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TEST GAMING

Cookie Cutter

DATE DE SORTIE
14/12/2023
TEST RÉALISÉ SUR
PC
ÉDITEUR
Rogue Games, Inc.
DÉVELOPPEUR
Subcult Joint LTD
CLASSIFICATION
PEGI 18
GENRE(S)
Action, Aventure, Metroidvania, Plateforme
LANGUES
Anglais audio avec des sous-titres français
PLATEFORME(S)
PC, PlayStation 5, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Compatible
MODE(S)
Solo

Après mon article sur Laika, je remets le couvert pour un autre metroidvania (ou casteltroid) trash et gore, avec une femme en tant que personnage principale.

Mais cette fois, fini les ambiances western et place aux ambiances techno-punk/SF un brin sexy

Je vous présente COOKIE CUTTER !

On commence l’aventure bien cabossé

Le jeu semble être le premier d’une petite équipe de développement intitulée Subcult Joint LTD, située à Brighton (Angleterre). Et est édité chez Rogue Games, Inc.

L’histoire 

Le néant. La matière. La Mégastructure. Un monde dystopique avec à sa tête un mégalomane déterminé à découvrir les secrets de l’univers. INFONET avait promis une utopie bâtie grâce aux Denzels, d’infatigables androïdes. Il s’agissait d’un mensonge.

212 ans plus tard, la planète tombe en ruines et la mystérieuse Graine rouge a été volée. Lors d’une fouille dans un labo secret, Raz, un mécano rebelle, découvre Cherry, une Denzel mutilée et laissée pour morte, qui s’accroche à la vie par la force de sa volonté. Son créateur (et l’amour de sa vie), le docteur Shinji Fallon, a été enlevé par un dangereux taré et Cherry a l’intention de le lui faire payer, ainsi qu’à tous ceux qui se mettront en travers de son chemin.

C’est donc animé par une certaine haine et rage envers ce dangereux taré appelé Salem Garbanzos (qui nous fait littéralement exploser la carcasse dès les 5 premières minutes de jeu), que l’on va parcourir ce monde dystopique à sa recherche, mais aussi à la recherche de notre créatrice, et surtout bien-aimée.

Entre comics et manga 

Ici nous sommes sur un jeu en 2D avec de magnifiques graphismes “dessinés à la main“. 

Un style comic book / manga avec des couleurs au poil qui vont à merveille avec l’ambiance sombre de ce Cookie Cutter.

On apercevra bien souvent la culotte de Cherry

En plus de cela, 

l’animation du titre est parfaite !!! 

Exécutions et sang à profusion 

Le gameplay de ce titre se veut très très TRÈS gore et violent. Les corps, le sang et les boulons volent de partout ! 

Cherry dispose de différents combos (suivant nos armes), mais aussi et surtout d’une exécution spéciale (une sorte de fatality, si vous préférez, appelé “brutal”) pour chaque ennemi.

Après avoir suffisamment affaibli le sbire d’Infonet, au-dessus de sa tête, la touche associée apparaîtra (Y dans mon cas – manette Xboite), vous n’aurez plus qu’à la presser pour que notre héroïne finisse le travail ! Et je vous préviens, ça vaut le détour !

Certaines sont plus inspirées et marquantes que d’autres. On a même l’impression que pour quelques-unes, ils avaient la flemme. 

Car normalement, lorsqu’on en exécute une, la caméra se rapproche de la scène, pour nous faire profiter de celle-ci le plus possible. Mais sur celles moins inspirées, la caméra ne zoom pas… 

D’ailleurs quand on exécute un de ces “brutals” dans un mur, il est dommage que l’argent lâché par l’ennemi reste coincé dans ce mur et ne soit pas attiré vers nous comme en temps normal.

En tout cas,  les ennemis, bien que très diversifiés , finissent par se répéter pas mal par zone.
Donc on aurait aimé une ou deux “brutals”/exécutions de plus par ennemis, pour vaincre ce sentiment de redondance qui peut se faire ressentir quand on en fait plein d’affilée.

Ici, presque tout le décors est destructible

Car oui, en faire est bénéfique, car cela nous redonne plus de vie, et nous donne plus de bits et de néants que de tuer sans.

“Des insectes grotesques et des robots menaçants. Des boss gargantuesques. “

Car oui, en plus de tout ça, certains boss au look atypique viendront nous barrer le chemin, et plus on avancera dans l’histoire, plus ils seront redoutables ! 

On rencontrera aussi des arènes de méchants à tuer au fur et à mesure des niveaux pour pouvoir continuer notre avancée.

Dommage que les combats dans celles-ci soient aussi brouillons. On a parfois beaucoup de mal à se repérer et à bien comprendre ce qu’il s’y passe.

Ce qui fait que bien souvent, on se retrouve à mourir sans vraiment savoir pourquoi…

Durant les boss fight aussi, parfois certaines choses assez incompréhensibles se produisent. Comme le fait que notre personnage ne meurt pas alors que notre vie est à 0 ou encore que nous mourons alors qu’il nous reste 10 points de vie… 

Et pour encore parler d’un point noir venant des certains adversaires que l’on croiser, ceux qui nous lance des projectiles…  Sans raisons ont leurs projectiles qui deviennent parfois “à tête chercheuse”…

Je m’explique : 

Je suis à droite d’un ennemi qui tire son projectile sur la gauche, et bien sans raison, le projectile va apparaître sur la droite du méchant, et donc aller dans ma direction.

Alors que suivant l’orientation et l’action qui se déroule à l’écran, la boule d’énergie n’aurait jamais dû me partir dessus… Et ce genre de chose arrive assez souvent, c’en est très énervant et frustrant ! D’autant plus quand on en meurt. 

Capacités et armes 

Pour nous aider dans ces combats et dans cette quête de vengeance, Cherry dispose de différentes compétences (déblocables au fur et à mesure de l’aventure) telles que le dash, le double saut, la “catapulte“… 
(dommage que le double saut bug parfois et ne veuille pas se faire)

En plus de cela, nous avons plusieurs armes, en plus de nos poings, pour venir à bout des ennemis (certaines sont moins utiles que d’autres – pour les combats, tout du moins), on a par exemple une guitare électrique, un pistolet laser,  une tronçonneuse

Et… celle qui m’a presque le plus déçu… La moto

À partir d’environ la moitié du jeu, on nous apprend que l’on va pouvoir avoir une moto après avoir trouvé 4 pièces de celle-ci, pour qu’un de nos compatriote puisse nous la fabriquer… Sans nous dire ce qu’on l’ont pourra faire avec. Donc normal, on s’attend à un moyen de locomotion

Que nenni…. Lorsqu’on l’obtient enfin, on s’aperçoit que celle-ci, n’est qu’une arme. Je vous laisse imaginer la déception, surtout qu’en arme, elle n’est pas si folle que ça…

Mais bref.

Voici quelques-unes des armes disponibles. Qui pourront toutes être améliorées

Et encore en plus de tout ça, grâce à des cellules d’énergie, on va pouvoir augmenter certains composants (attributs) de Cherry, tels que le fait de gagner plus de “bits” (l’argent du jeu) en tuant des méchants, faire plus de dégâts, se soigner plus rapidement, avoir plus de vie, ou de néant (notre endurance, en quelque sorte), etc…

La Mégastructure grande et diversifiée

La Mégastructure, ce monde post apocalyptique, dans lequel nous nous déplaçons se divise en 9 maps distinctes, qui ont chacune leur biome et ennemis différents.

Voici la carte au complet 

Heureusement, pour se déplacer plus rapidement d’une carte à l’autre, des points de téléportation (qui servent aussi à changer nos composants) sont dispersés par-ci, par-là dans les zones

Par contre, c’est dommage que la navigation dans ce menu bug bien souvent. 

On doit appuyer sur haut ou bas pour choisir si on veut se téléporter, changer nos composants, etc. Par moment, ça répond mal et par exemple, on peut faire comme si on avait appuyé deux fois sur bas, alors qu’on ne l’avait fait qu’une fois. Quand ça arrive une fois, ça va, mais quand ça arrive plein de fois d’affilée, c’est assez énervant.

Voici à quoi ressemble une de ces 9 maps complétées.

De quoi passer un bon moment à tout chercher. Surtout que chaque zone regorge de petites salles plus ou moins cachées qui sont remplies de références. Et en parlant d’elles…

Un jeu bourré de références 

Ce jeu est truffé de références !!! 
Presque chaque “scène” du jeu en contient une. Les plus visibles sont Tank Girl, pour nôtre héroïne, et Marilyn Manson pour l’antagoniste. Mais on en a pour presque tous les goûts, que ce soit jeu vidéo, séries, films ou musiques ! 

Et je suis sûr que je n’ai pas tout vu/trouvé, car je sais qu’il y en aussi de Prodigy, Wario, Cave Story, Rick et Morty, Guacamelee, Psychonauts, Limp Bizkit, Metroid, Zelda, Among Us

Références comics (Transmetropolitan et Scott Pilgrim)
Les références musicales que j’ai trouvé (Gojira, Misfits, The Offspring, Tool et Slipknot)
Références jeux vidéo (FF7, Mario Kart / Mario, Blasphemous, Castlevania, Hollow Knight)

Et je ne sais pas si c’en est aussi une ou si c’est juste moi, mais les sons qu’émettent certains vilains (au moins deux) me font énormément penser à ceux que font les ennemis les plus emblématiques du jeu Comix Zone (ceux qui connaissent ce jeu, vous êtes les bests !)

L’ambiance sonore 

Je ne dirais pas que celle-ci est très marquante, elle est même assez discrète j’ai trouvé. Tellement, que lorsqu’il n’y a plus de son d’ambiance et juste des sons de coups de Cherry, on peut avoir l’impression que c’est “vide” et qu’il manque quelque chose.

Et pour le coup, c’est une bonne chose, car ça veut dire qu’elle se fond parfaitement avec le tout !

Les seules musiques vraiment marquantes sont lorsque Salem apparaît pour nous parler, où un gros breakdown marquant se fait entendre.

Sinon les sons, que ce soit des armes, des coups, de nos pouvoirs, du monde en lui-même ou encore des ennemis sont vraiment sympas et réussis ! “Ohbaboï

Par contre, durant mes 5 premières heures, j’ai eu énormément de bugs de son.

Je n’avais plus du tout de son par moment et devais mourir, ou arrêter le jeu pour ce que celui-ci revienne (vous pouvez voir cela sur la rediff de mon stream – voir la vidéo plus haut -)

Ou sinon cela grésillait.
Parfois ça finissait par revenir tout seul, mais sans prévenir et plus fort qu’avant que ça coupe. Tellement que j’ai presque dû baisser le son complètement à un moment donné. 

Heureusement que cela n’est plus apparu sur la 15aine d’heures suivantes !

Autre chose que je ne comprends pas.
Durant les 20 premières minutes de jeu, nos personnages sont doublés par des voix d’acteurs, mais PLUS DU TOUT par la suite

Pourquoi avoir fait ça ?

Au pire, vous nous mettez les voix sur la cinématique d’introduction (environ 4 minutes) et c’est tout !

Là, ils nous en mettent sur la cinématique, PUIS approximativement sur les 15 minutes suivantes (qui comprend le didacticiel).
Pourtant, celles-ci se déroulent comme TOUTES les autres phases de discussions présentes dans le jeu ; qui elles, ne sont plus doublées.
Et ce même quand les personnages visibles, et parlant, dans cette première 20aine de minutes de jeu, sont de nouveau présents à l’écran… 

Elle est où la logique là dedans ? 

Sous titres et traduction 

D’ailleurs, en parlant de cette cinématique d’introduction, ils auraient pu mettre des sous-titres sur celle-ci, car pour les non anglophones, ça risque d’être compliqué de tout comprendre, et sachant que ça nous raconte comment le monde est devenu comme ça, c’est quand même assez cocasse.

Mais mis à part ça, la traduction française est de bonne facture ! Il y a juste certains “ne” qui manquent parfois.

Genre : “Je roule pas sur les méchants” qui aurait sûrement été mieux traduit par quelque chose comme : ” Je ne roule pas sur les méchants”

On voit mieux de quoi je parle, ici

C’est un exemple qui n’est pas présent dans le jeu, mais pour imager. En tout cas sur les phrases du style, qui sont dans le jeu, c’est encore plus marquant que le “ne” manque.

Humour et dialogues grossiers

À en juger par ces images de dialogues, vous pouvez voir que le jeu n’est pas exempt en humour et en dialogues sympathiques. Ce qui rend les protagonistes encore plus humains et attachants.

Options

C’est simple, il n’y en a presque pas.

Impossible de changer la résolution, de mettre la V-Sync, de se mettre en mode fenêtré ou de changer plein d’autres choses que la majeure partie des jeux proposent généralement.

Là, les seules choses que l’on peut changer sont : 

Le volume sonore
La langue
Les touches du clavier ou de la manette (car oui, si vous jouez sans manette, le jeu ne se joue qu’au clavier, la souris ne sert à rien, pas pratique pour zoomer/dézoomer la map, d’ailleurs)

DLC en vue ? 

Sachant que c’est le premier jeu du studio, j’ai un peu peur qu’ils aient été trop ambitieux (ce que je n’espère pas), car déjà, la fin du jeu nous laisse sur notre faim.

Mais surtout (et c’est ça le pire), car certaines portes (au moins 5) restent “fermées à double tour.

Voici l’une des portes qu’on aimerait pouvoir ouvrir

Ce qui nous fait penser que certaines zones du jeu sont encore inaccessibles et le seront dans l’avenir. Car sinon pourquoi nous avoir mis ces portes ? Autant ne rien mettre si c’est pour ne rien en faire… Surtout que celles-ci nous donnent vraiment l’impression qu’elles peuvent l’être ! 

CONCLUSION

Avec ses graphismes (dessins et couleurs) et son univers dystopique techno-punk à la fois trash, hyper violent, gore et varié, ainsi qu’une animation aux petits oignons, Cookie Cutter, malgré qu’il ne soit pas exempt de défauts, a tout pour plaire !
Et encore plus si les diverses références citées plus haut vous parlent. 

Durant mes plus de 24 heures de jeux, je ne me suis en tout cas pas ennuyé et aurait même aimé que ça dure plus longtemps !
Oui, j’ai passé 4 heures à chercher la dernière pauvre cellule énergétique qu’il me manquait pour finir le jeu à 100%… HAHAHA 

On espère maintenant que Subcult Joint LTD fera encore mieux pour leurs prochains jeux ! (ou même j’espère, un DLC pour celui-ci)

Bref, si vous aimez les metroidvania 2D dessinés à la main, les comics, les mangas, les choses hyperviolentes et sanglantes qui vont à 100 à l’heure, la musique metal/punk, et que jouer une femme robot ne vous dérange pas, je ne peux que vous conseiller de foncer sur ce jeu

P.S : Il se peut que plein de choses puissent faire penser à des pénis, dans ce jeu.

+ POINTS POSITIFS

  • L’animation impeccable
  • Les graphismes
  • Les exécutions
  •  Les références à gogo
  • La traduction
  • Les ennemis variés
  • Durée de vie d’environ 20h en lisant tout (terminaux racontant des bouts d’histoire, etc)
  • Mégastructure conséquente et variée
  • Les pouvoirs (Catapulte <3)
  • Cherry 
  • PNJ haut en couleurs
  •  L’histoire prenante et touchante
  • L’humour
  • Les éléments du décors qui sont presque tous destructibles

- POINTS NÉGATIFS

  • Bugs sonores
  •  Quelques bugs d’affichage (dédoublement) quand on veut regarder plus loin
  • Manque d’options
  • Impossible d’utiliser la souris sur la map
  •  La déception de la moto (tout ça pour ça…)
  • Les commandes qui font parfois l’inverse de ce qu’on leur demande (surtout durant les boss)
  • Pourquoi n’avoir mis des voix QUE les 20 premières minutes?
  • Si pas de DLC, les portes impossible à ouvrir
  • Combats parfois brouillons (surtout durant les arènes)

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