In Sink nous emmène dans une aventure coop qui mettra vos méninges à rudes épreuves.
L’histoire
In Sink nous emmène dans un voyage père-fils dans différents mondes. Après avoir terminé un monde, vous revenez dans le hub de sélection de niveau, et y trouverez de nouveaux trésors. En effet, chaque victoire vous récompensera d’objets provenant de l’univers terminé et amenant plus de confort à votre grotte.
Un escape game avec du style
In Sink propose une expérience à la croisée de We Were Here et de Escape Simulator. Le jeu se veut axé sur la résolution des énigmes et non la contemplation du monde. Les couleurs sont très contrastées et le style low poly fait tout à fait le boulot. De plus, tout objet avec lequel on peut interagir a un contour noir qui permet de facilement les identifier.
Un thème pour chaque monde
Comme je le disais, In Sink propose différents mondes avec à chaque fois un thème particulier. Pirate/L.A. Noire/Musée/Gare/… Il y en a pour tous les goûts. Il faudra environ une petite heure pour venir à bout de chacun d’eux. In Sink propose une petite rejouabilité si vous arrivez à incarner l’autre protagoniste du duo.
Chacun sa route
In Sink ressemble à We Were Here de par l’asymétrie proposée pour les joueurs. En effet, il arrive fréquemment que le père et le fils soient séparés. La communication sera primordiale car une fois la famille séparée, impossible de faire marche arrière. Il faudra arriver à expliquer la situation, décrire ce que l’on voit et mettre les informations en commun pour avancer.
Blabla en famille
Via la fonction de chat vocal intégrée au jeu, il est possible de communiquer et de se partager les informations nécessaires à passer outre les obstacles. Les joueurs bavards ne doivent pas avoir peur d’ennuyer leur compagnon, en effet, le vocal n’est actif qu’en appuyant sur une touche précise. De plus, les deux joueurs peuvent parler en même temps sans crainte de voir la ligne monopolisée par l’autre. Et histoire d’être certain de pouvoir râler sur son compère sans craindre de recevoir ses foudres, une icône s’affiche lorsque l’autre joueur vous entend.
Dans le pire des cas, en cas de soucis/absence micro, In Sink propose aussi une communication via un chat local. Cependant, devoir tout décrire par écrit est fastidieux mais rien n’empêche de garder cela sous le coude comme “carnet de notes”.
Papa cherche fils
Comme le jeu se fait obligatoirement à deux, il est possible de trouver sa moitié via le module de recherche inclus dans le jeu. Petit point agréable, l’intégration à Steam fait qu’il est directement possible de demander à un ami (Steam) de rejoindre la partie (enfin… du moins en théorie…).
Des mécaniques qui ont fait leurs preuves
Comme je le disais, In Sink ressemble à deux classiques, We Were Here et Escape Simulator. De la saga We Were Here, on trouve le côté coopératif asymétrique et le vocal actif (qui doit être activé manuellement). On fera une croix sur les graphiques détaillés et sur le vocal à un seul canal (un seul joueur parle à la fois).
Pour ce qui est de Escape Simulator, c’est bien évidemment le côté “coincé dans une salle et il faut trouver la sortie” qui est pris, et on mettra le chronomètre à la poubelle ainsi que, malheureusement, les créations de la communauté et les collectibles.
Pas besoin de lire
En plus de ne pas devoir se presser, un autre point bien pensé, c’est le style des énigmes. Ces dernières sont toutes d’ordre logique et/ou d’observation. Pas besoin de lire la moindre chose. Pas d’anagramme dans la langue de Shakespeare, de longs textes mal ou pas traduits, … Certes, c’est plus facile pour en faire profiter le monde entier, mais cela permet aussi à deux joueurs “étrangers” (un Français et un Allemand) de jouer en communiquant en Espagnol par exemple. Et ce, sans se dire qu’il faut en plus connaître l’anglais ou autre pour faire des énigmes.
Contrôle simple
Dernier point, les contrôles. In Sink se joue au clavier/souris mais est aussi compatible manette. Bien que de base configuré pour du qwerty, il est possible de modifier les touches assignées qui sont au nombre de douze. Quoi ? Tout ça ? Non, c’est très peu en fait. Tellement que je vais même les citer, vous comprendrez que c’est en effet peu. Quatre pour la direction du personnage, sauter, sprinter, le vocal, le chat/notes, les interactions (bouton gauche/droite) de la souris et pour finir une touche pour demander des indices.
Je peux presque ignorer le second bouton d’interactions qui est plus qu’anecdotique. Si vous êtes bon, idem pour celui des indices, et pour ceux qui n’ont pas de soucis à l’idée de prendre son temps, on retire aussi le sprint.
Franchement, quand j’ai vu la mini liste de touches, j’ai été surpris… Surtout avec d’autres jeux actuels où il y a des dizaines de touches assignées à des fonctions particulières et parfois même, la même touche assignée à plusieurs fonctions sur base de la situation (à pied, à cheval, en mode de construction, …).
Mon expérience
Pour ma part, j’ai pu tester le jeu avec notre autre rédactrice Myu. C’est avec elle que j’ai principalement joué à escape simulator ainsi que pour la série We Were Here. L’expérience a été des plus plaisante. Les énigmes sont plus intéressantes que pour Escape Simulator mais moins prise de tête que pour We Were Here.
Bien que beaucoup d’énigmes soient basées sur des symboles, certaines sont parfois axées sur les couleurs, ce qui ajoute de la complexité pour les daltoniens… Alors, In Sink est bien pensé car chaque couleur est souvent associées à un symbole mais entre dire “jaune” (même si c’est vert) au lieu de “le symbole avec un carré où il n’y a que les coins en haut a droite et en bas à gauche”, le choix est vite fait. Surtout que l’autre ne comprend pas le symbole décrit. Cependant, ces situations m’ont plus donné le sourire que réellement ennuyé.
Chaque niveau a été une réelle source d’amusement que j’ai pris grand plaisir à partager avec Myu.