6 ans, 2 mois, 9 jours. Tel est l’attente à laquelle on a eu droit entre la sortie de Zelda Breath Of The Wild et The Legend of Zelda : Tears Of The Kingdom. C’est la plus grosse période d’attente entre deux épisodes inédits. L’attente en vaut-elle le coup? C’est ce qu’on va voir avec cet article du jour!
Au commencement
Le jeu enfin en mains après cette longue attente, la cartouche est insérée dans la console. Une cinématique se lance. On y voit Link et la princesse Zelda dans les sous-sols du château d’Hyrule. On y contrôle Link, le chevalier servant de la princesse, porteur de la lame purificatrice, aussi puissant qu’on l’a laissé dans le dernier épisode, si on s’est prêté à terminer tous les sanctuaires de l’épisode précédent. C’est bel et bien la suite de Breath Of The Wild.
De nombreuses théories circulaient sur le net à propos du contenu, et on est vite servi! Des fresques sur les murs nous racontent une histoire d’un temps lointain, celui de la civilisation Soneau. Plus on s’enfonce dans les souterrains, plus la musique que nous avions tous entendu dans le trailer s’intensifie. On se rapproche de l’étrange énergie verte et de la momie. Pour la suite, je vous laisse le plaisir d’y jouer, article garanti sans spoiler!
Un Breath Of The Wild 1.2 ou véritable suite?
Nous voilà repartis après une cinématique, complètement désarmé et presque nu. Et oui, c’était trop beau de commencer avec toute la force vitale et l’endurance. Nous sortons voir le paysage et on se rend compte à quel point le jeu est magnifique. Là où, son prédécesseur nous en a mis plein la vue par l’aperçu de l’immensité de la carte et de la nature, Tears Of The Kingdom nous surprend avec l’immensité de la carte à la verticale. En Effet, vous vous retrouvez bien dans les cieux, juste au-dessus du royaume d’Hyrule.
En parlant du célèbre royaume d’Hyrule, la typographie du monde ne change pas beaucoup, et pourtant on est tellement dépaysé qu’on ne reconnaît pas certain endroit. Nintendo a bel et bien travaillé durement sur cet épisode qui est bien plus qu’un simple DLC ou copié collé.
Les sanctuaires Sheikas sont remplacés par des sanctuaires Soneau, peuple qui est cette fois-ci au cœur de l’intrigue. Ils sont toujours aussi appréciables à parcourir et c’est un régal de résoudre les énigmes qui seront sur votre chemin.
Le gameplay
Pour ce qui est du gameplay, bien évidemment Tear Of The Kingdom reprend toute la mécanique de son prédécesseur. Cependant, les développeurs ne se sont pas contentés d’un simple copié collé, ils ont approfondi quelques mouvements et quelques mécanismes. On notera notamment de la nouveauté pour trouver les célèbres Korogus, et un bestiaire qui a été très développé. Les nouveaux pouvoirs sont quant à eux, très utiles et très appréciables. On peut dorénavant par exemple, assembler des objets entre eux pour créer divers ponts, véhicules, tout ce que votre imagination est capable de produire manette en mains. Car oui, dans ce nouvel opus, non seulement l’exploration est comme toujours bien mise en avant, mais aussi votre capacité à créer et à vous adapter à votre environnement pour pouvoir progresser.
Les PNJ sont très agréables, et vous permettront de débloquer des missions secondaires lorsque vous parlez avec eux et vous permettront aussi d’en savoir plus sur l’endroit où vous êtes. Les personnages sont tous plus développés. Tout le royaume est en parfaite harmonie et il n’est pas peuplé seulement pour combler le vide de l’énorme map qui s’ouvre devant vous.
De grands pouvoirs impliquent une grande responsabilité
Fort de ce nouveau gameplay, les pouvoirs Soneau vont grandement faire évoluer l’expérience que vous aviez de parcourir le royaume d’Hyrule. Exit la tablette Sheika, les modules n’existent plus. Si vous avez regardé la vidéo de présentation du gameplay, vous en avez déjà pas mal vu. Encore une fois, tout est mis en œuvre pour avoir comme seul plaisir la liberté totale de création et d’aventure. Là où on pourrait tous penser que, tout est scripté, que nenni!
Vous avez dans les nouvelles capacités Amalgame, l’art et la manière de fusionner des éléments du jeu comme de la roche ou des cornes de monstres sur les armes, boucliers et flèches. Emprise, quant à lui, va vous permettre d’assembler divers objets pour construire des ponts, des véhicules… Rétrospective est une véritable machine à remonter le temps sur des objets tels des plateformes, des projectiles et divers mécanismes. Infiltration, vous permet de pénétrer dans les plafonds. Ce pouvoir a comme seule limite d’avoir une surface plane et qui n’est pas très haute en distance. Il est très utile pour découvrir une nouvelle façon de parcourir la totalité de la carte. Quant au cinquième pouvoir, il faudra vous armer de patience et de temps pour en prendre connaissance.
La direction artistique
Qu’à cela ne tienne, on est bel et bien dans un magnifique jeu de The Legend of Zelda. Graphiquement, pour une machine qui commence à avoir plus de sept années à son actif, le jeu est très beau. Là où les jeux de la licence pokémon font pâle figure, l’équipe chargée du développement a eu à cœur de livrer un jeu merveilleux. Tous les détails sont soignés, et j’ai particulièrement apprécié les effets de l’eau. Quand Link plonge, ça éclabousse partout! Surtout suivant l’impact. La nature est encore une fois très vivante. La bande sonore est toujours aussi soignée, ça reste toujours un plaisir de laisser le son s’exprimer sans rien modifier.
