Metro Awakening est un jeu d’action/aventure/FPS avec un soupçon d’horreur. Le tout en VR. Le jeu est développé et édité par les Hollandais de chez Vertigo Games (Arizona Sunshine, The 7th Guest…).
D’ailleurs, comme tous les autres titres de la licence, il est aussi réalisé en s’inspirant de l’univers créé par Dmitry Glukhovsky.
Le jeu a été testé avec un Valve Index.
L’avant Metro 2033
En ce qui concerne l’histoire :
« Nous sommes en 2028.
Les survivants de l’Armageddon nucléaire s’accrochent à leur existence dans les galeries du métro de Moscou, dernier bastion et purgatoire de la civilisation où fantômes et esprits hantent les vivants.
Vous incarnez Serdar, un médecin qui n’hésite pas à braver les ténèbres, les radiations et les menaces qui se terrent dans le métro pour retrouver sa femme et le remède dont elle a désespérément besoin. Votre courage et votre santé mentale seront mis à mal, mais il vous faudra malgré tout apprendre à vous frayer un chemin entre la vie et la mort, le spirituel et le rationnel, pour laisser s’épanouir l’être que vous deviendrez… »
Le jeu débute 10 ans plus tôt, donc en 2018, Serdar et ses amis vivent déjà dans le métro où ils essayent de survivre tant bien que mal.
Mais suite à une invasion de rats mutants et géants, notre protagoniste va devoir prendre une rude décision qui va lui faire perdre ses amis.
La majeure partie de l’aventure se déroule donc 10 ans après ces événements.
Comme vous l’aurez compris, ce jeu explore les origines de la série Metro, quelques années (5 ans) avant 2033.
Des morts, des bandits, des monstres et de la radioactivité partout !
Etant donné que nous sommes sur un titre Metro en version réalité virtuelle, on s’attend à avoir peur, à se faire (tirer) dessus, se faire foncer dessus, etc. Et bien à première vue, c’est réussi !
Mais est-ce réellement bien fait ?
En effet, le titre a des mécaniques de shooter. Nous serons donc amenés à nous servir d’armes, et la première que nous aurons à notre disposition sera un pistolet, qu’on rangera à notre taille (côté droit). Et rien que ça, ça pose déjà problème. (idem pour notre pistolet de soin, que nous rangerons lui aussi, à notre taille mais du côté gauche)
Pourquoi, me demanderez-vous ? Car il nous sera donc impossible de jouer « paisiblement » au jeu, en ayant une allure détendue, de personne normale.
En principe, dans les jeux de tirs en VR, les armes que nous rangeons à notre taille nous sont accessibles en déportant notre main légèrement vers l’extérieur de notre corps. Ici, ce n’est pas le cas !
Donc dès qu’on essaye de jouer paisiblement, avec les bras le long du corps, c’est au risque de se soigner sans faire exprès, ou d’avoir notre arme en main sans le vouloir (avec le risque de perdre un précieux chargeur sans s’en rendre compte.).
Ainsi, pour jouer plus sereinement à Metro Awakening, on devra le faire les mains collées au niveau du torse… Pas forcément pratique, j’ai envie de dire.
Heureusement pour nos armes plus imposantes (à prendre en passant notre main droite par-dessus notre même épaule), aucun souci.
Et concernant ce que l’on peut ramasser dans les niveaux, principalement des balles, mais pas que… Pour les ajouter à notre inventaire, on devra les coller/les amener contre notre torse.
Trop peu d’interactivité avec le monde de Metro Awakening, c’est très dommage.
En tout cas, les phases d’infiltrations sont quand même assez bien réussies. (même si l’IA des ennemis est à la ramasse.)
Ces phases sont assez peu présentes, mais donnent quand même envie de les réussir sans se faire repérer, même si c’est parfois assez complexe.
Cependant, pour ce qui est de l’ambiance, le métro lugubre, les morts partout, et certains de manière plus horrible que d’autres, c’est clairement réussi ! Ça fait flipper et on ressent bien l’angoisse qu’une vie comme celle-ci pourrait procurer.
Mention spéciale aux passages avec les mutants, et encore plus avec ceux de ces satanées araignées de malheur ! Je ne suis pas arachnophobe, mais elles sont petites, sautent partout, sont rapides… Une horreur à tuer ! J’ai gaspillé un bon nombre de munitions (qui sont en plus assez précieuses) à essayer de tuer ces bestioles venimeuses.
Les balles et autres munitions sont une denrée rare ! Il faudra les compter et les utiliser avec parcimonie.
Par ailleurs, il est très dommage de ne pas vraiment avoir d’armes de poing, et surtout de ne pas pouvoir frapper les ennemis avec les crosses de nos armes à feu.
Mimie Mathy Awakening !
Dans ce jeu VR, on devra sortir son sac très souvent, que cela soit pour changer d’armes, vérifier notre nombre de balles, recharger notre lampe frontale ou encore utiliser notre briquet ou notre masque à gaz.
En tout cas, pour le prendre, deux méthodes s’offrent à nous.
La première, consiste à le prendre avec notre main gauche par-dessus notre épaule droite, ce qui nous permettra de changer de « grosses » armes (celle à deux mains), qui sont soit le fusil à pompe, soit la sarbacane, soit la sorte d’arbalète soit le fusil d’assaut. (Ak47)
Puis l’autre méthode consistera à prendre le sac avec notre contrôleur, par-dessus notre épaule gauche.
En passant par-là, on aura accès à notre dynamo (pour recharger notre lampe ou les circuits électriques), les grenades, notre masque à gaz et ses recharges, etc.
Dommage que nous soyons obligés de passer par une méthode ou l’autre, pour avoir accès à certaines fonctionnalités.
Sachant que c’est le même sac, il est assez cocasse que nos armes n’apparaissent pas lorsqu’on passe par notre épaule gauche (en le tournant pour voir le dos), par exemple… (l’inverse est tout autant bizarre…)
Dans tous les cas, notre sac nous sera d’une aide très précieuse, car on pourra stocker bon nombre d’objets utiles. Et nous devrons surtout y revenir sans cesse (peut-être même un peu trop).
C’est beau ou c’est flou ?
Le jeu n’est ni moche, ni beau, mais est extrêmement flou, et c’est quelque peu handicapant par moment. Tout ça donne un effet baveux très immonde sur la majeure partie des textures du titre. Ce n’est franchement pas top.
Surtout qu’à cause de cela, j’avais à chaque fois l’impression que les lentilles de mon casque étaient sales…
Le pire c’est qu’en rajoutant 2 lignes de codes dans un fichier « *.ini », le jeu n’est plus du tout flou, et est même assez beau. J’aimerais vraiment comprendre l’intérêt qu’ont eu les développeurs à nous imposer un tel choix…
En tout cas, il est dommage que le titre soit aussi sombre, tout le temps… En effet, nous sommes dans un métro, donc ça parait normal, mais malgré la lampe frontale, le jeu reste très sombre. Et l’effet de flou n’arrange vraiment pas la chose.
Des bugs en pagaille !
Le jeu est malheureusement truffé de bugs… Pour preuve, la toute première fois que j’ai lancé le jeu, je n’ai même pas pu accéder au menu, j’avais un énorme rond orange sur l’écran… (la preuve est visible sur la vidéo en haut de l’article).
Et cet écran/rond orange, je l’ai vu, mais un nombre de fois affolant ! À chaque fois que je changeais de chapitre, que je changeais de zone…
Enfin à chaque fois que j’avais un chargement, en gros, j’y avais le droit, systématiquement dès que je retournais en jeu. La seule chose à faire pour régler ce souci c’était d’aller dans le menu (pas pratique du tout avec un Valve Index, d’ailleurs), et de faire « recommencer » pour recommencer au dernier point de contrôle.
Heureusement pour moi, le point de contrôle c’est toujours bien fait et je n’ai pas eu à refaire toute une partie, mais c’est quand même très frustrant de devoir se coltiner ce genre de bug.
Et encore plus quand ça bug plusieurs fois d’affilée après avoir fait cette manip’ de « recommencer ».
Je ne sais pas si c’est un bug, mais notre personnage se répète vraiment beaucoup par moment.
Mention spéciale au passage où on est en prison où Serdar me répétait littéralement toutes les 15 secondes, pendant au moins 5 minutes (jusqu’à ce que je le retrouve), qu’il avait perdu son sac.
C’est bon, j’avais compris au bout de 3 fois, pas besoin de me le répéter 500 fois ! Haha