Conscript est un jeu développé depuis 2017 par un petit studio Australien (Melbourne) qui est composé d’une seule personne s’appelant Jordan Mochi. (Le studio est nommé Catchweight Studio.)
Le jeu est aussi édité par le célèbre studio Team17 (les papas des Worms)
Et il n’aurait sûrement jamais vu le jour sans la participation des contributeurs sur Kickstarter.
Car effectivement, le jeu est d’abord passé par la case crowdfunding, avant de pouvoir être réalisé.
L’histoire de Conscript
Dans ce titre, nous incarnons un conscrit, André Hiver, un soldat d’infanterie qui défend les tranchées du fort de Souville contre l’invasion des forces allemandes. Son petit frère, Pierre, combat à ses côtés, mais se trouve un peu plus haut, dans le fort.
Lors d’un raid ennemi dans les tranchées, André est mis hors de combat et se réveille pour découvrir que tout son régiment a été tué ou est porté disparu.
Pierre est introuvable, et notre jeune conscrit se met alors en quête de retrouver son frère coûte que coûte, tout en essayant de survivre aux horreurs de la guerre.
Nous allons donc devoir arpenter les tranchées de Verdun pour y arriver, enfin… Si ce n’est pas déjà trop tard.
« Pendant la Première Guerre mondiale, en 1916, un soldat français doit traverser l’enfer des tranchées, dénicher de rares provisions et résoudre des énigmes en luttant pour sa survie au beau milieu du conflit le plus terrible de l’Histoire. »
La première guerre mondiale comme terrain de jeu
En effet, comme vous l’avez compris le titre se déroule durant la première guerre mondiale. Et les environnements, malgré qu’ils soient tous plus ou moins lugubres et glauques, seront quand même assez variés.
Car nous pourrons arpenter différents forts, comme celui de Souville ou de Vaux, mais aussi des égouts, les mines, des ruines, la forêt, bien évidemment les tranchées, puis un village ou d’autres lieux dont certaines zones seront saturées en gaz moutarde.
Mais également des endroits un peu plus joyeux et lumineux, durant des flashbacks, entre les chapitres. Où nous pourrons vagabonder dans la maison familiale et ses terres.
Un jeu d’horreur durant la guerre ?
Le jeu est défini comme étant un jeu d’horreur / survival horror d’action/aventure, en vue isométrique, dans un mode semi-ouvert, avec des graphismes en pixels.
Et pour le coup, je ne suis pas forcément d’accord avec cette étiquette, car malgré l’horreur évidente de la guerre, l’aspect jeu d’horreur, donc frisson, est bien absent.
Nous retrouvons bien les mécaniques des vieux survival horror comme Resident Evil, Silent Hill ou encore Alone in the Dark, mais c’est tout.
Les mécaniques évidentes sont :
- La manière de sauvegarder en étant obligé de passer par la lampe. (Comme la machine à écrire de RES)
- La manière de se déplacer et de donner des coups / tirés avec nos armes. (Dégainer notre arme avec un bouton, et tirer avec un autre)
- Les énigmes.
- Devoir faire attention à nos munitions qui sont très limitées/rares.
- La malle pour ranger nos items.
- L’inventaire très réduit.
Car malgré ces similitudes, comme je l’ai dit plus haut, le jeu ne fait pas peur pour un sous.
Bon okay, j’ai sursauté une fois, mais c’est juste parce qu’un ennemi que je n’avais pas vu, m’a surpris à me taper dessus sans que je m’y attende… HAHA
P.S : Après, pour sauvegarder, nous avons plusieurs options : soit nous avons des sauvegardes illimitées et n’avons pas besoin d’utiliser d’encreur, soit le jeu effectue des sauvegardes automatiques en points de contrôle.
Le marchand, notre ami inconnu :
Dans les salles de sauvegardes, coffres & co, nous aurons aussi très souvent un marchand, appelé “???”; avec qui nous pourrons discuter.
Mais aussi et surtout améliorer nos armes en lui donnant des « pièces d’armes » trouvées soit dans le monde, soit en tuant des ennemis, ou en lui en achetant contre des cigarettes (monnaie du jeu).
En effet, nous aurons aussi la possibilité de lui acheter du stuff : armes, améliorations pour notre sac, de quoi faire des bandages, des cocktails molotov, de l’alcool et autres objets utiles, il a presque tout ce dont nous aurons besoin !
Une ambiance au poil !
Bien que le jeu ne fasse pas peur, que ce soit par les voix françaises comme allemandes extrêmement réussies, les musiques, la direction artistique ou même rien que les sons généraux, l’ambiance de ce jeu est parfaitement bien retranscrite, réaliste et immersive.
(Le son que l’on émet lorsqu’on se déplace, qui donne cet effet « lourdeur »/ « très équipé » par exemple, genre comme dans DayZ pour ceux qui connaissent)
Ce qui ne va pas dans Conscript
En effet, le jeu n’est pas parfait, et présente quelques points noirs, comme l’infiltration qui est une aberration tellement l’IA des ennemis est bête. Par exemple, on peut arriver derrière eux avec notre lampe torche allumée, qu’il fasse nuit ou jour, ils ne nous verront pas… HAHA
En fait, elle est bourrine, et c’est tout. #TAPER
Alors effectivement, c’est pratique, mais pas forcément réaliste.
J’ai aussi rencontré quelques rares bugs, comme le fait d’être bloqué après une « cinématique », où mon personnage ne voulait plus avancer, ou encore dans mon inventaire, à pouvoir naviguer dedans, mais ne plus pouvoir en ressortir.
J’avais activé les sauvegardes par points de contrôle, et je pouvais sauvegarder sans utiliser d’encreur. Heureusement je n’ai donc pas perdu beaucoup de temps, mais quand/si ça arrive, ceux qui veulent finir certains défis, cela doit être très rageant.
Il est aussi impossible de décharger nos armes. Sachant que certaines munitions (genre fusil à pompe) sont très rares, et que plusieurs armes peuvent utiliser le même type de munitions (exemple fusil à pompe et fusil de chasse), c’est assez dommage de ne pas pouvoir le faire.
Certaines animations sont aussi trop longues pour rien, je pense notamment au tiroir que nous pouvons ouvrir avec les « petites clés », qui nous laisse un « blanc » d’environ plus ou moins 5 secondes pour strictement rien.
Aussi, le jeu n’est pas toujours bien expliqué. Nous nous retrouvons vite à ne plus savoir ce que nous devons faire/où aller pour continuer l’aventure.
Mais la palme revient au fait que j’ai découvert, après plus de 13 heures de jeu (merci les succès/défis), que nous pouvions brûler (avec l’essence) le corps des ennemis que nous avons tués afin d’éviter la prolifération des rats mutants mangeurs de chair fraîche. (Ces derniers sont très énervants et peuvent nous infecter/empoisonner)
Et enfin, il est dommage de ne pas pouvoir interrompre certaines actions, notamment celles liées au rechargement de notre arme. En effet, lorsqu’on est en plein combat, cela peut vite devenir fatal si un ennemi nous tombe dessus à ce moment précis. Heureusement, le fait de se faire toucher stoppe l’action, au moins…