Aujourd’hui, nous partons à la découverte de L’Amerzone – Le Testament de l’Explorateur, un magnifique point and click de la vieille école. En effet, il s’agit ici d’une refonte du jeu de 1999 pour laquelle on garde le scénario et l’idée de base des décors. Ensuite, on ajoute les graphismes actuels et on rajoute quelques trucs et PAF, ça fait quelque chose de magique.
Manque d’informations
Tout d’abord, je vais être honnête : je n’ai jamais joué au premier opus de L’Amerzone. Je connaissais le jeu mais seulement de nom. Du coup, impossible de vous parler de l’ancien jeu de manière objective. Cependant, après avoir fini le jeu, j’ai tenté de trouver des soluces pour faire le 100% et cela m’a permis de découvrir la différence entre les anciens et nouveaux graphismes. A titre de comparaison, je vous donne quelques exemples avant/après extrait d’une vidéo comparative.
Le phare
La plage
Tout commence avec la mort
L’Amerzone a un scénario assez simple… Le joueur incarne un journaliste débutant qui ne demande qu’à obtenir enfin sa carte de presse. Par un concours de circonstance, on lui demande d’aller interroger un vieux scientifique isolé dans un phare en Bretagne. Cependant, à peine rencontre-t-il le vieil homme que ce dernier lui demande de rapporter un œuf en Amerzone, puis décède. S’ensuivra toute une aventure où vous devrez marcher sur les pas du professeur Valembois et tenterez de rassembler toutes les informations possibles pour rédiger votre article.
Enquête sur base d’aventure
L’Amerzone est divisé en sept chapitres reprenant les étapes principales du voyage de Valembois. En plus de tenter d’accomplir les dernières volontés du défunt, vous allez mener l’enquête. L’aventure est jalonnée d’objectifs à accomplir pour passer à l’étape suivante.
Cependant, pour faire un bon article, vous devez en apprendre plus sur l’histoire du professeur et sa précédente expédition. Cela va se faire via des enquêtes qui, en réunissant suffisamment d’informations, vous donneront quelques paragraphes supplémentaires pour votre article. Les enquêtes seront la raison pour laquelle vous chercherez dans les moindres recoins. Surtout que certains nécessitent des informations provenant de plusieurs chapitres.
Les informations sont de formes variées : un document, un détail sur un objet, une statue, un dialogue,…
Observer le moindre détails
Car oui, L’Armerzone propose d’observer en minutieusement certains objets. Cela permet d’obtenir de plus amples informations, voir de trouver d’autres objets (par exemple une lettre dans une enveloppe).
Pour chaque objet observable, vous aurez une liste sans texte vous indiquant le nombre d’informations collectables. Une fois trouvée, la nouvelle information apparaît dans la liste qui se complète au fur et à mesure.
Un déplacement sur tableau
Étant une refonte d’un jeu de 1999, L’Amerzone garde les mêmes mécaniques qu’à l’époque. A savoir, des déplacements par tableau, comme Google Street View le propose. Vous êtes à un carrefour, vous choisissez d’aller dans une direction et après une transition automatique, vous arrivez au nouvel endroit.
C’est pareil ici, à chaque endroit, vous avez la possibilité de regarder à 360°. Le pointeur change de forme si vous regardez quelque chose d’intéressant. Cette manière de faire permet d’éviter de passer son temps à cliquer sur chaque caisse rangée dans une armoire pour rien.
Quatres pointeurs différents
L’Amerzone propose ainsi trois types d’actions : l’observation, la manipulation et le déplacement. Chacun d’eux est identifié par un pointeur spécifique (le quatrième étant le pointeur “neutre”). Si je dois être exact, il y a aussi le fait de lire des inscriptions ou d’écouter des enregistrements, mais ces actions sont moins fréquentes…
Difficulté modulable et indices
L’Amerzone étant un jeu d’enquête/de réflexion, il est possible pour le joueur de se retrouver coincé. Pas de panique, comme souvent avec ce genre de jeu, il est possible d’obtenir des indices sur la résolution de l’objectif en cours.
Spoil…
Autre possibilité offerte par le jeu, la quantité d’informations qu’il est possible de trouver. L’Amerzone propose deux difficultés, voyage (facile) ou aventure (difficile). La différence se situe au niveau des données que l’on trouve dans un chapitre pour avancer dans sa résolution.
Montrer toutes les intéractions
Autre aide proposée par L’Amerzone, l’affichage de tous les points d’interactions de l’endroit où l’on est. Comme je le disais précédemment, lorsque le pointeur arrive sur une zone interactive, il change de forme. Cependant en appuyant sur une touche, toutes les zones interactives seront affichées. Cela permet de voir ce que l’on a oublié ou simplement pas vu.
Le 100%
Pour les adeptes du 100% et le fait de finir l’intégralité du jeu, sachez que c’est possible sans pour autant refaire tout le jeu. En effet, il est possible, une fois le chapitre final terminé, de refaire le chapitre de son choix.
De plus, un pourcentage vous informe, pour chaque chapitre, des points d’enquêtes restants à découvrir.
Mon expérience
Pour ma part, j’ai plongé dans l’expérience de L’Amerzone en difficulté aventure et suis parvenu au bout du périple en dix heures. En résumant fortement, j’ai adoré ! L’histoire est intrigante et je voulais comprendre ce qu’était cet œuf étrange. Les graphismes sont magnifiques. Le jeu ne m’a pas posé soucis à l’exception de trois endroits. Le plus gros blocage se situant dans le chapitre final. J’ai dû prendre des indices à deux reprises. La première fois, l’indice était inutile car j’avais déjà l’information donnée. Pour le second, il m’a, en effet, bien aidé mais sans donner la réponse. Le genre d’indice qui met sur la voie de la solution.
Nettement plus simple que Riven, j’ai vraiment apprécié retrouver le plaisir de ce style de jeu de mon enfance.
