TEST GAMING

This Bed We Made

DATE DE SORTIE
01/11/2023
TEST RÉALISÉ SUR
PC
ÉDITEUR
Lowbirth Games
DÉVELOPPEUR
Lowbirth Games
CLASSIFICATION
PEGI 12
GENRE(S)
Aventure, Casse-tête, Énigme, Enquête, Narratif, Réflexion
PLATEFORME(S)
PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo

Encore une fois, je vais vous en parler… Oui oui, encore et toujours du Steam Next Fest… 

Il y a du lore dans mes tests ! Haha !

Une nouvelle fois, j’ai connu ce jeu grâce à cet événement Steam qui nous permet de découvrir et de tester toute une salve de démos pour des jeux à venir !

J’ai lancé celui-ci un peu par hasard, sans trop savoir à quoi m’attendre, et j’ai été extrêmement surpris d’apprécier autant cette démo !

Le menu principal du jeu, on peut y apercevoir Andrew et Beth.

En définitive, quoi de plus normal que de faire le jeu complet et d’en faire un test ?!

Avant propos

Ce This Bed We Made a été développé mais également édité par la même équipe : Lowbirth Games.

Un studio indépendant de jeux vidéo se situe au Québec et plus précisément à Montréal ! Si vous regardez la rediffusion de mon stream (voir plus haut), vous verrez bien que je ne vous mens pas !
Enfin, vous l’entendrez, plutôt… 

Le jeu est sorti le 1er novembre 2023 sur PC et PS5, puis plus tard sur PS4 et Xbox Series.

L’histoire

Ce qui m’a d’abord séduit, avant de télécharger la démo, c’est ce qui en était dit sur Steam.

Pour faire court, qu’on jouerait, au sein d’un hôtel, une femme de ménage un peu curieuse, voire beaucoup
Dont le passe-temps favori serait de fouiller dans les affaires des occupants et autres personnages du lieu.

En tant que bonne commère, notre lecture préférée est un magazine de Gossip’

« This Bed We Made est un jeu narratif de mystère à la troisième personne offrant une expérience de 3 à 6 heures par partie qui vous permet de satisfaire votre curiosité sur les vies cachées des autres. Incarnez Sophie, une femme de chambre d’hôtel , curieuse , des années 50. Et fouinez dans les possessions d’inconnus afin de découvrir leurs terribles secrets. Découvrez ce qui lie les clients entre eux dans cette histoire d’amour et de meurtre! »

Voici le synopsis

17 février 1958. Le quart de travail de Sophie à l’hôtel Clarington commence comme tous les autres… jusqu’à ce qu’elle ouvre la porte de la chambre 505 et découvre une étrange lumière écarlate…

Gameplay

Comme vous l’aurez compris, nous incarnons une soubrette dans un hôtel nommé le Clarington.

La chambre 505

Dès le début, nous commençons dans ce qui semble être un commissariat puis nous sommes emmenée dans une salle d’interrogatoire afin d’y être interrogée par un certain Détective Tremblay.
Le tout, en noir et blanc ; sûrement pour forcer le trait et notre présence ici, sur une note de film noir, typique des années 50.

Pourquoi sommes-nous ici ? Qu’avons nous fait ? 

Le jeu va (je suppose) se passer sous une forme de long “flashback” de Sophie dans la salle d’interrogatoire, essayant de se souvenir de ce qui c’est passé, le tout avec des couleurs retrouvées.

Le titre se fait en vue à la 3ème personne, et nous exécutons tout un tas de tâches qu’une femme de ménage pourrait avoir à faire…

Sophie, une femme de ménage exemplaire ?

La majeure partie de l’histoire se passe au 5ème étage, le niveau attitré de notre protagoniste. Nous aurons la possibilité de nettoyer les chambres, vider les poubelles, refaire les lits, jeter les déchets, mais ce n’est pas tout… 

Ici, comme vous l’aurez compris, nous sommes aussi sur un jeu de mystère et d’enquête, et Sophie va pouvoir fouiller dans les chambres qu’elle doit nettoyer.

Nous allons découvrir pleins de secrets sur les occupants de ces chambres et aussi découvrir qu’ils sont peut être tous liés, d’une certaine manière… 

Un étrange tableau d’enquête se trouve dans la chambre 505.

Parler aux autres employés

Nous aurons toutefois à parler aux autres employés de cet hôtel, que ce soit aux deux réceptionnistes (Beth la commère et Andrew le bouquiniste) ou au directeur, mais aussi bien au concierge et à beaucoup d’autres personnes.

On est d’accord qu’il ressemble à Cameron Monaghan , non ? (le perso principal des derniers jeux Star Wars, entre autre…)

Vous apprendrez qu’au cœur de l’établissement, les gens parlent dans le dos des autres et tout ne se passe pas forcément comme ils l’aimeraient, des non-dits planent…

Mais si nous le voulons, nous aurons la possibilité de les aider.

Car ici, nous aurons des choix à faire : choisir notre “acolyte”, décider de se débarrasser de “preuves” dans les chambres, écouter aux portes pour découvrir soit des discussions amusantes sur nos compères, soit en apprendre plus sur eux ou encore le sort qui leur est réservé après avoir ou non décidé de les aider.

Sophie ira même jusqu’à laver les portes avec ses oreilles…

En tout cas, le plus gros point négatif, si je veux parler des autres personnages avec qui nous pouvons discuter, c’est qu’ils sont trop inexpressifs.

Et pour couronner le tout, la synchronisation labiale est très mauvaise, surtout en VF…

De bons doublages

En tout cas pour la VF, les doublages sont vraiment très réussis ! Ou devrais-je dire en VQ, si je voulais être précis. En effet, les doublages français sont en bon québécois avec leur magnifique accent et expression bien à eux.

Écoutant énormément de podcasts et autres vidéos en québécois, cela ne m’a pas dérangé le moins du monde, mais je pense que ça pourrait en dérouter plus d’un.

La version anglaise à l’air encore meilleure, du peu que je l’ai testée. (Les deux versions n’ont pas l’air d’avoir été enregistrées dans les mêmes conditions. J’accentuerai même sur la « propreté » de la version anglaise)

L’histoire se passe en plein pendant une grosse tempête !

Par contre, pour les sous titres français, là ça n’est pas la même chose…

Ne vous méprenez pas, c’est extrêmement bien édité pour une majeure partie, mais j’ai quand même trouvé quelques problèmes qui montrent que le jeu a été d’abord fait en anglais puis traduit après en français (possiblement avec Google Translate, parfois…)

Pour un studio se basant à Montréal et parlant normalement mieux français qu’anglais, je trouve cela assez cocasse. Mais bref, ce n’est qu’un petit détail qui n’empêche pas la compréhension de l’histoire et des textes à lire.

Une tonne de documents à lire !

Et oui, si vous voulez vraiment mener à bien votre aventure, vous allez devoir lire, et il y a un bon paquet de lettres ou autres documents (mais pas que) dans les chambres du 5ème étage.

En réalité, vous n’aurez pas besoin de tout lire, mais pour tout bien comprendre à l’histoire, au déroulement de notre enquête, à ce qui se passe dans la vie des occupants et à ce qui peut les lier, c’est quand même fortement recommandé.

Surtout que ça pourra aussi être utile pour résoudre les énigmes (même si on aura heureusement de l’aide si besoin)

Exemple d’énigme à résoudre.

Ce qui ne va pas

Ici, pas de murs invisibles, mais des portes bagages pour nous bloquer le chemin.

Car oui, il y a quand même beaucoup de choses à dire de ce côté.

Tout d’abord, le jeu semble vraiment mal optimisé, à la vue du nombre de ralentissement que j’ai eu au cours de mon expérience. Pourtant, il n’est pas forcément très beau sans être moche, mais au vu de ma configuration PC, je ne comprends pas comment je peux avoir des ralentissements ou même du clipping sur un jeu comme celui-ci… 

Le jeu n’est donc pas fluide et en plus de cela, Sophie peut buger lorsqu’elle doit ouvrir une porte ou un tiroir, ce qui casse un peu l’immersion.

Un jeu trop scripté

Aussi, le déroulement du jeu est vraiment trop dirigiste. Ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre les jeux qui nous tiennent par la main, bien au contraire même ; mais là, c’est trop !

Impossible de faire certaines actions, même si on sait pertinemment comment faire, et qu’on pourrait le faire, avant d’avoir passé un certain script.

Idem pour les téléphones, parfois on pourra appeler notre acolyte pour de l’aide, sauf que si nous ne sommes pas dans la chambre où l’énigme à résoudre se situe, nous ne pourrons pas le faire et devrons retourner dans la bonne chambre pour pouvoir utiliser le téléphone…

Difficile de rendre cela très compréhensible à tel point c’est aberrant !
Mais en gros on va dire qu’on doit résoudre une énigme dans la chambre 505 ; si je me situe dans la chambre 509 à fouiller et/ou nettoyer, je ne pourrais pas utiliser le téléphone de cette chambre et je vais devoir me (re)rendre dans la 505 pour pouvoir appeler. Ce qui n’est vraiment pas très logique…


Idem, un téléphone qui fonctionne alors qu’il y a une coupure de courant, c’est normal ? Je ne suis pas sûr, hein… HAHA !

Et en plus de tout ça, même si tout cela est jouable à la manette, cette dernière n’est pas très précise pour faire certaines actions.
Faire un combo souris/manette (étrange me direz-vous) a donc été mon option pour quelques endroits du jeu.

Nous apprendrons que cette belle cabane à été possible grâce à nous.

CONCLUSION

Malgré ces quelques petits défauts, j’ai pris mon pied à jouer et à finir ce This Bed We Made.
J’ai terminé ma première partie en 6 heures et je compte bien en faire d’autres pour découvrir les différentes fins et les autres choix qui me seront possibles.
J’aimerais aussi et surtout refaire le jeu en anglais, car le peu que j’ai testé dans cette version m’a conquis !

En tout cas, quand les développeurs disent que les parties peuvent durer entre 3h et 6h, ils ont donc vu juste. Haha !

Bref, si jouer un protagoniste féminin dans les années 50 ne vous freine pas, que vous aimez les jeux d’enquêtes et qu’accessoirement vous êtes un(e) commère, ce jeu est clairement fait pour vous !!!! 

+ POINTS POSITIFS

  • La VF en québécois
  •  La version anglaise très bonne
  •  L’ambiance des années 50 bien retranscrite
  •  Plusieurs choix ayant un impact l’aventure
  •  L’histoire prenante et bien écrite
  • De bonnes idées pour les énigmes

- POINTS NÉGATIFS

  • Le long écran noir avant le lancement du jeu
  •  Mal optimisé et pas fluide
  • L’impossibilité d’aller un peu plus vite (marche rapide par exemple) ou même d’accélérer les dialogues
  • Synchronisation labiale aux fraises
  • Trop dirigiste

Partager l'article :

Nos derniers articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *