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The Last Plague – Blight

The Last Plague - Blight
DATE DE SORTIE
3 octobre 2024
PLATEFORME(S)
PC
DÉVELOPPEUR
Original Studios
ÉDITEUR
Original Studios
TEST RÉALISÉ SUR
PC
GENRE(S)
Aventure, Construction, Exploration, Fabrication, Monde ouvert, Observation, Survie
CLASSIFICATION
PEGI 12
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo
LANGUES
Anglais, Français
The Last Plague - Blight
DATE DE SORTIE
3 octobre 2024
TEST RÉALISÉ SUR
PC
ÉDITEUR
Original Studios
DÉVELOPPEUR
Original Studios
CLASSIFICATION
PEGI 12
GENRE(S)
Aventure, Construction, Exploration, Fabrication, Monde ouvert, Observation, Survie
LANGUES
Anglais, Français
PLATEFORME(S)
PC
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo

Dans The last plague – Blight, le monde est en train de mourir à cause de la propagation d’une maladie, la Pestilence. D’après certaines rumeurs, des druides savent combattre la maladie. Vous vous lancez à leur recherche dans une contrée sauvage et hostile avec, pour vous aider, un équipement minime et l’espoir de survivre.

Un début classique

La partie commence en plein environnement sauvage. Toutes les agglomérations des environs sont envahies par la Pestilence et y pénétrer sera synonyme de mort. Il vous faudra donc trouver l’endroit idéal pour établir votre campement.

The Last Plague - Blight

Une fois encore, les critères habituels sont de rigueur : de l’eau à proximité, des ressources à profusion, et on évitera les prédateurs et autres nuisibles qui rendront la survie plus compliquée. Mais pas de panique, il est possible de faire une partie avec une série de tâches “tutorielles” qui vous expliquent les mécaniques du jeu et comment accéder aux techniques de survie avancée.

Un jeu de survie

The last plague – Blight est avant tout un jeu de survie et comme tout jeu du genre, on retrouve une gestion de la nourriture, de la soif, de la fatigue et de l’endurance. La trame du jeu étant principalement sur l’existence de la Pestilence, une cinquième jauge est présente dans le jeu, elle représente notre niveau de contamination.

Bien entendu, à la survie, on va ajouter du craft et de la construction de base. Quel serait l’intérêt d’un jeu de survie si on n’a pas la possibilité de faire son propre petit palais ? 

Un monde contaminé

Cependant, le plus grand ennemi reste la maladie. Cette dernière est partout, dans l’eau, dans l’air mais aussi dans les fruits et les animaux. Tout est contaminé. Bien qu’il soit possible de trouver des aliments non atteints, tout ce que vous mangerez augmente la jauge de contamination. Bien que faire bouillir de l’eau suffise à la rendre propre à la consommation, il en va différemment pour le reste.

Condamné à mourir?

Est-ce que cela signifie que, quoi que l’on fasse, on est condamné à mourir de la Pestilence ? Heureusement non, car il n’est pas étonnant qu’un jeu parlant de druides donne la possibilité au joueur de concocter des potions. En effet, en avançant dans l’histoire, un contact est établi avec les druides tant recherchés. Ces derniers demanderont de l’aide mais vous donneront aussi des recettes pour combattre la Pestilence.

The Last Plague - Blight

Un livre de recettes à découvrir

En effet, les recettes miracles ne sont pas connues. En fait, aucune recette n’est connue à la base. Notre personnage est capable de construire plein de choses, mais pour ce qui est des recettes, c’est une autre histoire. Je précise quand même que “recette” fait bien sûr allusion aux aliments et aux boissons, mais aussi à la forge. De plus, une même recette peut avoir différent niveau de qualité. Par exemple, une infusion de camomille (qui permet de remonter sa vitalité) sera plus ou moins efficace en fonction de la quantité de camomille ajoutée. De même, un bronze de mauvaise qualité donnera des objets beaucoup plus fragiles qu’un bronze avec une plus grande proportion de cuivre.

Après une dizaine d’heures de jeu, j’ai découvert 2 manières d’avoir une recette. Soit, via le descriptif d’une quête/tâche, soit en essayant par moi-même. Par chance, si la combinaison d’ingrédients ne donne rien, alors le jeu le marque clairement et on ne perd aucun ingrédient.

Un schéma de développement

Bien qu’il n’y ait pas de niveaux ou de technologie à développer, tout est verrouillé par un arbre de composants. Pour imager la chose, prenons l’exemple du matériel de tannage. Alors que les constructions sont disponibles dès le démarrage de la partie, les composants requis pour les construire ne le sont pas. Il faudra par exemple des planches de bois. Bien, mais pour avoir des planches, il me faut une scie. Ok, pas de soucis, pour une scie, j’ai besoin de bronze. Facile on l’obtient en faisant fondre du cuivre et de l’étain dans un creuset. Malheureusement, pour avoir un creuset, il faut faire cuire le creuset en argile au dans un four en brique de boue. Boue que l’on obtient avec de la terre et de l’eau.

Tout cela semble simple, mais il faudra quand même plusieurs heures pour passer toutes les étapes et enfin avoir des planches.

Des constructions en 3 étapes

Dans The last plague – Blight, bâtir une construction de passe en 3 étapes. A condition d’avoir un minimum des composants requis, il vous faudra définir où faire la construction. Par la suite, il faut réunir les matériaux nécessaires et les amener au site de construction. Et pour finir, quand tout est rassemblé, on passe à la construction en tant que telle.

La chose est bien pensée car lorsqu’il faut réunir 5 troncs d’arbres et qu’il n’est possible de n’en porter qu’un seul à la fois… 

Des objets lourds

La gestion des objets lourds ou encombrants est originale, bien que logique dans The last plague – Blight. Si on transporte des plantes ou des racines, on va les placer dans notre sac à dos. Logique me direz vous. Si vous transportez un tronc, des bûches ou une énorme cruche, impossible de les mettre dans le sac. Le seul moyen de les déplacer est de les porter dans vos petites mimines. Et bien sûr, cela veut dire qu’il est impossible d’utiliser un outil ou autre en même temps.

Dans un même ordre d’idée, si vous remplissez un bol avec de l’eau, ne comptez pas le rangez dans votre sac. A moins de le garder en main, il n’est pas possible de garder le liquide. Car oui, en toute logique, mettre un bol rempli d’eau dans un sac à dos revient à vider le bol directement dans le sac.

Il est cependant possible de transporter plus de choses si on arrive à construire une charrette, une brouette ou autre pour nous aider.

Un vaste monde

Et très vite, le besoin d’une telle aide se fait sentir. En effet, le monde de The last plague – Blight est vaste. Pour nous aider à nous orienter, une carte de la région est disponible. Cette dernière nous montre les agglomérations, les cours d’eau, les routes mais aussi les dépôts rocheux et autres forêts.

Vu la quantité de ressources différentes à trouver, la carte n’est pas négligeable. En effet, rien que pour les minerais, bien qu’on sache qu’il faut les trouver dans les dépôts rocheux, rien ne dit qu’on va trouver du grès, du calcaire, de cuivre, de l’étain, … Et si on ne trouve pas à un endroit, il faut aller voir ailleurs… et parfois,  la route est longue, très longue.

Un jeu très complet

The last plague – Blight est très complet et propose énormément de choses et de mécaniques. Je n’ai pas parlé de la dégradation des outils, de la gestion de l’humidité (faire un feu avec du bois mouillé est plus compliqué), du stockage des ressources, du mode multijoueur, de la chasse, de la culture, de la gestion des prédateurs ou encore de l’amélioration des constructions. Cependant, l’objectif de cet avis n’est pas de faire un guide, il faut laisser des découvertes aux joueurs.

Une partie paramétrable

The last plague – Blight propose une petite configuration de la difficulté. Cela se joue sur deux options. La première est relative à la facilité du jeu en lui-même en impactant l’agressivité des prédateurs et la vitesse de diminution des différentes jauges (satiété, hydratation, fatigue, énergie, …).

La seconde option est plus au niveau de l’orientation. Bien qu’ayant une carte, cette option permet de vous localiser sur cette dernière avec un marqueur ou non. Si vous optez pour la version réaliste, sans marqueur, alors il faudra vous aider de la boussole et des points de repères dans le paysage pour vous localiser.

The Last Plague - Blight

Cependant quelle que soit les options choisies, il n’y aura pas deux parties identiques. En effet, la carte est générée aléatoirement à chaque début de partie, et la carte idéale d’une précédente partie se transformera en véritable enfer pour la partie suivante.

Mon expérience

Après près de vingt heures de jeu, je peux dire qu’il y a de quoi faire. Le jeu n’est pas difficile sans pour autant être facile. La Pestilence donne un sentiment d’urgence et voir sa jauge monter encore et encore donne du stress avant le soulagement des premiers remèdes. Comme tous les jeux du style, la récupération des ressources prend pas mal de temps et avancer dans l’histoire se fait au détriment du développement du camp. Du coup, même si j’ai pas mal d’heures de jeu, je n’ai pas beaucoup avancé dans le scénario.

A l’heure de la rédaction de cet avis, le jeu est en early access et je n’ai vraiment eu qu’un seul bug, une erreur de texte (racine de ginseng au lieu de radicelle de ginseng). En dehors de cela, une fois les commandes bien en main, le jeu est des plus agréables. On se perd vite à passer des heures à construire et récolter des ressources sans voir le temps filer.

Pour moi, il n’y a que deux points noirs. Tout d’abord, l’absence complète de musique. Certes, il y a une ambiance sonore composée des bruits de la nature, mais rien de plus. Ensuite, le ciblage de l’interaction. Si plusieurs ressources sont groupées au sol, il n’est pas facile d’en cibler une en particulier.

CONCLUSION

The last plague – Blight est un jeu de survie très complet et agréable dans la réalisation des étapes de développement de son campement. Le jeu est lent et faire la moindre chose peut demander du temps, mais parvenir à remplir son objectif procure ce sentiment de satisfaction tant recherché.

Même si le jeu n’est pas encore complètement terminé vu qu’encore en early access, il promet déjà un grand potentiel aux joueurs survivalistes. Bien que la prise en mains puisse parfois poser soucis, les tutoriaux permettent aux novices de découvrir le genre et d’apprendre les bases du genre.

+ POINTS POSITIFS

    • un sentiment d’urgence palpable
    • un réalisme poussé
    • la montagne d’objets différents
    • les sauvegardes distinctes pour chaques parties
    • une ambiance nocturne superbe

- POINTS NÉGATIFS

    • l’ambiance sonore
    • certaines mécaniques mal expliquées
    • un avatar unique et pas très beau

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