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TEST GAMING

Torn Away

DATE DE SORTIE
29/09/2023
TEST RÉALISÉ SUR
PC
ÉDITEUR
Perelesoq, Hawthorn Games
DÉVELOPPEUR
Perelesoq
CLASSIFICATION
PEGI 7
GENRE(S)
Aventure, Casse-tête, Narratif, Point & Click, Réflexion
PLATEFORME(S)
Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Non testé par Valve
MODE(S)
Solo

Avant propos

Torn Away… Ah là là… Qu’est-ce que j’attendais ce jeu !

Je pense que ce fut l’un de mes coups de cœur d’un des derniers Neo/Next Fest ! (Événement de Steam se déroulant sur une semaine environ, où l’on peut essayer pléthore de démos de jeux à venir diverses et variées)

Donc qu’est ce que ce Torn Away, me direz vous ?

C’est un jeu narratif et d’aventure, se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, du point de vue d’une enfant soviétique, mélangeant plusieurs éléments de gameplay. (Mélange de jeu 2D et 3D, mais on y reviendra plus tard.)

Il semble être le premier jeu d’une petite équipe de développement indépendante (environ 8 personnes), située à Moscou, nommée Perelesoq.

D’ailleurs, même s’il n’est pas inspiré d’une histoire vraie, Torn Away est quand même basé sur des journaux intimes d’enfants soviétiques de cette seconde guerre mondiale.

Asya aussi, a le droit a son journal intime

Histoire

” Asya a dix ans. Elle veut faire naviguer des bateaux en papier sur le fleuve, jouer dans le jardin avec ses amis toute la journée et se dépêcher de rentrer à la maison le soir quand maman appelle pour le dîner.

Mais l’Europe est engloutie dans les flammes de la Seconde Guerre mondiale. Des millions de Soviétiques sont emmenés pour le travail forcé en Allemagne. Asya et sa mère se retrouvent également parmi les Osterbaiters. Après plusieurs mois insupportables dans un camp de travail, Asya parvient à s’échapper, avec pour seule destination : la maison

Traversez toute l’Allemagne et la Pologne pour rejoindre la patrie et aider Arya à retrouver sa famille.”

Et pour ce faire, on va suivre la petite fille, ainsi que son seul ami (imaginaire ?) “Camarade Moufle” sur plusieurs années (flashback et présent), qui vont devoir surmonter plusieurs obstacles, tels que la faim, le froid, les soldats, le deuil ou même encore des loups…

Gameplay

Ici, point de violence de la part de notre petite Asya (même si c’est pas les vacances).

Les seules choses que nous serons amenées à faire seront de résoudre des puzzles, de se cacher, de fuir ou de simplement avancer afin de survivre à cette guerre.

Mais surtout d’arriver à atteindre notre but final, qui est de rejoindre notre patrie.

Nous sommes sur ce qu’on pourrait appeler une “histoire d’espoir“, où notre protagoniste aurait aimé vivre sa vie tranquillement, sans cette violence que créait la guerre.

Comme je le disais plus haut, le jeu alterne habilement entre différents types de gameplay au fur et à mesure que les 26 chapitres qui composent le jeu, se succèdent.

Point & click & compagnie

On peut y retrouver : du point & click (notamment pour les mini-jeux et les phases de “casse-tête” où l’on doit chercher certains objets pour avancer dans nos tâches), des passages en vue à la première personne, des passages en 2.5D, mais surtout du défilement horizontal en 2D (ce qui représente bien 50% du jeu, où on y retrouve entre autres, les phases d’infiltration, les phases de “fuite” et de “survie”).

Dommage que notre personnage soit un peu trop lent et rigide, ce qui rend l’aventure lourde (ce qui est sûrement voulu, vu le thème de l’histoire), mais aussi pas très fluide.

Je parle principalement des passages de poursuite, où nous devons être rapide pour échapper aux soldats. Il nous arrive de devoir sauter de petits rebords en petits rebords pour arriver à nos fins. Cependant, Asya ne saute pas toujours, même lorsque nous appuyons correctement sur la touche prévue à cet effet. Cette situation nous oblige à recommencer depuis le début, ce qui est assez frustrant.

Graphisme

En ce qui concerne les graphismes, on est ici sur un style qui fait très BD/dessiné à la main, c’est très joli et agréable à l’œil.

Mais il y a de légers hics. Premièrement un effet grain/vieux film est appliqué à l’écran. Encore une fois, cela peut être compréhensible et c’est sûrement voulu, vu la période, mais j’aurai apprécié pouvoir l’enlever. Par conséquent, cela ne nous permet pas de profiter pleinement des dessins.

Mais surtout, le jeu ne semble pas très bien optimisé… J’ai beau avoir changé de qualité graphique (bas/normal/haut) durant l’aventure, le jeu freeze, et vraiment beaucoup. Cela dit, j’espère que cela sera corrigé pour la sortie du jeu. Car c’est abominable, suivant sur quel chapitre on se trouve… De plus, cela n’arrive que dans les phases de défilement horizontal (2D), sachant que c’est bien 50% du jeu, cela fait beaucoup.

Ambiance Sonore

Et au niveau sonore cela dit quoi ?

Pour le coup, rien à redire, c’est impeccable. Les bruitages sont très bien faits et nous immergent bien dans l’ambiance. Pareil pour les musiques.

Mais ce qui rend le tout encore meilleur, ce sont les doublages qui sont extrêmement bien réussis. Que cela soit en anglais ou en VO (Russe), ils arrivent parfaitement à rendre cette histoire crédible !

La petite Asya est d’ailleurs doublée, en version originale, par Marta Kozlova, âgée de douze ans, lauréate du prix Nika pour le rôle principal dans le film “Anna’s War”.
De plus, la voix de “Camarade Moufle” est doublée par Sergei Gilev, qui a joué dans “1941. Wings over Berlin”, “Food Block” et “Trigger”.

Le développeur a indiqué que la bande originale est inspirée de la musique des films de Hayao Miyazaki, du cinéma français de la Nouvelle Vague et de la musique électronique expérimentale.

On aura même le droit à un petit vol en avion

Je remercie Keymailer pour la clé du jeu.

CONCLUSION

Avec ses beaux graphismes, sa multitude de gameplays et son ambiance au poil, ce jeu ne risque pas de vous laisser indifférent. Surtout que le thème abordé n’est pas commun.

Généralement, quand on parle de jeu sur la Seconde Guerre mondiale du point de vue de déporté, on parle de Juifs. Ici, ce n’est pas le cas. Là, on parle du point de vue de Soviétiques “Osterbaiters”, mais en plus de celui d’une enfant.

Si vous cherchez à vous plonger dans une courte (environ 3h) aventure linéaire, narrative, touchante, pleine de rebondissements, Torn Away est clairement fait pour vous.

+ POINTS POSITIFS

  • L’histoire touchante et prenante
  • Les voix (que ça soit en V.O ou en Anglais)
  • Les graphismes “dessinés”
  • Les mini-jeux bien pensés
  • Le mélange de gameplay très bien réalisé

- POINTS NÉGATIFS

  • Les freezes (sur PC, en tout cas)
  • L’effet grain obligatoire
  • Certaines animations et la rigidité de Asya
  • En vue à la première personne, on n’a pas de pieds

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