclusion, je recommande ce jeu pour de nombreuses raisons : des graphismes plutôt corrects, une bande-son immersive, des énigmes simples, et surtout, le plaisir de soutenir un créateur passionné !

+ POINTS POSITIFS

  • Des jumpscares efficaces !
  • Même pour les non-anglophones, le jeu reste compréhensible.
  • L’ambiance sonore est extraordinaire (casque recommandé).
  • J’ai crié, j’ai pleuré…

- POINTS NÉGATIFS

  • Disponible uniquement en anglais.
  • Beaucoup trop court !
  • J’aurais souhaité que le principe des caméras soit davantage exploité, par exemple avec un zoom ou la possibilité de détecter des anomalies.

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