TEST GAMING

When the devil Takes Hold

DATE DE SORTIE
22/08/2024
TEST RÉALISÉ SUR
PC
ÉDITEUR
Novak Studios
DÉVELOPPEUR
Novak Studios
GENRE(S)
Horreur
LANGUES
Anglais audio avec des sous-titres français
PLATEFORME(S)
PC
COMPATIBILITÉ STEAM DECK
MODE(S)
Solo

Qui se cache derrière When the Devil Takes Hold ?

Derrière When the Devil Takes Hold se trouve un nouveau venu dans l’industrie du jeu vidéo : Novak Studios. Fondé en 2022, ce petit studio a sorti son premier titre en août 2024. Il est important de noter que ce jeu a été développé avec un budget modeste, bien loin des grandes licences comme Resident Evil. Il serait donc injuste de le comparer directement à ces jeux à gros budget.

En route vers un nouveau lieu !

Tout d’abord, sachez que le jeu est entièrement disponible avec des sous-titres en anglais. Mais même sans connaître la langue de Shakespeare, vous trouverez qu’il est assez facile de jouer au jeu (et j’en suis la preuve), car il n’est pas particulièrement difficile en soi.

Vous incarnez James Davidson, un créateur de contenu spécialisé dans l’exploration de lieux abandonnés. Cela tombe bien, car vous avez découvert un nouvel endroit à explorer. Accompagné de votre ami Brian, vous vous dirigez vers cette nouvelle demeure.

L’histoire de cette maison est loin d’être joyeuse. Une famille y a été brutalement assassinée, et le corps de leur fille n’a jamais été retrouvé. Comme vous vous en doutez, l’histoire implique bien un fantôme !

Après avoir récupéré la clé dans le cabanon du jardin, vous vous enfoncez dans cette maison plongée dans l’obscurité. Votre objectif ? Trouver les fusibles et rétablir la lumière.

Et la lumière fût !

Sans lumière, difficile d’y voir quelque chose. Heureusement, vous pouvez compter sur votre caméra équipée de la vision nocturne (qui rappelle le très bon Outlast). Vous allez donc arpenter les couloirs de la maison à la recherche des quatre fusibles manquants.

Le bâtiment n’est pas très grand et sera le seul lieu d’exploration, ce qui rendra vos recherches plus simples. Quelques pièces, un sous-sol, et un grenier… L’exploration sera aisée !

Bien entendu, les choses se compliqueront une fois les fusibles remis en place. C’est à ce moment-là que l’horreur commence, plus précisément lorsque votre ami sera happé par ce qui semble être le fantôme d’une jeune fille…

Les doigts dans le nez

Vous savez maintenant qu’un fantôme rôde quelque part dans la maison… Cependant, vous devez absolument retrouver votre ami, même si cela implique de vous faire quelques frayeurs.

Déterminé, vous devrez également résoudre quelques énigmes en cours de route. Rien de trop compliqué, puisque tout est bien indiqué. Encore une fois, même sans maîtriser l’anglais, l’objectif reste assez clair. De plus, les énigmes sont peu nombreuses (voir plus bas pour des détails sur la durée de vie).

Durée de vie

Malheureusement, cela était prévisible. La durée de vie de When the Devil Takes Hold est particulièrement courte, ne dépassant pas une heure de jeu. De plus, il n’y a aucune possibilité de rejouabilité. C’est un peu dommage, mais compte tenu du prix (moins de 4 €), difficile de se montrer trop sévère.

C’est une petite expérience qui vous attend : pas la meilleure, mais pas la pire non plus. Vous y trouverez les classiques de l’horreur : caméra, jumps scares, et un fantôme errant dans les couloirs. Bref, du classique, mais suffisamment efficace pour vous faire passer un bon (court) moment.

CONCLUSION

Soyons honnêtes, When the Devil Takes Hold n’est clairement pas le jeu de l’année. Il présente de nombreux défauts : durée de vie trop courte, absence de traduction en français, paramètres peu variés, et une IA qui laisse à désirer.

Cependant, il n’est pas nécessaire de jeter la pierre à ce jeu. Comme mentionné au début de l’article, il s’agit du premier titre du studio, et il est normal qu’il ne soit pas parfait (considérons-le comme une première crêpe, qui est rarement réussie du premier coup).

D’un point de vue graphique, le jeu est plutôt agréable, même si certaines zones laissent à désirer. Les énigmes sont correctes et ressemblent à celles de nombreux autres jeux d’horreur. Quant aux jump scares, bien qu’ils soient peu nombreux, ils sont plutôt réussis. Bref, malgré de nombreux défauts, il y a aussi des points positifs.

Je n’ai pas vécu le meilleur moment de ma vie en jouant à ce titre, mais ce n’était pas non plus le pire. Pour le prix, il est facile de se laisser tenter et surtout de soutenir un petit studio qui débute !

Je l’ai toujours dit, je préfère soutenir les petits studios que les grandes entreprises. Novak Studios est encore novice dans le domaine, et je les encourage vivement à poursuivre leur objectif : faire frissonner les joueurs.

Alors, recommanderais-je le jeu ? Oui, compte tenu du prix. Je suis également persuadé que le studio restera à l’écoute des joueurs et saura se rattraper avec leur prochain titre.

+ POINTS POSITIFS

Jumpscare efficace…

Disponible à faible coût (moins de 4 €)

 

- POINTS NÉGATIFS

  • …Mais peu nombreux ! 
  • La durée de vie (entre 30 minutes et 1h de jeu) est sans rejouabilité.
  • Pas disponible en français.
  • Pas de compatibilité avec la manette.
  • Beaucoup de paramètres, mais aucun n’indique les touches, par ailleurs, le jeu est configuré en Qwerty

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