Avant Propos
Lords of the fallen est un action RPG très dynamique, dans la même gamme que les Dark Souls, Sekiro ou Elden Ring. Il a aussi ce système propre au Souls’s Like qui fait qu’on adore le style ou qu’on le déteste. Suite aux retours sur le premier opus du même nom sorti en 2014, le studio CI Games s’est lancé dans le développement d’une nouvelle mouture. Entre les mains de la branche HEXWORKS, le jeu a corrigé ses faiblesses pour sortir en octobre 2023 cette version tournant sous Unreal Engine 5.
Loin d’être un simple remaster ou un reboot, HEXWORKS nous offre une nouvelle aventure dans le même univers que son prédécesseur. Sauf que cela se passe plus d’un millénaire après les péripéties d’Harkyn.
Le lore
Après un long règne, le dieu-démon Adyr a enfin été vaincu et banni du monde. Mais pour combien de temps? Les Saintes Sentinelles surveillent les signes annonçant son retour qui ne saurait tarder. Cependant, malgré cette surveillance, l’armée du dieu-démon est revenue. Et elle est parvenue à chasser la lumière du monde et l’espoir des hommes.
De nouveaux héros sont apparus pour rééquilibrer la balance des pouvoirs, les Noirs-Croisés.
Suite à la défaite de l’un de ces Noirs-Croisés et à l’abandon de sa lanterne vous vous éveillez. Vous devenez un nouvel élu d’Orius dans ce combat contre l’obscurité.
La création du personnage
La personnalisation de votre personnage commencera par le choix de la classe de ce dernier. Les 9 classes peuvent être divisées en 3 groupes. Le premier groupe reprend les classes dont la prise en main est simple. Le second groupe concerne les classes pour joueurs confirmés. Et le dernier groupe, la classe de base sans la moindre prédisposition.
Les classes de base
Le saint Chevalier
Cette classe guerrière est axée sur le combat au corps à corps avec l’avantage d’utiliser des grosses armures. C’est efficace pour protéger le porteur d’un maximum de dégâts. Cette classe est principalement basée sur l’endurance, la force et la vitalité.
Le Loup guerrier Udirangr
Si le côté armure lourde du chevalier ne vous plait pas. Mais que vous voulez quand même mettre de grosses claques à vos adversaires, optez pour le barbare. N’ayant pas l’encombrement de l’armure, il sera un peu plus agile. Mais attention, les dégâts reçus seront eux aussi plus importants. Le loup guerrier se reposera surtout sur sa force et son endurance.
Le Partisan
Le partisan se verra parcourir le monde armé de son fléau, son bouclier et son arbalète. La classe se voudra équilibrée sur ses statistiques pour permettre au joueur de faire évoluer son personnage dans la direction qu’il voudra au niveau de la gestion des combats.
Le fantassin de Mournstead
Ce combattant préférera garder une distance de sécurité entre lui et ses adversaires. Que ce soit en utilisant des projectiles ou sa lance. Les joueurs préférant la rapidité et les armures légères le choisiront sûrement.
Le rôdeur Plumenoire
Version alternative de la classe du fantassin, le rôdeur comptera sur son arc pour harceler ses ennemis. Mais il n’hésitera pas à utiliser sa hache quand les munitions viendront à manquer. Basée sur l’agilité et la vitalité, cette classe polyvalente sera utilisée pour ma partie en vue de rédiger cet article.
Les classes avancées
Le traqueur exilé
Cet assassin base tout son gameplay sur sa grande agilité. Des coups rapides accompagnés de parades et de riposte dévastatrices vous permettront d’éliminer toutes vos cibles.
Le prophète d’Orius
Cette première classe axée sur la magie et plus spécialement la radiance (entendez par là, la magie divine) vous permettra de vous protéger mais aussi de purifier vos ennemis grâce à vos rituels sacrés. Comme de coutume, un magicien ne colle pas avec l’image de grosse brute. Évitez les attaques ennemies si vous ne voulez pas apprendre à vos dépends ce qu’est une classe avancée.
Le pyrocultiste
Classe paradoxale, vous incarnez un adepte du dieu-démon et usez de vos sortilèges basés sur le brasier (l’élément opposé à la radiance) pour tracer votre route.
La classe de base
Le Condamné
Pour les joueurs qui veulent commencer leur personnage en partant de rien. C’est-à-dire sans la moindre préconfiguration pour un style de jeu particulier. Cette classe sera la meilleure option. Attention cependant que contrairement aux autres qui démarrent toutes aux environs du niveau 8, celle-ci sera niveau 1. Autrement dit, vous infligerez moins de dégâts et aurez moins de vie. La liberté a un prix.
Une fois la classe sélectionnée, une légère customisation de l’apparence du personnage est possible. Cette personnalisation n’est cependant pas forcément nécessaire. Surtout si vous optez pour le port d’un casque qui cachera votre doux visage durant les nombreuses heures de jeu qui vous attendent.
Vos premiers pas
A peine éveillé, un inquisiteur d’Orius vous demande de le retrouver en un lieu donné. Pas de répit pour les braves, vous allez devoir vous tailler un chemin à travers le tutoriel et les soldats de l’armée démoniaque. Que ce soit à coup de hache, épée, dague, sortilège, flèche ou carreau. Tous les moyens sont bons mais chacun d’eux aura ses avantages et ses inconvénients. A vous de trouver le style de jeu qui convient le mieux et ce pour chaque situation.
Umbral
En plus de tout votre arsenal, vous avez une relique divine, une lanterne. Cette même lanterne qui vous a choisi pour être le nouveau noir croisé. Plus que d’éclairer votre chemin, cette dernière sera votre clé pour entrer dans l’Umbral. Il s’agit d’une version alternative du monde, plus lugubre où la vie se consume petit à petit.
Bien que l’endroit ne vende pas du rêve, vous serez obligé d’y pénétrer pour passer des obstacles. Comme des précipices/lacs/murs qui vous seront infranchissables dans notre monde mais potentiellement inexistants dans l’Umbral. Attention cependant, si entrer dans ce monde est facile, en sortir ne sera faisable qu’en certains endroits.
La mort
J’ai dit que votre lanterne était votre clé d’accès à l’Umbral, mais ce n’est pas la seule. En cas de mort, vous y serez automatiquement transporté. A vous de trouvez le moyen d’en sortir vivant car la mort dans l’Umbral marquera la fin de votre voyage. D’autres diraient simplement “Vous avez péri.”
Les vestiges
Comme pour tous Soul’s like, la mort n’est pas une fin, mais un apprentissage. Fort de votre expérience de jeu, votre résurrection vous ramènera au dernier vestige visité.
A vous de retourner sur votre lieu de décès pour récupérer toute la vigueur que vous aviez amassée. Mais attention, si la chance ne vous sourit pas, un ennemi aura récupéré votre pécule et seul son trépas vous le rendra.
La Vigueur
Pour chaque ennemi vaincu, vous serez récompensé d’un certain montant de vigueur. Cette dernière peut-être considérée comme la monnaie du jeu. Même si elle vous sera principalement importante pour augmenter votre niveau à un vestige et ainsi rendre votre croisade moins compliquée. On vous proposera de l’échanger contre des consommables, de l’équipement et autres objets.
Exploration
Pas de panique si vous ne parvenez pas à récolter suffisamment de vigueur pour acheter l’objet de vos rêves. Vous aurez peut-être la chance de le ramasser sur le corps encore chaud d’un ennemi. Mais aussi dans un coffre trouvé au détour d’un chemin ou encore caché derrière un vieux tonneau que vous avez détruit par mégarde.
Le fait que votre personnage ait la possibilité d’effectuer des sauts ouvre la voie à certaines phases de plateforme. Mais le jeu en vaut-il la chandelle? Rater un saut sera souvent synonyme de chute mortelle.
Boss
Cependant, rien ne restera plus mortel qu’une rencontre avec l’un des nombreux boss qui joncheront votre chemin. Confiant, vous vous lancerez dans la bataille, en esquivant les attaques, jonglant entre les postures pour effectuer les enchaînements les plus efficaces. Voyant la vie de votre ennemi fondre comme neige au soleil vous serez confiant sur votre victoire. C’est à ce moment que votre ennemi décidera de passer à la vitesse supérieure en optant pour un changement d’arme, de pattern, d’apparence.
Si la première rencontre vous fera entrer dans l’arène sans préambule. Les tentatives suivantes se feront en passant un rideau de papillon qui vous bloquera l’entrée. Si votre ennemi vous donne trop de fil à retordre, n’hésitez pas à faire appel à un allié. Et cela, juste avant de franchir les papillons car face aux boss, la moindre erreur peut se révéler fatale.
Combat
Heureusement que l’on apprend de ses erreurs car bien que le chemin pour parvenir au boss soit censé donner au joueur les prérequis pour affronter cet adversaire, le combat sera rude. Et pourtant vos ennemis sont légions, avec des comportements, des armes, des compétences différentes. Certains seront même accompagnés d’un parasite leur octroyant une invulnérabilité tant que la symbiose ne sera pas rompue. Mais rappelez-vous, parfois un long combat peut être évité simplement en poussant votre adversaire dans le vide. Après tout, le principale c’est qu’il ne vous gène plus…
Mon expérience
Après plusieurs heures de jeu, j’ai pu retrouver le plaisir d’un style exigeant mais hautement satisfaisant. Bien que très semblable aux opus de From Software, la prise en main a été plus compliquée pour la gestion de la lanterne. La grande diversité de styles de jeu pour une même classe m’a rappelé Nioh et le fait de partir en Umbral lors de mort m’a fait penser à Sekiro.
J’ai joué au premier volet de Lords of the Fallen, et j’avoue qu’après 2h de jeu, j’avais jeté l’éponge sans être parvenu à défaire le premier boss… Des années plus tard, j’ai testé Bloodborn et j’ai été pris de passion pour ce genre de jeu. Je sais déjà que des heures de jeu m’attendent encore et bien des frustrations. Mais j’ai accroché et j’espère parvenir à remplir mon rôle de noir-croisé.
Le saut semble avoir plus d’importance que d’habitude et les sections plateformes m’ont surprise. Mais à voir si c’est juste un passage unique ou bien une mécanique utilisée tout au long du jeu. Bien que le joueur soit “dirigé” dans des “couloirs”. Un cul de sac n’est peut-être qu’une illusion grâce à cette judicieuse idée de la lanterne.
Je n’ai rien à redire sur le jeu, il est magnifique, les bandes sont merveilleuses et l’ambiance parfaite.
A l’heure où j’écris ces lignes, il n’y a qu’un seul point noir et il n’est pas sur le jeu en lui-même. Tous les jours, une mise à jour sort avec son lot de correctifs. Même si je n’ai rencontré aucun problème, devoir mettre à jour le jeu et parfois d’autres éléments de ma configuration tous les jours est ennuyant. Mais je suppose que ce sont les soucis de jeunesse.