Bears in Space est un (fast) FPS déjanté plein de surprises
Que ça soit au niveau du gameplay, de l’arsenal, des références diverses et variées, des nombreuses fins ou même de l’histoire, Bears in Space a tout pour séduire.
Mais le fait-il bien ?
C’est l’histoire d’un cosmotronaute presque à la retraite
Tout commence sur une station spatiale, dans la peau d’un certain amiral « Maxwell Atoms », un « cosmotronaute » paré à faire sa dernière mission avant de prendre sa retraite.
Après que le vaisseau dans lequel il se trouve se voit attaquer par des ours qui veulent récupérer leurs congénères prisonniers du « SS Ursin », il va finir par se retrouver perdu dans une galaxie inconnue et lointaine nommée : Xorltopia.
Le tout en ayant fusionné avec une ourse nommée « Ursina » (Beartana en VO).
Dans cette galaxie, la population est principalement faite de robots.
Notre but sera donc de trouver un moyen de rentrer chez nous, mais aussi de tuer tous ces satanés robots qui sont sur notre route…
Tout cela sera bien évidemment raconté sur le ton de l’humour.
Cela tout en restant assez sérieux. Je ne sais pas si c’est très compréhensible… Haha
En tout cas, vous aurez bien de quoi rire ou vous « facepalm » durant l’aventure !
Un humour complètement barré, wtf et déjanté (un peu à la Deadpool), en somme.
Attaquer d’abord, réfléchir après !
Voici la philosophie de notre chère acolyte Ursina. On l’apprendra à nos dépens, après avoir rencontré le premier robot, qui nous semble pourtant assez inoffensif.
S’en suivra une bataille intense contre plusieurs robots, jusqu’à la sortie de notre vaisseau. Ceci marquera le début de notre aventure, qui se déroulera sur à peu près 18 missions d’environ 1 heure chacune.
On y découvrira un gameplay fluide et nerveux, très bullet hell et fast FPS, où les ennemis viendront la majeure partie du temps, par vague, dans des zones semblables à des sortes d’arènes.
Le tout pourrait bien vous rappeler la série des Serious Sam.
Mais avec ce mélange d’action et d’humour loufoque non stop, on pourra aussi penser à d’autres jeux tels que No One Lives Forever, Conker’s Bad Fur Day, Duke Nukem, Painkiller, Portal ou encore Postal.
Les niveaux seront souvent entrecoupés de plusieurs petites cut scenes, pour nous donner notre objectif, nous raconter des petites histoires, pour servir de tutoriel, ou encore nous montrer certains points, etc.
Mais en tout cas,
Le tout sera toujours sur le ton de l’humour !
Par moment, lorsque nous tomberons sur un pot de miel, notre duo libérera sa rage et se verra transformer en un super ours, après avoir mangé ce dernier.
Nous deviendrons plus grands qu’à l’habitude, avec plus de vie et des pouvoirs spéciaux !
Bears in Space, FPS, mais pas que…
Effectivement, Bears in Space est avant tout un FPS, mais ce n’est pas tout. Plusieurs autres types de gameplays seront disponibles et jouables durant l’aventure.
Du basketcube, du combat, de la course d’obstacle en bateau, de la chasse de fantômes, du rail shooter, du shoot em’up, et bien plus encore…
Et c’est à chaque fois très bien fait et donne une touche de fraîcheur au jeu qui peut s’avérer assez répétitif dans ses mécaniques.
Une longue aventure ?
Comme je le mentionnais plus haut, le jeu se déroule sur 18 missions d’environ 1h chacune, ce qui donne un jeu qui tourne aux alentours de 18h/20h, si on prend son temps et qu’on explore pas mal ces niveaux.
Ils sont généralement fait sous forme de couloir (pas pour me déplaire), mais on pourra avoir certaines surprises par moment ; notamment le premier niveau qui se passera dehors, qui fait très RPG avec un village, des PNJ et des missions fedex avec une map et tout.
Dommage que certains niveaux paraissent légèrement trop étirés et auraient gagné à être plus courts.
Il est aussi dommage de ne pas pouvoir passer certains passages « cinématiques » parfois assez longs pour pas grand-chose.
Le voir une fois c’est bien, mais quand on meurt et qu’on doit se repasser TOUT le même passage, sans pouvoir le skip, c’est assez énervant (pour rester poli).
Par contre, ma sauvegarde, après avoir fini le jeu, me disait environ 12 heures, pourtant sur Steam j’en avais presque 18, et je pense que Steam a plus raison, pour le coup.
Je dirais que le jeu ne doit pas comptabiliser nos morts/échecs.
En tout cas, plusieurs fins seront disponibles durant l’aventure, 2 sont même disponibles dans le tout premier niveau du jeu, c’est pour dire.
En revanche, après avoir fait autant de fins aussi loufoques les unes que les autres, je suis assez déçu et ne comprend pas pourquoi, à la toute fin du jeu, on ne nous donne pas la possibilité de choisir entre 2 fins !
Car vu celle-ci, il aurait clairement pu être facile d’en faire une autre… Voir même logique, en fait.
Des références en veux-tu en voilà
On sent bien durant notre aventure que le jeu est influencé par d’autres comme Serious Sam (comme je disais), mais en plus de cela, au fil de l’histoire, on va pouvoir découvrir pleins d’autres références (cachées ou non), telles que du Matrix, Men In Black, MGS, Call of Duty, Le Bus Magique, Rambo, Quake, etc…
À chaque fois, c’est souvent très bien introduit, mais c’est en tout cas souvent très marrant.
« Now speeeeend »
Caisses à péter et coffres à ouvrir, en plus de certaines missions secondaires/défis, cela nous donnera de l’argent appelé ici : « Vic-Flouz », que nous pourrons utiliser chez notre marchand préféré, appelé « Spend ».
Celui-ci nous permettra d’acheter de nouvelles armes, pour agrandir toujours plus notre arsenal !
De plus, toutes nos armes ou presque seront améliorables. En tuant un certain nombre d’ennemis avec celles-ci, elles évolueront en quelque chose de mieux et souvent plus classe.
Le premier pistolet que nous obtiendrons dans l’aventure finira en double, puis triple pistolet, par exemple !