Mettez vos casques, enfillez vos gants, nous embarquons pour une folle aventure aéronautique dans Sky Oceans: Wings for Hire. Dans ce RPG à l’ancienne, votre escadrille va devoir affronter des monstres, des pirates et des pilotes de tous horizons.
Un univers éclaté
L’histoire de Sky Oceans: Wings for Hire se déroule sur Terre. Il y a très longtemps, un cataclysme, le grand éclatement, a transformé le monde. Les terres se sont envolées et dispersées et d’immenses murs de vent sont apparus. Ce qu’il reste de l’humanité s’est regroupé en petits villages et villes sur des îles flottantes et tout déplacement se fait via des aéronefs. Bien que les petits avions suffisent pour les courts trajets, traverser les murs de vent leur est impossible sous peine de se voir réduire en miettes.
Le goût de la vengeance
Sky Oceans: Wings for Hire raconte l’histoire de Glenn Marchevent, un jeune garçon ayant tout juste obtenu ses ailes de pilote. Alors que l’Alliance attaque son village, il parvient à s’enfuir avec sa maman grâce à la grande expérience que cette dernière a acquise lors de sa vie d’explorateur. Malheureusement pour Glenn, l’avion de sa maman se fait abattre et il jure de retrouver le pilote responsable et de venger son village.
Un jeu à trois niveaux
Vous l’aurez surement compris, Sky Oceans: Wings for Hire n’est pas un RPG standard où l’on passe son temps à courir partout. Et oui, ici, le principal moyen de se déplacer c’est en volant. Cependant, cela se fait à trois niveaux.
Lorsque l’on explore une ville ou un village, ce sera en marchant. Soyons quand même raisonnables, on ne va pas aller faire ses courses en avions. Cependant, dès qu’il s’agit d’explorer des ruines, des îles, des grottes, cela se fera à l’aide de nos jets. Et comme énoncé plus haut, parcourir les énormes distances entre les îles, franchir les murs de vents et autres se fera grâce à notre super vaisseau, le Nimbus.
Si le déplacement sur le plancher des vaches peut s’apparenter au mode gentil sans le moindre combat, prendre de l’altitude est synonyme de dangers. En effet, votre escadrille de jets devra affronter d’autres escadrilles de pirates ou de pilotes de l’Alliance mais aussi des nuées de petits dragons qui mettront vos compétences de pilotes débutants à rudes épreuves.
Cependant, rien de comparable au combat de vaisseau où chaque poste de combat devra donner son maximum pour abattre le vaisseau ennemi.
Combat à l’ancienne
Parlons plus en détails de ces combats. Sky Oceans: Wings for Hire offre un retour aux sources avec une gestion du combat en tour par tour avec une gestion de l’ordre d’attaque. Au début du tour, on va définir l’action du pilote entre une attaque basique, un art, une esquive, l’utilisation de l’arsenal ou la fuite. Pas besoin d’explication pour la première option.
La seconde correspond à une “magie”, une action élémentaire. Feu, glace, vent, foudre, ténèbre ou lumière, chaque pilote possède deux affinités (une principale et un secondaire). Rapidement on comprendra qu’une gestion des forces et faiblesses peut donner un bonus/malus à une attaque. Chaque affinité aura sa particularité: le feu pour les dégâts, le froid pour réduire la vitesse, le vent pour augmenter la vitesse ou l’esquive, la lumière pour le soin, …
Troisième possibilité, l’esquive. On peut rapidement voir si l’un des membres de notre escadrille est ciblé par un adversaire. Effectuer une esquive donne presque la certitude d’éviter les prochaines attaques du tour. Si la vie d’un pilote est faible, perdre un tour en esquivant peut être des plus intéressants.
L’arsenal correspond à l’utilisation d’objets. Augmenter les résistances, booster les dégâts, soigner un pilote ou enlever un malus, tout est possible avec le bon objet.
A l’exception de certains combats, il vous sera toujours possible de dire à l’un de vos pilotes de quitter le combat histoire de ne réduire l’effectif de l’escadrille.
En fonction de vos actions, de leur ordre ainsi que de leur effet, cela aura un impact sur l’ordre d’action. Si un pilote est descendu avant d’effectuer son attaque, il est logique que cette dernière n’ait pas lieu. Si votre pilote doit effectuer une esquive, toute attaque le visant avant votre esquive risque bien de vous toucher. Gardez un œil sur l’ordre d’attaque peut fortement impacter l’issue du combat.
Point à signaler, à la fin du combat, tous les avions encore en vol seront réparés pour le combat suivant. Cela ne s’appliquera pas pour le vaisseau qui demandera un peu plus de temps pour être complètement retapé.
Une escadrille à la carte
On parle pas mal d’escadrille mais qu’est-ce que c’est? Pour faire simple, c’est votre groupe de combattant. L’escadrille se compose de maximum quatres jets. En fonction de vos préférences, vous pouvez choisir quels pilotes seront de la partie. Parfois, certains pilotes seront obligatoires pour des raisons scénaristiques.
Bien que commençant seul, l’équipage de Glenn augmentera rapidement et de nouveaux pilotes rejoindront vos rangs. Mais Sky Oceans: Wings for Hire propose plus que des pilotes. Votre vaisseau aura besoin d’un mécano, d’un artilleur, d’un médecin, d’un psy, d’un cuistot, … Chacun d’eux aura un rôle bien précis. Si le mécano permet l’amélioration des jets et des arts, le cuistot proposera de bons petits plats donnant des avantages en fonction des préférences culinaires des pilotes. Le psy permettra d’augmenter la confiance de l’équipage et de renforcer les liens entre chaque membre et Glenn.
Le médecin propose de réduire le stress des pilotes en les mettant au repos durant plusieurs combats (les rendant indisponible lors de la composition de l’escadrille). Cela aura évidemment un impact sur leur compétence de combat.
Quêtes
Tout au long de l’aventure proposée par Sky Oceans: Wings for Hire, le joueur est guidé par les quêtes principales. Ces dernières permettent de débloquer tout ce qui est nécessaire à une liberté de mouvement totale. J’entends par là, la possibilité d’aller sur 95% des zones visitables. Les derniers pourcents sont verrouillés par des “barrières” pour empêcher le joueur d’accéder à des zones critiques pour l’histoire.
Sky Oceans: Wings for Hire propose aussi des quêtes secondaires. Cependant, ces dernières sont un peu cachées. En effet, elles seront données par des pnj dans les villages et aucune icône ou marque n’indique qu’une quête est disponible. Seul le joueur qui ira parler au pnj saura qu’une quête existe.
Mon expérience
Après environ 10 heures de jeu, je pense approcher de la moitié de l’histoire. Cependant, ayant testé le jeu sur une version Beta, je dois quand même compter au moins trois heures de plus, perdues à cause de bugs dans le jeu. Mais depuis la sortie officielle de Sky Oceans: Wings for Hire, je dois admettre ne plus avoir observé le moindre bug mais il reste loin d’être parfait.
Bien que le jeu offre un assez grand terrain de vol, les combats prennent la majorité du temps de jeu. Mais ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux, mais surtout parce qu’ils sont longs… Abattre un ennemi qui a 3000 points de vie avec des attaques de base qui en font perdre 17… Ça prend beaucoup de temps. Alors oui, les arts permettent d’infliger 200 points de dégâts, mais au lieu d’être avantageux au niveau du gameplay, cela pousse le joueur à toujours faire la même chose et cela pour tous les combats. J’ai perdu un jet lors d’un combat en début de partie. Par la suite, aucune perte à déplorer et ce, sans utiliser le moindre objet.
La diversité des rôles de l’équipage donne l’impression d’avoir beaucoup de mécaniques à prendre en compte. Mais personnellement, au final, je n’ai utilisé aucun membre d’équipage car je n’en voyais pas l’intérêt. Le pire restait l’amélioration des jets qui m’a semblé des plus inutiles.
L’histoire est ce qui me semble être le plus intéressant et pousse le joueur à continuer. Elle offre un regard neuf sur cet univers et fait évoluer la compréhension qu’on en a au début du jeu. En dehors de cela, je n’ai …