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TEST GAMING

The Outlast Trials

DATE DE SORTIE
18/05/2023 (PC), 5/03/2024 (Console)
TEST RÉALISÉ SUR
Xbox Series
ÉDITEUR
Red Barrels
DÉVELOPPEUR
Red Barrels
CLASSIFICATION
PEGI 18
GENRE(S)
Horreur, Infiltration, Survie
LANGUES
Français
PLATEFORME(S)
PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
Compatible
MODE(S)
Coopération en ligne, Multijoueur

Après plusieurs mois sous accès anticipé via steam, The Outlast Trials est désormais disponible sur toutes les plateformes (à l’exception de la Nintendo Switch). Mais alors, qu’en est il de son contenu ? Le jeu est-il aussi effrayant qu’en disent les rumeurs ? Découvrons le ensemble. Mais avant, retour en arrière car Red Barrels n’en est pas à son premier coup…

Le commencement

Pour ceux ayant vécu dans une grotte, sachez que The Outlast Trials n’est pas le premier opus de la licence. C’est en 2013 que sort le tout premier Outlast. Dans celui-ci vous incarnez un journaliste portant le nom de Miles Upshur et dont le prochain reportage se trouve dans un hôpital psychiatrique. Je vous épargne les détails, mais le reportage va très rapidement tourner à la catastrophe. Pour survivre, Miles pourra uniquement compter sur sa caméra, qui lui fera office de lumière pour arpenter les couloirs de l’hôpital.

Vient ensuite Outlast 2, deuxième du nom. Ce nouvel opus nous met dans la peau de Blake Langermann accompagné de son épouse. Malheureusement, son aventure va elle aussi tourner au vinaigre… Et deviner quoi ? Lui aussi est équipé d’une caméra. Ce second jeu sera cependant l’occasion de mettre en place des nouveautés comme un doublage audio Français ainsi que le microphone ô combien utile pour écouter ce qui s’approche de vous…

Toujours étant que ces deux opus ont énormément fait parler d’eux. La raison ? Les jeux sont classés comme l’un des meilleurs jeux vidéo d’horreurs de ces dernières années et leur classement est largement justifié au vu du contenu proposé. 

Jamais deux sans trois

Puis vient le tour de The Outlast Trials qui, je vous arrête tout de suite, n’est pas le troisième opus de la saga car il ne s’agit pas d’une suite directe. Précisons également que ce jeu est vendu comme un jeu en coopération ce qui change la donne. Quitte à mourir, autant le faire en bonne compagnie. Mais alors, quelle est la différence avec les précédents opus ? 

Et bien, dans ce tout nouvel d’Outlast, vous allez devoir incarner un réactif qui aura pour but d’accomplir plusieurs objectifs dans différentes missions. Vous devrez par exemple électrocuter un homme ou concocter une soupe à base de javel pour des enfants… Oh, je vous vois venir, ne faites pas les choqués, nous sommes sur Outlast ! Bien entendu, il faudra faire tout cela sans le moindre bruit tout en étant averti qu’un adversaire pourrait vous sauter dessus à la moindre occasion. 

On retrouve également d’autres nouveautés comme l’ajout d’un lob central, des ennemis plus malins, des coffres à crocheter ou encore, la possibilité d’étourdir ses ennemis. 

Déroulement d’une mission et durée

Comme dit précédemment, les objectifs seront variables selon la mission que vous allez choisir. Globalement, la plupart seront similaires, seul le lieu sera modifié (poste de police ou encore, un parc d’attraction). Vous devrez par exemple à plusieurs reprises allumer des générateurs ou encore, retrouver différentes clés à l’aide de symboles. Surprise, les clés seront dissimulées dans des corps. Forcément, si vous souhaitez l’obtenir, il va falloir vous salir les mains. 

Chaque partie est quant à elle considérée comme une évaluation. À la fin de celle-ci, vous serez noté selon vos performances. Vous vous en doutez, plus vous serez discret, meilleur sera le résultat !  Inutile donc de rester cacher dans un coin au risque d’avoir une mauvaise note. 

Concernant la durée de vos missions, prévoyez du temps car il va vous en falloir. En moyenne et selon votre manière de jouer une partie peut durer entre 20 min et 45 min, du moins dans la difficulté la plus simple… 

Le Complexe Murkoff…

…ou plus simplement, le lobby du jeu. C’est dans ce lieu que vous allez vous préparer à ce qui vous attend. Vous retrouverez différents personnages ainsi que votre nid douillet.

  • Votre chambre vous sert… et bien à pas grand-chose en fait. Vous pouvez néanmoins personnaliser celle-ci à votre goût en dépensant l’argent récolté durant vos missions. L’autre possibilité est de changer votre apparence et encore une fois, il vous faudra dépenser l’argent récolté préalablement. Mourir oui, mais avec style. 

  • Dans le Complexe se trouvent quelques joueurs ainsi que des PNJ du jeu. On retrouve notamment la pharmacienne, la dame de l’ombre ainsi que l’ingénieur. Tous les trois vous permettront d’obtenir des avantages pour survivre et améliorer vos conditions physiques. Vous aurez par exemple la possibilité de faire des glissades, d’augmenter votre endurance ou encore de marcher sur des débris sans faire de bruit.

  • Pour finir, et parce qu’il faut bien s’amuser… Vous aurez l’occasion de jouer aux échecs ou encore, de faire une partie de bras de fer. Plutôt cool non ? 

Les spécifications 

Obtenues avec l’ingénieur, les spécifications seront ô combien utiles pour votre survie. Celles-ci peuvent s’acheter en échange de ticket. Vous aurez également la possibilité de les augmenter, là aussi, en échange de tickets. 

The Outlast Trials

Note : Il est tout à fait possible d’acheter chacune des compétences. Il vous faudra simplement sélectionner celle de votre choix avant de lancer votre partie. 

  • Étourdissement qui permet d’étourdir vos ennemis durant un laps de temps.

  • Aveuglement qui permet d’aveugler vos adversaires

  • Soins qui permet de vous soigner vous et vos coéquipiers.

  • Rayons X qui permet de voir les adversaires à travers les murs.

Ces compétences pourront être activées à tout moment durant votre mission. Un délai de recharge est requis après chaque utilisation. 

Et la lumière fût ! 

Cette fois-ci pas de caméra mais bel et bien des lunettes. Elles sont directement accrochées à votre tête (je vous laisse découvrir comment lors de l’introduction). Tout comme le caméscope, il vous faudra recharger celles-ci à l’aide de batteries dissimulées un peu partout sur la map. Si vous êtes à court de charge, soyez rassuré. Les lunettes disposent d’un éclairage minime qui vous permettra d’avancer. Au minimum certes, mais cela vous permettra de ne pas vous prendre les orteils dans un coin de meuble.

The Outlast Trials
Cet adversaire est aveugle, mais certainement pas sourd ! 

D’ailleurs, parlant pied… Nouveauté dans cet opus, les éclats de verre. Niveau de douleur ? Similaire à une pièce de lego ! Différence ? Le bruit. Et oui, voilà un point qui va vous demander beaucoup d’attention. Lorsque vous marcherez sur les éclats, cela alertera vos adversaires qui s’empresseront de venir vers vous… Cela va de même pour les autres bruits environnants. En bref, avancez dans le silence ! 

Mais alors, comment survivre ? 

Heureusement, il vous reste quelques possibilités pour survivre. Nous retrouvons nos beaux et fidèles casiers ou encore les lits afin de vous cacher. Attention cependant, certains de vos adversaires n’hésiteront pas à fouiller dans les moindres recoins. 

Vous pourrez également compter sur l’obscurité qui vous permettra de passer inaperçu. Celle-ci peut-être affichée dans les paramètres du jeu (visible par un symbole de lune). Lorsque vous êtes dans une zone d’ombre, votre adversaire a peu de chance de vous voir… 

Le ping sera lui aussi, très important dans votre quête de survie. Une fois placé sur votre adversaire, celui-ci vous permet non seulement d’avertir vos alliés, mais également de suivre ses mouvements durant quelques instants. 

Si malgré ses astuces vous êtes pris au piège, il vous reste toujours la possibilité de la brique ou de la bouteille. Lancez la sur votre adversaire afin de les étourdir pendant quelques secondes. Après cela, il ne vous reste plus qu’à prendre vos jambes à votre cou.

Le cauchemar en solo

Comme dit précédemment, The Outlast Trials est avant tout vendu comme un jeu de coopération. Il vous sera toutefois possible de tenter l’aventure en solo, mais autant se le dire, cela sera particulièrement ennuyeux et risque même de vous compliquer la tâche. L’avantage c’est que, si vous faites du bruit, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous même. À noter qu’en solo, vous disposez de 3 vies (et non 7 comme les chats). Les ennemis seront également moins nombreux. 

Soyez rassuré si vous n’avez pas d’amis, il existe bel et un bien un moyen de jouer avec d’autres joueurs. Pour cela, il vous suffira d’utiliser la recherche de groupe directement incluse dans le jeu. Grâce à celui-ci, vous pouvez soit rejoindre une équipe, soit en créer une. À noter que l’équipe peut contenir jusqu’à 4 joueurs, mais vous pouvez tout de même lancer la partie avec un nombre inférieur. The Outlast Trials dispose d’un mode cross plateforme désactivable à tout moment dans les paramètres. 

Coopération

Il est recommandé de jouer avec des personnages parlant la même langue que vous puisque sur le jeu, la communication est primordiale pour survivre. Par exemple, votre allié pourra faire une diversion pendant que vous avancez sur l’objectif ou vous réanimez si vous tombez à terre. Sinon, il vous servira de cobaye, à vous de choisir. 

Dès lors que vos points de vies tombent à zéro, vous passez en mode hémorragie. Si un coéquipier ne vous réanime pas à la fin du temps imparti, vous mourrez. Vous avez tout de même une possibilité de rejoindre de nouveau la partie. Pour cela, vos alliés devront utiliser une seringue pour vous réanimer.

The Outlast Trials est clairement le genre de jeu à jouer entre amis pour une soirée des plus terrifiante. Sans cela, le jeu s’annonce beaucoup moins “drôle” (c’est un bien grand mot) et puis, n’oubliez pas, plus on est de fous, plus on rit ! 

Et l’ambiance dans tout ça ? 

The Outlast Trials a toujours cette petite particularité : des zizis à tous les coins de rue, des insultes à n’en plus finir et surtout, des amas d’organes dissimulés un peu partout.

Pourtant, il me manque quelque chose. Le frisson, le vrai. The Outlast Trials est stressant oui, mais pas effrayant. Si vous êtes vigilant et avez l’oreille fine, les ennemis ne vous surprendront pas. On aura certes quelques jump scares mais rien de bien folichon. 

En ce qui concerne le reste, les amas d’organes, c’est un petit détail qui pourra être manqué. Parce que oui, The Outlast Trials n’est pas une promenade de santé et on ne va pas s’attarder à regarder les environs. Bon, c’est quand même assez voyant et cela pourra répugner plusieurs personnes notamment lorsque vous devez récupérer des cœurs tout frais plongés dans une marmite. 

CONCLUSION

Je fais partie des fans de la première heure, j’ai dévoré les deux premiers opus et j’ai même pu essayer la bêta… Autant vous dire que j’attendais The Outlast Trials avec impatience ! 

Mon avis reste cependant mitigé. On retrouve bel et bien l’ambiance des précédents opus. Pourtant, le jeu s’annonce plus stressant qu’effrayant. Autre point, le jeu est presque ennuyeux en mode solo, ce qui est plutôt dommage, mais est vendu comme un jeu multijoueur donc, difficile d’être indulgent sur ce point. Les quêtes bien que différentes gardent principalement le même objectif ce qui devient rapidement répétitif. 

Malgré ses quelques points, The Outlast Trials est un très bon jeu d’horreur. On apprécie toujours autant de devoir se cacher pour survivre. Les ennemis sont tout aussi badass que les précédents, en particulier Mère Gooseberry.  

En ce qui concerne la durée de vie, ça se discute.. Tout dépend si vous êtes prêt ou non à recommencer plusieurs fois les mêmes missions et ce, dans plusieurs niveaux de difficultés.

+ POINTS POSITIFS

  • Particulièrement stressant…
  • Une chambre rien que pour vous…
  • Personnage personnalisable
  • L’esprit de Outlast est bien là 
  • Prise en main simple
  • Doublage intégralement en Français
  • Crossplay disponible

- POINTS NÉGATIFS

  • …mais pas effrayant
  • …mais sans réel intérêt
  • Aucun intérêt en solo
  • Les temps de chargement en fin de parties
  • Tous les joueurs du groupe doivent être présent pour lancer l’objectif

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