Il y a quelques années, Red Barrels nous faisait frissonner avec Outlast, premier du nom sorti en 2013. Un scénario innovant et particulièrement angoissant mettant en œuvre Miles Upshur, un journaliste dont le but est de réaliser un reportage dans un hôpital psychiatrique. S’en suivra ensuite Outlast 2, sorti quant à lui, en 2017.
Il faudra attendre quelques années avant de pouvoir espérer voir un tout nouvel opus. En 2019, Red Barrels a annoncé son 3ème titre de la saga. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’une suite directe et est considéré comme différent des anciens. On vous explique pourquoi !
L’horreur monte d’un cran
Outlast est déjà connu pour ses scènes particulièrement macabre. Trials ne fait pas exception et nous propose des images encore plus terrifiantes. L’ensemble est particulièrement sublime, notamment si l’on compare celui-ci a ses aînés. Des boyaux en veux-tu, en voilà ! Il va sans dire que les âmes sensibles n’ont pas leur place dans le jeu.
Dans l’ensemble, Red Barrels reprend le même système de gameplay. Pour les nouveaux joueurs, pas d’inquiétude car un tutoriel est disponible du début à la fin pour vous apprendre les bases du jeu.
Comme les précédents opus, vous ne disposez pas de moyen de défense et votre seule source de lumière sera ces mystérieuses lunettes de vision nocturne, remplaçant ainsi la fameuse caméra. Cependant, celle-ci devra être rechargé tout comme le caméscope histoire de vous rajouter une petite difficulté. Évidemment, vous ne voudriez pas vous retrouver dans le noir lors d’une course poursuite (enfaite, ça arrivera très certainement).
Tout au long du didacticiel, vous apprendrez les bases comme la guérison ou encore de vous cacher (de loin le plus important). Vous apprendrez également à vos dépends que vous pouvez être empoisonné par vos ennemis ou avec des pièges, bien sur cela devra être corrigé rapidement à l’aide d’un antidote.
Des coffres et des armoires médicales feront seront également disponible. Certain(e)s peuvent être ouvert(e)s tandis que d’autres devront être crochetés à l’aide d’un objet ramassé dans les environs.



Un mini-jeu sera disponible nécessitant de cliquer dans une jauge pendant un court laps de temps. Un geste anodin, mais qui peut vite s’avérer angoissant lorsque l’on est poursuivi.
Autre nouveauté : la spécification de votre personnage. Libre à vous de choisir celle qui correspond le plus sur les 4 proposé à votre façon de jouer. Vous aurez par la suite des compétences à améliorer. Le healer par exemple aura la capacité d’utiliser un gaz permettant de soigner les alliées à proximité. Pas négligeable donc ! Lors de la démo il était possible de modifier celle-ci aisément pour pouvoir toutes les essayer, reste à savoir si cela sera possible dans sa version finale.
Concernant les modes, plusieurs seront disponibles (5 au total), mais pour la démo seul le mode “Snitches Get Stitches” est ouvert. Cela comprend la réalisation d’une mission avec différents objectifs. À faire seul, ou entres amis.






Mode multi-joueurs
C’est la grande nouvelle version d’Outlast Trials : un mode multijoueur qui n’était jusqu’à présent pas disponible sur les jeux précédents.
Vous êtes trop peureux pour partir seul à l’aventure ? Entourez-vous d’amis et lancez-vous dans cette aventure horrifique. Cependant, si vos amis ne sont pas assez courageux, le jeu se charge de vous trouver des compagnons. Reste à savoir s’ils seront prêts à mettre leur vie en danger pour un inconnu…
Pour ma première aventure, j’ai décidé de faire cavalier seul. Après tout, il vaut mieux être seul que mal accompagné. Il m’a fallu près d’une heure complète pour accomplir cette mission particulièrement ardue, de quoi me permettre de me faire la main sur le jeu et de comprendre toutes les mécanismes.
En mode solo, le joueur dispose un total de 3 vies pour mener à bien sa mission. En multijoueur, vous aurez la possibilité de réanimer vos alliées tomber au combat. Si tout le monde est KO, la partie est terminée.
Puis j’ai enchaîné en relançant le même mode mais cette fois en difficulté hard et avec 3 coéquipiers. Autant vous dire que qu’en plus d’être plus nombreux, les adversaires sont bien plus coriace. Malgré tout, la partie s’est avéré encore plus fun et une bonne équipe peut vraiment changer la donne.
La communication est toujours importante, voire essentielle dans le jeu. Vous pourrez communiquer avec vos alliés en utilisant des ping pour marquer un emplacement, un jeu ou encore un ennemi. Bien sûr, le micro n’en sera que plus bénéfique pour une meilleure communication.
L’objectif reste le même, mais est simplifié car la tâche peut être répartie entre plusieurs personnes. Tant qu’un joueur cherche la clé, l’autre peut créer une diversion pour que l’ennemi n’entrave pas la mission. Un peu comme un appât ! En plus de faire diversion, vos alliés pourront également vous réanimer en cas dégâts importants. Notez cependant que pour valider les objectifs, tout les joueurs doivent être présents.



Ce mode multijoueur change très clairement la donne et rend le jeu encore plus immersif. Pour ma part, je trouve que c’est une excellente idée et cela promet des soirées très drôles entre amis ! Du coup, le mode solo pourrait paraître bien fade à côté mais reste malgré tout appréciable si l’on est habitué à ce genre de jeu.
Mon avis
Grande fan de la première heure j’attendais avec impatience ce troisième jeu. J’ai littéralement dévoré les 2 premiers jeux et sont, sans la moindre hésitation l’une de mes licences préférées. J’aime particulièrement l’ambiance qui y règne, qui mêle horreur, sexe, vulgarité et meurtre. Outlast n’est clairement pas là pour vous faire passer un agréable moment et ça, j’adore !



Je suis donc ravie de pouvoir obtenir une clé pour me donner un aperçu rapide de Trials, dont j’attend avec impatience la date de sortie officielle. C’est donc armé de mon casque et de mes gourmandises que je me suis confortablement installé, le tout avec la lumière éteinte bien-sûr !
Et le verdict est sans appel. J’ai littéralement adoré la bêta, qui m’a permise d’en découvrir plus sur ce jeu qui me passionne tant !
Malgré mon mauvais niveau d’anglais j’ai réussi à m’en sortir et profiter pleinement de l’expérience. Bon, c’est vrai qu’à certains moment je suis un poil timide notamment lors des dialogues, mais cela ne m’a pas empêcher de jouer et de m’amuser. Oui, je m’amuse véritablement sur ce jeu !



Pour rappel, le jeu disposera bel et bien d’une traduction en français lors de sa sortie.
Par contre, je ne pourrais pas donner mon avis en ce qui concerne la prise en main clavier et souris. Étant joueuse console, j’ai opté pour la manette pour pouvoir être à l’aise de façon optimum. Cependant, la jouabilité manette est très agréable et reprend les mêmes bases que les précédents.