Les jeux tactiques en temps réels vous manquent ? Artificer et Devolver nous ont pondu un petit Sumerian Six pas piqué des hannetons, où l’infiltration est de rigueur, rien que pour vous faire plaisir.
GOTG vs nazis = Sumerian Six
« Dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, l’ingénieur britannique Alistair Sterling a réuni un groupe de brillants scientifiques, pour étudier un matériau mystérieux et incroyablement puissant appelé Geiststoff.
Il pensait que cette énergie mystérieuse pouvait être exploitée pour créer d’incroyables avancées technologiques, améliorant ainsi le monde déchiré par la guerre.
Cependant, à la suite d’un étrange accident, durant une expérience qui a mal tourné, ces scientifiques – l’équipe Enigma originale -, ont conclu que le Geiststoff était bien trop dangereux.
Enfin, tous sauf un. Alors qu’Adolf Hitler accédait au pouvoir en Allemagne, Hans Kammler, ancien membre fondateur de l’équipe Enigma, a promis au dictateur qu’en utilisant le terrible pouvoir du Geiststoff, il pourrait lui créer une Wunderwaffe, ou l’arme miracle, pour l’aider à conquérir le monde.
En guise de récompense, Hitler a nommé le traître Kammler commandant de sa propre unité spéciale, la redoutable SS-Geistesstärke.
En utilisant les recherches de l’équipe Enigma, volées à ses anciens amis, Kammler prévoit d’utiliser le Geiststoff pour gagner la guerre pour le Troisième Reich et son bien-aimé Führer.
Un complot diabolique que la nouvelle Enigma Squad, empêchera à tout prix.
Combinant leurs incroyables capacités surnaturelles et technologiques, Alistair Sterling, Isabella Sterling, Sid Sterling, Rosa Reznick, Siegfried von Adelsberg et Wojtek Galica sont prêts à faire de la vie des nazis un véritable enfer. »
Commando le sens du devoir, avec des pouvoirs
Si vous avez connu la grande époque de ce genre de jeux, avec les Commando de Eidos Interactive et Pyro Studios, ou encore la série des Desperados (Spellbound Software et Infogrames)… Vous n’allez pas être dépaysé.
En effet, nous sommes ici sur un Commando-like, un jeu de stratégie et d’infiltration tactique en temps réel. En vue isométrique, pour nous permettre de mieux planifier nos actions.
Mais la particularité de ce jeu, par rapport aux autres un poil plus réaliste, est que notre Enigma Squad se compose de membres ayant différents pouvoirs surnaturels.
Au fil de l’aventure, nous incarnerons 6 personnages différents, ayant tous leurs pouvoirs bien à eux. En voici quelques exemples :
Sid; qui a un pistolet et un couteau, pourra « disparaître » à l’intérieur des ennemis et voyager avec eux pendant que ces derniers se déplacent en utilisant le « Codéplacement« , ou encore dasher. | Isabella; la sœur de Sid, qui a un marteau, pourra se rendre totalement invisible pour une courte période. Ou encore échanger de place (en faisant une « téléportation pour deux » si vous avez la ref, gg à vous), avec un ennemi. | Rosa, la chimiste, pourra faire de ses adversaires des bombes humaines, ou encore faire disparaître les corps (même les méchants pas morts) avec son « attaque dissolvante » | Wojtek, l’ours-garou, pourra se transformer en ours et tuer en un coup les plus gros ennemis | Alistair, le père de Sid, a quant à lui un dispositif permettant aux ennemis passant dessus, de sauter (comme sur un trampoline) et de s’écraser la tronche au sol. Il peut aussi lancer des éclairs. | Et enfin Siegfried (ancien membre de l’équipe Enigma originelle), pourra se désincarner pour passer en « forme spirituelle » et faire peur aux ennemis ou les distraire. |
La maniabilité dans tout ça, c’est comment ?
Le jeu est jouable soit au combo clavier/souris, soit à la manette.
D’ailleurs y jouer avec un pavé tactile de pc portable ne pose aucun soucis.
Et dans les deux cas, l’expérience est différente.
Au combo, comme tous les jeux du style, on déplace nos personnages grâce au curseur de notre souris.
On sélectionne nos compétences via la barre en bas de l’écran et pour déplacer la caméra, soit on utilise les flèches directionnelles, soit on bouge la souris sur le côté de l’écran.
À la manette, c’est complètement différent. On contrôle littéralement le personnage que nous avons choisi. Un peu comme si on jouait à un jeu à la 3ème personne, avec le joystick droit.
Pour sélectionner nos compétences, on doit passer par une roue de sélection.
Et pour bouger la caméra, on utilise le stick gauche.
Et malheureusement, la méthode que j’ai préféré jouer, n’est pas celle que j’aurai pensé.
J’aurai cru préféré la manette, car avec celle-ci, nous avons vraiment l’impression d’incarner notre personnage. Pourtant, cette méthode n’est pas très pratique.
D’un côté, car les touches ne sont pas du tout intuitives, mais surtout car en plus de bouger notre personnage, nous devons aussi constamment bouger la caméra, pour qu’elle suive notre héros.
Au clavier/souris, ça ne pose pas de problème, car la maniabilité est faite de telle sorte que ça soit intuitif de faire cela, mais alors à la manette, c’est une autre histoire.
Vue de haut, tout est plus beau ?
Les graphismes de Sumerian Six sont assez colorés, avec une petite touche cel-shading et des cinématiques en bd/comics.
Il est cependant dommage que les textures mettent parfois du temps à se charger.
Déjà que le jeu est extrêmement long à se lancer… J’ai chronométré le lancement, j’en ai pour 50 secondes à 1 minute rien que pour arriver au menu principal. Puis presque autant pour arriver en jeu, après avoir chargé ma partie.
Donc devoir attendre presque 2 minutes, avant de pouvoir jouer à son jeu, après l’avoir lancé, c’est quand même très très long.
En tout cas, les environnements sont très variés ! On passera par la neige, les prairies, le désert ou encore la forêt et même des temples.
Durée de vie
Si on veut se la jouer discret, et vraiment tuer tout le monde, dans chaque niveaux/chapitres, à raison d’environ 2 heures par missions, on arrive à un titre qui se finit en environ 20h en prenant bien son temps.
C’est franchement pas mal pour un jeu qui vaut moins de 30€
Par contre, en 5 heures de jeu, j’avais déjà eu 2 retours Windows avec des « fatal error », et 3 bugs de freeze qui m’ont obligé à fermer le jeu en « fin de tâche »… Ca par contre, c’est beaucoup moins glop !