Ce n’est plus un secret : je suis une grande passionnée de jeux d’horreur, en particulier ceux développés par des studios indépendants. C’est donc à l’occasion du Next Fest de février 2025 que j’ai eu le plaisir de découvrir la démo de Delirium. Dès les premières minutes, j’ai été convaincue par ce jeu, et il me semble évident de partager cette petite pépite avec vous.
Vendu comme un jeu d’horreur psychologique en vue à la première personne, Delirium réussit à installer une tension palpable. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à des heures de gameplay, car la fiche Steam précise que la durée du jeu est d’environ 30 à 45 minutes. Mais comme le dit le dicton, « les choses les plus courtes sont souvent les meilleures ». Alors, explorons ensemble ce que ce jeu a à offrir dans son intégralité !

Quand l’horreur s’invite dans votre salon
Delirium vous plonge dans une atmosphère oppressante dès les premières minutes de jeu. Vous incarnez un homme confortablement installé dans son salon, absorbé par une émission télévisée. Mais l’ambiance bascule rapidement dans l’angoisse lorsque des images alarmantes s’affichent à l’écran : une catastrophe naturelle est en train de se produire. Il n’y a plus une seconde à perdre, vous devez rassembler vos affaires et fuir au plus vite.
Soudain, le courant se coupe. Vous vous retrouvez plongé dans l’obscurité la plus totale, avec pour seule source de lumière une lampe torche vacillante. L’urgence de la situation se double d’un sentiment d’impuissance : vos provisions de secours sont bien cachées… dans votre chambre, dont la porte est verrouillée. Il vous faut maintenant explorer les moindres recoins de votre maison, surmontant l’angoisse qui monte à chaque pas, pour espérer trouver un moyen d’accéder à votre seul espoir de survie.
L’angoisse à chaque recoin
C’est donc dans cette mystérieuse maison que vous allez tenter de vous échapper. Le bâtiment n’est pas immense, il sera donc difficile de vous y perdre. Cependant, la tâche ne sera pas aisée pour autant. Les lumières vacillent de manière imprévisible, vous obligeant à jongler constamment avec votre lampe torche pour avancer prudemment.
Le son joue également un rôle crucial dans votre survie. Chaque bruit peut être un indice… ou une menace. Tendez l’oreille, car l’environnement sonore pourrait bien faire toute la différence entre une issue salvatrice et une rencontre cauchemardesque. Pour une immersion totale et une expérience optimale, il est fortement recommandé de jouer avec un casque.


Quand la vraie menace vient de l’intérieur
On pourrait penser que Delirium est un jeu terrifiant, mais en réalité, ce n’est pas tout à fait le cas. Plutôt que de miser sur des sursauts faciles, le jeu joue sur une angoisse latente. À chaque coin de couloir, on s’attend à quelque chose… mais ce moment de frayeur n’arrive pas toujours. Cette tension constante, ce doute permanent, créent une atmosphère lourde et oppressante.
Mais la fin du jeu change la donne. L’ambiance devient plus pesante encore, et l’anxiété monte d’un cran. Votre fidèle lampe torche s’éteint, remplacée par une simple bougie dont la lueur vacillante ne suffit pas à vous rassurer. Car désormais, vous n’êtes plus seul…
En réalité, vous ne l’avez jamais été. Vos crises de panique étaient là depuis le début, tapies dans l’ombre, prêtes à surgir. À présent, un nouvel objectif s’impose : retrouver vos calmants avant qu’il ne soit trop tard…
Quand la vérité nous rattrape…
Mais ce qui fait, sans le moindre doute, toute la force de Delirium, c’est sa fin. Un dénouement troublant, presque amer, qui pousse à la réflexion. Loin d’être une simple conclusion, c’est une révélation qui donne une toute nouvelle dimension à l’expérience vécue. En y repensant, tout semble soudainement prendre sens… mais certaines questions restent en suspens.
Delirium ne m’a pas effrayé, mais il m’a hanté. Par son histoire, par sa simplicité, et surtout par ce qu’il nous fait ressentir. Car ici, la véritable angoisse ne vient pas de l’obscurité ou de ce qui nous entoure… mais du poids du passé.
