Parfois, il y a des jeux qui ne vous laissent pas indifférent et qui, même des années plus tard, vous marquent profondément. Ce fut mon cas en 2020 lorsque j’ai découvert Don’t Be Afraid. Mais il faut croire que j’aime me faire du mal, car j’ai été folle de joie en apprenant la sortie d’un tout nouvel opus : Don’t Be Afraid 2, sorti le 28 octobre 2024.

Une enfance douloureuse
Se déroulant 15 ans après les événements du premier opus, Don’t Be Afraid 2 nous replonge dans l’esprit tourmenté de David, désormais adulte. Toujours hanté par les ombres de son passé, il doit affronter de nouveaux cauchemars et lever le voile sur la vérité derrière son traumatisme.
Pendant des années, David a tout essayé pour se reconstruire : thérapies intensives, traitements médicamenteux… Mais malgré ses efforts, le mal reste ancré en lui. Ses cauchemars reviennent, plus oppressants que jamais, et la présence de ce pervers qui a marqué son enfance ressurgit dans son esprit. Cette fois, David devra affronter ses démons une bonne fois pour toutes…
Enfin, sachez que même sans avoir joué au premier opus, vous pouvez tout à fait profiter de celui-ci. Il vous manquera simplement quelques anecdotes, mais rien de bien méchant.
L’art de l’évasion
Le principe est simple : vous vous réveillez dans une pièce, en proie à des hallucinations. Votre objectif ? Échapper à ce cauchemar qui vous hante depuis bientôt 15 ans.
La première étape consiste à sortir de votre chambre en résolvant des énigmes assez simples, comme trouver une clé ou un code inscrit sur un morceau de papier. Une fois cette étape franchie, place à la seconde partie : cette fois, vous devez vous échapper du salon et de la cuisine. La tâche devient plus complexe, nécessitant l’utilisation de votre équipement (voir plus bas, la lumière fut).
Ce schéma se répète tout au long de l’aventure. Don’t Be Afraid 2 est ni plus ni moins qu’un escape game horrifique, ponctué d’énigmes à résoudre. Certaines sont particulièrement simples, tandis que d’autres demandent plus de réflexion. Mais si vous êtes suffisamment attentif à votre environnement (murs, morceaux de papier…), elles ne devraient pas vous poser trop de problèmes.


Et la lumière fût
Dans Don’t Be Afraid 2, l’aventure se déroule principalement dans l’obscurité. Très vite, vous trouverez une lampe torche (qui remplace la bougie du premier opus), votre seule source de lumière. Cependant, cette lampe est gourmande en énergie, et vous devrez récupérer des piles disséminées un peu partout aux alentours. Son principal atout réside dans ses deux fonctionnalités :
L’éclairage classique, qui vous permet de voir votre environnement immédiat. Mais attention, rester trop longtemps dans le noir pourrait vous réserver de mauvaises surprises…
La lumière UV, une nouveauté par rapport au premier jeu. Grâce à elle, vous pourrez révéler des indices cruciaux pour résoudre les énigmes. Son utilisation est donc incontournable, mais heureusement, elle s’active instantanément d’une simple pression sur la touche dédiée.
Fuir ou succomber à la peur ?
Comme dit précédemment, j’avais eu un immense coup de cœur pour le premier opus. Il était donc tout naturel pour moi de me procurer ce second volet, d’autant plus qu’il s’agit de la suite directe.
Ce que j’avais particulièrement apprécié dans le premier jeu, c’était le pari osé du studio : mêler enfance et horreur. Un mélange risqué, certes, mais qui fonctionnait à merveille. J’avais tout simplement adoré l’expérience.
Pour ce second opus, il faut voir les choses autrement. David a bien grandi, et cette fois, en tant que joueur, nous découvrons l’histoire sous un nouvel angle : celui d’un adulte. Ses traumatismes refont surface, on assiste à sa thérapie, à sa prise de médicaments, etc.
Personnellement, j’ai trouvé ce deuxième jeu beaucoup moins effrayant et oppressant que le premier, sans doute parce que l’on incarne désormais un adulte. Mais au lieu de ça, ce qui m’a marqué, ce sont les énigmes, bien plus complexes et mieux intégrées à l’environnement. Là où le premier opus misait principalement sur son ambiance anxiogène, ce second volet renforce l’aspect escape game en proposant des casse-têtes plus élaborés, nécessitant une vraie observation et une bonne gestion des éléments à disposition. Trouver un simple code ou une clé ne suffit plus : il faut manipuler des objets, relier des indices disséminés un peu partout et parfois même comprendre des mécanismes plus subtils.
Cet ajout donne au jeu une nouvelle dimension, le rendant bien plus interactif et stimulant. On ne se contente plus d’avancer en subissant l’horreur : on est actif, on réfléchit, on fouille chaque recoin, et c’est cette montée en complexité qui transforme réellement Don’t Be Afraid 2 en un véritable escape game horrifique, où la réflexion est tout aussi importante que la peur.
