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TEST GAMING

Nightmare Reaper

Nightmare Reaper
DATE DE SORTIE
18/05/2023
TEST RÉALISÉ SUR
Xbox Series
ÉDITEUR
Feardemic
DÉVELOPPEUR
Blazing Bit Games
CLASSIFICATION
PEGI 16
GENRE(S)
Aventure, FPS
PLATEFORME(S)
Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series
MODE(S)
Solo

Présentation

Nightmare Reaper est un hommage direct et non dissimulé aux grandes heures du FPS (First Person Shooter) en 2.5D des années 90, dont Wolfenstein et Doom étaient les fers de lance.

Avec ses graphismes en pixels qui tachent et son gameplay nerveux. Ce jeu saura vous replonger dans cette époque bénie qui voyait l’émergence de ce style de soft. Et autant dire que c’était révolutionnaire.Déchaînez vous et étripez tout ce qui bouge dans un univers démoniaque où votre survie dépendra de votre habileté à massacrer vos ennemis. A moins que vous ne succombiez d’abord à la folie qui vous guette.

Cuisson « Al Dante »

L’Enfer… On parle souvent de lui. Qu’il soit fantasmé ou non, il symbolise le pire endroit de la Terre. Nul doute qu’en certains lieux et époques, l’expression « l’Enfer sur Terre » prenait tout son sens. Mais il y a l’autre Enfer, celui que nous connaissons plus ou moins tous, l’Enfer mental. Et celui-là, il en est bien plus difficile de s’en échapper. Il agit souvent comme une cellule qui nous étouffe. Et c’est bien là que nous retrouvons notre héroïne.

Nightmare Reaper

Vous incarnerez une brune ténébreuse qui devra combattre ses démons à grands coups de tatane dans sa tête et se frayer un chemin en piétinant leurs entrailles encore fumantes. Elle évolue clairement dans un univers hostile et ésotérique, peuplé de monstres aussi répugnants que agressifs. Quand elle succombe aux griffes de l’ennemi, ou qu’elle termine un niveau, la voilà revenue dans le monde réel. Mauvaise surprise, cette dernière est visiblement pensionnaire d’un institut psychiatrique dont les couloirs résonnent des cris des déments. Votre cellule fait office de « hub » et s’est en s’allongeant sur votre lit que vous pourrez « vous échapper ». 

C’est un sommeil plein de cauchemars qui vous attend, incarné par des créatures qui voudront vous boulotter vivante. Point d’inquiétude ! Nightmare Reaper met l’accent sur la poésie, couteau, flingues, fouet en métal et autre tronçonneuse vous aideront à transformer vos opposants en petits tas de viande fumante.

Vous serez également aidé par différents bonus et argent, disséminés au travers des niveaux, voire souvent cachés dans des pièces secrètes (guettez les murs fissurés).

L’argent récolté vous permettra d’augmenter vos capacités sur un arbre de compétences qui se traduit par des petits niveaux en 2D. C’est micro niveaux dignes d’un Mario 3 vous seront des petites récréations bienvenues pour s’aérer l’esprit après tout ces massacres.

Rien que pour vos yeux…et oreilles.

La première impression visuelle de NIghtmare Reaper ne trompe pas. Vous êtes bien sur un jeu rétro qui fera la joie des vieux gamers. Car oui, si vous avez joué à Wolfenstein ou Doom en leur temps, vous devez porter des lunettes ou accuser quelques rides. D’ailleurs, ne nous y trompons pas :  Vous êtes bénis d’avoir connu cette époque.

Nous voila donc dans un univers de gros pixels qui explosent la rétine et où, je bien l’avouer, il est parfois dur d’y distinguer quelque chose. C’est certes un parti-pris tout à fait charmant ! Mais ça permet aussi de mesurer à quel point les avancées graphiques sont propices à une meilleure lecture du jeu. En phase de combat, entre explosions, attaques de hordes et autres éléments de décors, on peut vite se retrouver avec une bouillie visuelle. Ça a indéniablement son charme mais ça peut vite aussi nous envoyer chez l’ophtalmo.


L’ambiance musicale générale propose quelque chose de sombre et pesant, ce qui accompagne très bien notre héroïne dans les différents niveaux, plus inquiétants les uns que les autres. Généralement calme et lourde, la bande originale s’enflamme quand un ou des ennemis pointent le bout de leur nez. Et passe carrément en mode heavy metal qui rythme parfaitement les combats. À noter que les musiques du jeu ont été composées par Andrew Hulshult, déjà à l’œuvre sur le nerveux et gore Doom Eternal ! On ne me fera pas croire que c’est un hasard !

Maniabilité

Une maniabilité somme toute classique, rapide et nerveuse. Tout à fait adaptée pour ce style de jeu, et qui pourra vous extraire de bien des situations compliquées. Votre héroïne glisse sur le sol et n’a aucune peine à s’affranchir de certains obstacles en sautant par dessus. La configuration de base vous propose d’effectuer les actions avec le bouton A et de sauter avec le X, ce qui je trouve est relativement contre-intuitif. Pas de panique, un coup dans les options et c’est réglé. Tout comme les vibrations, mises de bases, qui s’activent à chaque action ou coup porté, ce qui devient vite désagréable.

Quelques manip au préalable et votre aventure n’en sera que plus agréable.

CONCLUSION

Nightmare Reaper est un jeu doudou (un doudou avec des dents et des cornes) et n’aura d’autre prétention que d’apporter exactement ce qu’il propose: un délire bourrin et démoniaque, rétro à souhait.

Ce titre est fait par des fans du genre pour les fans du genre et saura combler les nostalgiques de cette époque. Un jeu fait pour les joueurs old school autant que pour les curieux en quête de sensations venues d’un autre âge.

+ POINTS POSITIFS

  • Le style rétro
  • Gameplay nerveux
  • Bonne ambiance

- POINTS NÉGATIFS

  • Un peu confus visuellement
  • Le manque d’indications

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